Les péripéties de Jerome K Jerome Bloche dans le marais poitevin



Photographe à la Nouvelle République de Niort, Eric Pollet connaît les Deux-Sèvres comme sa poche. En relisant les albums de Jérôme K. Jérôme Bloche, parus chez Dupuis, il s’est aperçu que le héros de Dodier avait effectué quelques passages dans le Marais poitevin.

Partant de ce constat, Eric Pollet a décidé d’effectuer une petite analyse intéressante sur ce sujet ou la fiction rejoint la réalité. Un sympathique clin d’oeil à découvrir ici.

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Un bien mystérieux passage de relais pour les Chevaliers du Ciel dans la NR



On sait peu que les aventures de nos deux héros avaient l’objet d’un livre dans la fameuse Bibliothèque verte. C’est Jijé qui avait dessiné la couverture. (Ed.Hachette).

Manifestement, personne n’a oublié Christian Marin. Ni les téléspectateurs qui ont été fans des Chevaliers du ciel, ni les amoureux de l’espace, des pilotes et de tout ce qui vole en général, ni les lecteurs de bandes dessinées : ce sont eux, les premiers, a avoir découvert ce grand nunuche sympa, blond, dragueur et gaffeur, mais suffisamment doué pour être (ce qui n’est quand même pas donné au premier venu) aux commandes de zincs ultra-sophistiqués. Petit retour donc sur Ernest Laverdure qui vola, aussi dans les pages de la Nouvelle République. D’abord, oncle Erwann l’a rapporté, dans celles de l’Illustré du Dimanche dans l’année 1967 mais aussi près de quinze ans plus tard dans celles du quotidien, par le biais d’une parution journalière sous forme de double strip.

Pourquoi insister sur cette BD, publiée entre l’été 1981 et le printemps 1982 ? Tout simplement parce qu’elle contient un élément assez original, plutôt rare dans l’histoire du neuvième art : le passage en plein album d’un dessinateur à un autre. C’est ce relais inattendu au cœur d’une aventure de Tanguy et Laverdure qu’il n’était pas inintéressant de conter.

Le premier dessinateur de la série Tanguy et Laverdure, c’est lui, Uderzo. Ici photographié pour le compte de l’armée de l’Air.

L’histoire

Au départ donc, il y a Jean-Michel Charlier. Fil conducteur des meilleures BD des années 60, scénariste exceptionnel, au talent multiforme. Ensuite, il y a Albert Uderzo, son complice en dessin quand il s’agit de créer pour Pilote, le duo d’aviateurs Michel Tanguy-Ernest Laverdure. Ciel dégagé, bleu horizon, loopings sans problème pendant près de sept ans et huit albums chez Dargaud. Ensuite le grand Albert, mangé par un petit Gaulois glouton jette l’éponge et le crayon.

C’est un autre monstre sacré qui prend la suite. Joseph Gillain, dit le Vieux, qui signe Jijé, l’auteur entre autres de Jerry Spring ou de Jean Valhardi, décolle à son tour dans les Chevaliers du ciel. Petit à petit, il donne aux deux héros dessinés les visages des héros télévisés, Jacques Santi le brun Tanguy, et Christian Marin, le blond Laverdure. Continuer la lecture

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Bienvenue au pays des merveilles



On a tous en tête (du moins je vous le souhaite) des pays imaginaires, peuplés d’étranges créatures, accortes ou inquiétantes. C’est pour chacun d’entre nous une soupape indispensable dans ce monde matérialiste…

Ainsi, selon Franck Tacito (666, Dead Hunter, Les arcanes de la lune noire) il y aurait quelque part dans la vaste galaxie, un « Wonderland », pays des merveilles. Au milieu, Alice, garante de l’équilibre entre dimension réelle et monde des fantasmes. Continuer la lecture

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Le Dramaturge



On reconnaît avec plaisir le trait d’Eddie Campbell comme celui qu’il était dans le From Hell d’Alan Moore. Ici en couleurs, dans un charmant format à l’italienne, il accompagne le monologue écrit par Daren White. Ce monologue intérieur est celui du Dramaturge : un quinquagénaire qui vit uniquement de sa plume (et d’une petite affaire d’export de sodas à Chypre). Dans le bus, dans la rue ou avec son agent littéraire, devant son ordinateur, le Dramaturge se souvient, contemple sa vie et déshabille les femmes du regard. Continuer la lecture

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Retour sur l’affaire Papon



Comment parler de crimes contre l’humanité dans une BD quand de gros ouvrages d’historiens n’y suffisent pas toujours ? Le sujet est lourd, propre aussi peut-être à dérouter plus d’un lecteur. C’est pourtant le pari, réussi, de deux jeunes auteurs qui font leur entrée dans la catégorie des romans graphiques.

Johanna Sebrien, la scénariste et Jean-Baptiste Bertholom, dessinateur, signent chez Actes Sud-l’An 2 un passionnant Crimes de papier, sous-titré Retour sur l’affaire Papon.

Nous sommes à Bordeaux en 1942. Arthur et Isabelle s’aiment en secret. Il est juif. C’est l’époque où le régime de Vichy décide d’accentuer sa politique collaborationniste. La soeur et le père d’Arthur sont arrêtés par la police. La mère est exécutée, Arthur réussit à s’enfuir. C’est la trame, fictive, de cet ouvrage. Continuer la lecture

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Modeste hommage à Christian Marin – « Laverdure » qui pilota y compris dans la NR



Tanguy et Laverdure par leur créateur, Albert Uderzo en 1959… (L’Ecole des Aigles/Ed. Dargaud)

… et à partir de 1966, par Joseph Gillain dit Jijé qui leur donne le visage de Jacques Santi et Christian Marin. (Dessin de page de garde/Ed. Dargaud)

D’aucuns ne retiendront que le maréchal des logis Albert Merlot de Saint-Tropez, ou les multiples fous rires des soirées de théâtre ; certains encore d’autres films signés Autant-Lara, Yves Robert, Robert Dhéry, d’autres pièces télévisées, voire quelques chansons.

Trente-neuf épisodes des Chevaliers du Ciel, un succès impressionnant et un refrain qui deviendra un tube.

Mais pour le monde de la BD, Christian Marin est une figure mythique. Celle, et c’est excessivement rare, de la symbiose (allons-y pour les grands mots) parfaite entre la case dessinée et l’écran. Pour des générations de lecteurs du magazine Pilote et de téléspectateurs du feuilleton Les Chevaliers du Ciel, il était le lieutenant Ernest Laverdure (qui finira d’ailleurs avec les trois galons de capitaine), l’alter ego de Michel Tanguy (qui lui terminera sa carrière commandant).

Jacques Santi (qui a rejoint les nuages le premier en 1988) et Christian Marin, unis sur le petit écran, comme dans le cockpit de leur zinc, désormais éternelles figures de Tanguy et Laverdure.

En 1967, l’Illustré du Dimanche publié par la Nouvelle République va reprendre la toute première aventure de Tanguy et Laverdure.

Ah, Tanguy et Laverdure ! Imaginées par Jean-Michel Charlier, dessinées au départ en octobre 1959, par Albert Uderzo, et publiées dès le lancement du journal, Pilote, mâtin, quel journal !, les aventures musclées et drôles de ce duo de pilotes de chasse ont inspiré bien des vocations et servi très positivement l’image de l’armée de l’air française.

De 1959 à 1969, nos deux héros font l’objet d’abord d’un feuilleton radiophonique sur Radio Luxembourg (qui avait lancé Pilote). Continuer la lecture

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Quand Manara fait rimer Odyssée avec sensualité



Pour continuer un peu vos vacances et continuer à rêver, voici un ouvrage qui invite vraiment au voyage.

Après Venise, l’Afrique et l’Inde, voici réunies dans un tome 4 chez Drugstore les Aventures mythologiques de Giuseppe Bergman, par l’un des maîtres de la BD érotique, Milo Manara.

Nous sommes ici dans l’univers des tableaux de maître et de la mythologie grecque. Plusieurs histoires composent ce nouvel opus. Dans la première, le beau Giuseppe ( des airs d’Alain Delon jeune) rencontre une belle jeune femme qui trouve son identité dans les pages d’un livre d’histoire de l’art. Elle pense qu’elle est réellement dans les tableaux qu’elle contemple…

Dans le second récit, Giuseppe est recueilli par un bateau sur les traces des marins de l’Odyssée d’Homère. Il entrera même en contact avec Ulysse en personne.

Toujours la beauté des formes

Toujours aussi sensuelles, les femmes de Manara sont ici encore désirables et peu farouches; Si les corps des belles continuent à se montrer sans pudeur, on a toutefois abandonné pour un temps les histoires de fantasmes sexuels chers à Manara. Continuer la lecture

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Les belles vacances de l’Oncle Erwann: Hal Foster et Prince Valiant, la plus belle bande dessinée de l’histoire



La première vignette parue dans la Nouvelle République le jeudi 21 avril 1960.

Sans chat fou, sans mouette rieuse, sans sandwiches au fromage, et sans Mademoiselle Jeanne (encore que), oncle Erwann s’est enfoncé dans le labyrinthe des archives (papier) d’un grand quotidien régional.

Il a découvert, entre les pages pas encore jaunies (encore que), de véritables trésors dessinés dont les jeunes (à l’époque) lecteurs du Berry, du Poitou et du Val de Loire avaient bénéficié sans savoir, probablement, la chance qu’ils avaient.

Ce n’est pas un hasard si l’âge d’or de la BD en France est généralement situé aux alentours des années 1975-80. Outre les quatre ou cinq grands pôles d’attraction et de création que constituaient les magazines (et leurs maisons d’édition) PifSpirouTintinPilote, et que débarquait la jeune garde post-soixante huitarde, les amateurs avaient pu se former le goût en feuilletant les pages Jeunes des journaux régionaux.

La recension impressionnante qu’en a fait un hyper-spécialiste tourangeau, Alain Beyrand, dans un catalogue analytique qui fait aujourd’hui figure de référence unique, est édifiante. La bande dessinée dans la PQR (Presse quotidienne régionale), ce n’est pas seulement quarante ans de Lariflette, du professeur Nimbus, de Poustiquet ou des catalogues de deuxième zone diffusés par Mondial Presse ou Opera Mundi.

Il y a là, et la Nouvelle République en est la preuve, une richesse étonnante. C’est là où l’oncle Erwann intervient. Depuis neuf mois, il accouche ( !) tous les vendredis d’une histoire liée aux bandes publiées dans ce quotidien depuis 1946. Parce qu’elle est représentative de tout ce qui se faisait pendant ces périodes, cette plongée dans l’univers de BD inconnues et de dessinateurs encore moins connus a permis de faire remonter à la surface des informations étonnantes.

Pendant toute la durée de l’été, Case Départ vous propose donc de retrouver, chaque semaine, l’un de ces récits (illustrés). Et à la rentrée, vous donne d’ores et déjà rendez-vous avec des Piet Winj, Frits Kloezeman, Henk Kuijpers, Sidney Jordan (tous ces noms vous parlent, bien entendu !) mais aussi avec Léon Mercier, Mic Delinx ou Bernard Capo…

L’une des plus belles planches de Foster, ce combat homérique sur un pont.

Cette semaine, l’Oncle Erwann vous propose de (re)découvrir Hal Foster et Prince Valiant, la plus belle bande dessinée de l’histoire.

Bonne lecture.

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Quand le blues fait des bulles



Comment mélanger musique et BD ? Le pari n’est pas chose aisée. C’est pourtant ce que semble avoir réussi  le trio Charlot, Miras et Zlap dans Harmonijka (A backstage story) paru chez Glénat en début d’été.

Nous sommes à Paris, au matin du 14 juillet 2009. Dans un appartement, l’harmoniciste Greg Zlap gamberge. Le soir même, sur le Champ de Mars, ce jeune musicien arrivé de Pologne à la fin des années 80 doit jouer en duo avec « la » rock star française, Johnny Halliday pour son concert événement, puis dans son tour 66… Continuer la lecture

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Les belles vacances de l’Oncle Erwann: l’expo Didier Comès à Liège, l’hommage au créateur de Silence



(Silence. Ed. Casterman -1980)

Sans chat fou, sans mouette rieuse, sans sandwiches au fromage, et sans Mademoiselle Jeanne (encore que), oncle Erwann s’est enfoncé dans le labyrinthe des archives (papier) d’un grand quotidien régional.

Il a découvert, entre les pages pas encore jaunies (encore que), de véritables trésors dessinés dont les jeunes (à l’époque) lecteurs du Berry, du Poitou et du Val de Loire avaient bénéficié sans savoir, probablement, la chance qu’ils avaient.

Ce n’est pas un hasard si l’âge d’or de la BD en France est généralement situé aux alentours des années 1975-80. Outre les quatre ou cinq grands pôles d’attraction et de création que constituaient les magazines (et leurs maisons d’édition) PifSpirouTintinPilote, et que débarquait la jeune garde post-soixante huitarde, les amateurs avaient pu se former le goût en feuilletant les pages Jeunes des journaux régionaux.

La recension impressionnante qu’en a fait un hyper-spécialiste tourangeau, Alain Beyrand, dans un catalogue analytique qui fait aujourd’hui figure de référence unique, est édifiante. La bande dessinée dans la PQR (Presse quotidienne régionale), ce n’est pas seulement quarante ans de Lariflette, du professeur Nimbus, de Poustiquet ou des catalogues de deuxième zone diffusés par Mondial Presse ou Opera Mundi.

Il y a là, et la Nouvelle République en est la preuve, une richesse étonnante. C’est là où l’oncle Erwann intervient. Depuis neuf mois, il accouche ( !) tous les vendredis d’une histoire liée aux bandes publiées dans ce quotidien depuis 1946. Parce qu’elle est représentative de tout ce qui se faisait pendant ces périodes, cette plongée dans l’univers de BD inconnues et de dessinateurs encore moins connus a permis de faire remonter à la surface des informations étonnantes.

Pendant toute la durée de l’été, Case Départ vous propose donc de retrouver, chaque semaine, l’un de ces récits (illustrés). Et à la rentrée, vous donne d’ores et déjà rendez-vous avec des Piet Winj, Frits Kloezeman, Henk Kuijpers, Sidney Jordan (tous ces noms vous parlent, bien entendu !) mais aussi avec Léon Mercier, Mic Delinx ou Bernard Capo…

(Silence. Ed. Casterman -1980)

Cette semaine, l’Oncle Erwann vous propose de (re)découvrir l’expo Didier Comès à Liège, l’hommage au créateur de Silence.

Bonne lecture.

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Corps et biens



C’est une histoire connue mais dont on ne se lasse pas. Surtout quand on lui ajoute une touche ésotérique et fantastique.

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic sombre dans les eaux glaciales de l’Atlantique Nord au cours de son voyage inaugural. Construit pour la compagnie White Stareline, on le présente à l’époque comme le plus luxueux et le plus grand paquebot de tous les temps. Il est de plus réputé insubmersible du fait de sa double coque en plaques d’acier. Continuer la lecture

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Les belles vacances de l’Oncle Erwann: quand la Nouvelle République publiait les aventures du lieutenant Mike Blueberry



Voici donc la toute première double page de Fort Navajo, version supplément hebdomadaire. L’encrage n’est pas génial mais pas catastrophique non plus. Il y a aura pire.

Sans chat fou, sans mouette rieuse, sans sandwiches au fromage, et sans Mademoiselle Jeanne (encore que), oncle Erwann s’est enfoncé dans le labyrinthe des archives (papier) d’un grand quotidien régional.

Il a découvert, entre les pages pas encore jaunies (encore que), de véritables trésors dessinés dont les jeunes (à l’époque) lecteurs du Berry, du Poitou et du Val de Loire avaient bénéficié sans savoir, probablement, la chance qu’ils avaient.

Ce n’est pas un hasard si l’âge d’or de la BD en France est généralement situé aux alentours des années 1975-80. Outre les quatre ou cinq grands pôles d’attraction et de création que constituaient les magazines (et leurs maisons d’édition) PifSpirouTintinPilote, et que débarquait la jeune garde post-soixante huitarde, les amateurs avaient pu se former le goût en feuilletant les pages Jeunes des journaux régionaux.

La recension impressionnante qu’en a fait un hyper-spécialiste tourangeau, Alain Beyrand, dans un catalogue analytique qui fait aujourd’hui figure de référence unique, est édifiante. La bande dessinée dans la PQR (Presse quotidienne régionale), ce n’est pas seulement quarante ans de Lariflette, du professeur Nimbus, de Poustiquet ou des catalogues de deuxième zone diffusés par Mondial Presse ou Opera Mundi.

Il y a là, et la Nouvelle République en est la preuve, une richesse étonnante. C’est là où l’oncle Erwann intervient. Depuis neuf mois, il accouche ( !) tous les vendredis d’une histoire liée aux bandes publiées dans ce quotidien depuis 1946. Parce qu’elle est représentative de tout ce qui se faisait pendant ces périodes, cette plongée dans l’univers de BD inconnues et de dessinateurs encore moins connus a permis de faire remonter à la surface des informations étonnantes.

Pendant toute la durée de l’été, Case Départ vous propose donc de retrouver, chaque semaine, l’un de ces récits (illustrés). Et à la rentrée, vous donne d’ores et déjà rendez-vous avec des Piet Winj, Frits Kloezeman, Henk Kuijpers, Sidney Jordan (tous ces noms vous parlent, bien entendu !) mais aussi avec Léon Mercier, Mic Delinx ou Bernard Capo…

Extrait de l’interview recueillie en décembre 1982 par notre confrère Hervé Larroque. Jean Giraud y évoque déjà l’hypothèse (qui va se confirmer) d’un départ en Polynésie.

Cette semaine, l’Oncle Erwann vous propose de (re)découvrir quand la Nouvelle République publiait les aventures du lieutenant Mike Blueberry.

Bonne lecture.

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Si Lorna m’était contée



Treize étrange porte bien son nom. Ce label des éditions Glénat a publié en mai dernier un ovni bd, Lorna, sous-titré Heaven is here. Un livre bichrome, aux planches orange et noires dont se dégage une atmosphère à nulle autre pareille…

Difficile de résumer l’histoire de ce petit bijou de 150 pages. On se bornera à vous planter le décor. Tout commence dans le désert de l’Arizona. Là, une belle blonde à la poitrine généreuse bronze dans un transat alors que son frère, un fou furieux débitant dix insultes à la minute tente de réparer leur voiture en panne. Soudain, surgi de nulle part, un jeune playboy à la barbe de trois jours s’invite à boire un verre dans la caravane que traînent le frère et la soeur. Quelques instants plus tard, l’homme perdu va se transformer en monstre dégoulinant et déchiqueter la belle blonde… Continuer la lecture

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Les belles vacances de l’Oncle Erwann: hommage à Bruno Bianchi (dit B.Burn’s), le créateur tourangeau de l’Inspecteur Gadget



Jean Barbaud et Bruno Bianchi : ils vont travailler ensemble sur l'Inspecteur Gadget.

Sans chat fou, sans mouette rieuse, sans sandwiches au fromage, et sans Mademoiselle Jeanne (encore que), oncle Erwann s’est enfoncé dans le labyrinthe des archives (papier) d’un grand quotidien régional.

Il a découvert, entre les pages pas encore jaunies (encore que), de véritables trésors dessinés dont les jeunes (à l’époque) lecteurs du Berry, du Poitou et du Val de Loire avaient bénéficié sans savoir, probablement, la chance qu’ils avaient.

Ce n’est pas un hasard si l’âge d’or de la BD en France est généralement situé aux alentours des années 1975-80. Outre les quatre ou cinq grands pôles d’attraction et de création que constituaient les magazines (et leurs maisons d’édition) PifSpirouTintinPilote, et que débarquait la jeune garde post-soixante huitarde, les amateurs avaient pu se former le goût en feuilletant les pages Jeunes des journaux régionaux.

La recension impressionnante qu’en a fait un hyper-spécialiste tourangeau, Alain Beyrand, dans un catalogue analytique qui fait aujourd’hui figure de référence unique, est édifiante. La bande dessinée dans la PQR (Presse quotidienne régionale), ce n’est pas seulement quarante ans de Lariflette, du professeur Nimbus, de Poustiquet ou des catalogues de deuxième zone diffusés par Mondial Presse ou Opera Mundi.

Il y a là, et la Nouvelle République en est la preuve, une richesse étonnante. C’est là où l’oncle Erwann intervient. Depuis neuf mois, il accouche ( !) tous les vendredis d’une histoire liée aux bandes publiées dans ce quotidien depuis 1946. Parce qu’elle est représentative de tout ce qui se faisait pendant ces périodes, cette plongée dans l’univers de BD inconnues et de dessinateurs encore moins connus a permis de faire remonter à la surface des informations étonnantes.

Pendant toute la durée de l’été, Case Départ vous propose donc de retrouver, chaque semaine, l’un de ces récits (illustrés). Et à la rentrée, vous donne d’ores et déjà rendez-vous avec des Piet Winj, Frits Kloezeman, Henk Kuijpers, Sidney Jordan (tous ces noms vous parlent, bien entendu !) mais aussi avec Léon Mercier, Mic Delinx ou Bernard Capo…

Enlevez les lunettes, rajoutez un ridicule chapeau imperméable et vous trouverez peut-être un air de ressemblance.

Cette semaine, l’Oncle Erwann vous propose de (re)découvrir l’hommage à Bruno Bianchi (dit B.Burn’s), le créateur tourangeau de l’Inspecteur Gadget.

Bonne lecture.

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Les jolies colonies de vacances



Tout le monde connait la chanson… Celle de Pierre Perret, dans les têtes des enfants car toujours chantée dans les écoles et dans celles de leurs parents parce qu’ils ne l’ont pas oubliée…

Avec le tome 1 de Trop bien, la colo!, Aré, Muller et Ghorbani déclinent un thème porteur. Les colonies de vacances, ça commence toujours mal parce qu’il n’y a « que des gros nazes », apprend-on. Les plus jeunes pleurent parce que c’est la première fois qu’ils vont quitter le cocon familial, les plus âgés renâclent car ils redoutent le directeur ou le « mono » trop autoritaire. Continuer la lecture

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Les belles vacances de l’Oncle Erwann: Jaboune et Le Petit Canard



Jacques Faizant pour Noël ; Poléon pour la Chandeleur : superbe page Une de février 1949

Sans chat fou, sans mouette rieuse, sans sandwiches au fromage, et sans Mademoiselle Jeanne (encore que), oncle Erwann s’est enfoncé dans le labyrinthe des archives (papier) d’un grand quotidien régional.

Il a découvert, entre les pages pas encore jaunies (encore que), de véritables trésors dessinés dont les jeunes (à l’époque) lecteurs du Berry, du Poitou et du Val de Loire avaient bénéficié sans savoir, probablement, la chance qu’ils avaient.

Ce n’est pas un hasard si l’âge d’or de la BD en France est généralement situé aux alentours des années 1975-80. Outre les quatre ou cinq grands pôles d’attraction et de création que constituaient les magazines (et leurs maisons d’édition) PifSpirouTintinPilote, et que débarquait la jeune garde post-soixante huitarde, les amateurs avaient pu se former le goût en feuilletant les pages Jeunes des journaux régionaux.

La recension impressionnante qu’en a fait un hyper-spécialiste tourangeau, Alain Beyrand, dans un catalogue analytique qui fait aujourd’hui figure de référence unique, est édifiante. La bande dessinée dans la PQR (Presse quotidienne régionale), ce n’est pas seulement quarante ans de Lariflette, du professeur Nimbus, de Poustiquet ou des catalogues de deuxième zone diffusés par Mondial Presse ou Opera Mundi.

Il y a là, et la Nouvelle République en est la preuve, une richesse étonnante. C’est là où l’oncle Erwann intervient. Depuis neuf mois, il accouche ( !) tous les vendredis d’une histoire liée aux bandes publiées dans ce quotidien depuis 1946. Parce qu’elle est représentative de tout ce qui se faisait pendant ces périodes, cette plongée dans l’univers de BD inconnues et de dessinateurs encore moins connus a permis de faire remonter à la surface des informations étonnantes.

Pendant toute la durée de l’été, Case Départ vous propose donc de retrouver, chaque semaine, l’un de ces récits (illustrés). Et à la rentrée, vous donne d’ores et déjà rendez-vous avec des Piet Winj, Frits Kloezeman, Henk Kuijpers, Sidney Jordan (tous ces noms vous parlent, bien entendu !) mais aussi avec Léon Mercier, Mic Delinx ou Bernard Capo…

 

En bas du dessin à droite, la signature de Poleon, le dessinateur qui racontait aussi les aventures du petit Canard en BD avec des bulles. Les phylactères commencent leur longue carrière.

Cette semaine, l’Oncle Erwann vous propose de (re)découvrir une superbe publication pour la jeunesse: Le Petit Canard.

Bonne lecture.

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Un amour au pied des remparts



Après Panthéon, album coédité par Glénat et les éditions du patrimoine, voici, avec Les amants de Carcassonne, une nouvelle BD mi-fantastique, mi-historique mettant en vedette de grands monuments nationaux.

Nous sommes en août 1944 dans la belle cité fortifiée. Les occupants nazis tentent  de supprimer les foyers de résistance autour de la ville. Au Bousquet, à 80 km au sud, la famille de Linette, une jeune femme de 18 ans, va ainsi être liquidée…

Linette a un caractère bien trempé. Malgré le malheur, elle considèère qu’elle a une vie à vivre et décide faire table rase de son passé. Elle va trouver un travail à Carcassonne grâce à sa bonne éducation et à une lettre de recommandation. Continuer la lecture

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Les belles vacances de l’Oncle Erwann: Superman, 8 ans de présence à la NR



Une des premières planches publiées dans la Nouvelle République. Les bulles sont très bavardes…

Sans chat fou, sans mouette rieuse, sans sandwiches au fromage, et sans Mademoiselle Jeanne (encore que), oncle Erwann s’est enfoncé dans le labyrinthe des archives (papier) d’un grand quotidien régional.

Il a découvert, entre les pages pas encore jaunies (encore que), de véritables trésors dessinés dont les jeunes (à l’époque) lecteurs du Berry, du Poitou et du Val de Loire avaient bénéficié sans savoir, probablement, la chance qu’ils avaient.

Ce n’est pas un hasard si l’âge d’or de la BD en France est généralement situé aux alentours des années 1975-80. Outre les quatre ou cinq grands pôles d’attraction et de création que constituaient les magazines (et leurs maisons d’édition) PifSpirouTintinPilote, et que débarquait la jeune garde post-soixante huitarde, les amateurs avaient pu se former le goût en feuilletant les pages Jeunes des journaux régionaux.

La recension impressionnante qu’en a fait un hyper-spécialiste tourangeau, Alain Beyrand, dans un catalogue analytique qui fait aujourd’hui figure de référence unique, est édifiante. La bande dessinée dans la PQR (Presse quotidienne régionale), ce n’est pas seulement quarante ans de Lariflette, du professeur Nimbus, de Poustiquet ou des catalogues de deuxième zone diffusés par Mondial Presse ou Opera Mundi.

Il y a là, et la Nouvelle République en est la preuve, une richesse étonnante. C’est là où l’oncle Erwann intervient. Depuis neuf mois, il accouche ( !) tous les vendredis d’une histoire liée aux bandes publiées dans ce quotidien depuis 1946. Parce qu’elle est représentative de tout ce qui se faisait pendant ces périodes, cette plongée dans l’univers de BD inconnues et de dessinateurs encore moins connus a permis de faire remonter à la surface des informations étonnantes.

Pendant toute la durée de l’été, Case Départ vous propose donc de retrouver, chaque semaine, l’un de ces récits (illustrés). Et à la rentrée, vous donne d’ores et déjà rendez-vous avec des Piet Winj, Frits Kloezeman, Henk Kuijpers, Sidney Jordan (tous ces noms vous parlent, bien entendu !) mais aussi avec Léon Mercier, Mic Delinx ou Bernard Capo…

11 décembre 1981. C’est l’hiver sur la France de super-Tonton. Et c’est la fin de Superman dans la NR. Le graphisme est-il encore de Wayne Boring : on peut légitimement se poser la question.

Cette semaine, alors que le Batman Dark Knight Rises vient de sortir dans les salles, l’Oncle Erwann vous propose de (re)découvrir la fabuleuse épopée de Superman dans les pages de la NR.

Bonne lecture.

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En vacances dans l’atelier de… Etienne Le Roux



Cet article est désormais disponible sur Comixtrip très précisément ici: L’Atelier d’Etienne Le Roux.

LeRouxComixtrip

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Panthéon, quelle histoire!



C’est une histoire dans l’Histoire avec un grand « H ». C’est la nôtre, celle de l’humanité. Dans Panthéon, le tombeau des dieux endormis, un album coédité par Glénat et les éditions du Patrimoine (centre des monuments nationaux) nous voici confrontés à une question métaphysique de premier plan: que serions-nous sans mémoire, et donc sans passé?

Dans ce scénario bien léché, ciselé par Didier Convard (Le triangle secret, Les gardiens du sang, Vinci, L’Ange brisé…) on découvre que la plus grande partie de l’Humanité a quitté la Terre depuis plusieurs siècles. Continuer la lecture

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