On a tous en tête (du moins je vous le souhaite) des pays imaginaires, peuplés d’étranges créatures, accortes ou inquiétantes. C’est pour chacun d’entre nous une soupape indispensable dans ce monde matérialiste…
Ainsi, selon Franck Tacito (666, Dead Hunter, Les arcanes de la lune noire) il y aurait quelque part dans la vaste galaxie, un « Wonderland », pays des merveilles. Au milieu, Alice, garante de l’équilibre entre dimension réelle et monde des fantasmes.
Ici, dans ce volume intitulé Little Alice in Wonderland ( premier volet Run Rabbit, run!) l’auteur nous embarque dans une aventure loufoque et foutraque. C’est la reine de coeur qui a pris le pouvoir et retient Alice prisonnière derrière un miroir. Elle attend les cinq héros qui la délivreront. Avec l’aide du lapin blanc, bien sûr . Car il y a urgence. Wonderland court à sa perte, rattrapé par les forces obscures de la réalité.
Créatures pulpeuses
Vous n’y comprenez rien? Ce n’est pas bien grave. L’humour potache et débridé de Tacito (médecin dans la vraie vie) ses clins d’oeil à la culture geek, aux comics et au cinéma hollywoodien rendent cette farce plaisante. Les femmes y sont sexy et pulpeuses, les décors grandioses, joliment réhaussés par les couleurs d’Antoine Lecoq.
Cette série grand spectacle s’annonce alléchante. Pour continuer à rêver en couleurs…
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