“ Il faut enrichir notre attractivité ”
Vice-président de Tour(s)plus en charge du développement économique, Serge Babary prépare l’agglomération à sa future gestion des parcs d’activités.
La loi portant la nouvelle organisation territoriale de la République (Notre) sera applicable à la fin de cette année. Elle prévoit notamment le transfert de nouvelles compétences aux communautés de communes et aux communautés d’agglomération. Tour(s)plus aura ainsi à centraliser la gestion les zones d’activités économiques. Lire la suite »
Le rôle irremplaçable de l’OE2T
L’Observatoire de l’économie et des territoires de Touraine nous informe depuis 25 ans. Il serait dommageable de s’en priver.
Logé dans des locaux attenants à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI Touraine) rue Jules-Favre à Tours, l’Observatoire de l’économie et des territoires de Touraine (OE2T) prend quotidiennement le pouls de notre état de santé économique. Un travail de fourmis, Ô combien utile pour nos décideurs ! Lire la suite »
» La voile extrême fait peur aux sponsors «
Le navigateur Yvan Bourgnon relève d’incroyables défis sur des catamarans de sport. Ce qui rend la chasse aux sponsors compliquée. Rencontre.
Skipper professionnel, le Franco-Suisse Yvan Bourgnon s’est fait connaître du grand public en 1995, lorsqu’il remporte la Mini Transat, huit ans après son frère Laurent. Il avait fait ses classes, enfant, à bord du voilier familial « Peemorpen » (tête de cochon en breton). Il enchaîne les victoires de courses au large et les records avant de se tourner vers le catamaran de sport. Mais au lieu de créer son club de plage avec location de voiliers, il se lance de sérieux défis et repousse sans cesse ses limites. Lire la suite »
“ La Liodière très bien desservie ”
Christophe Clément (PRDubois) est l’un des derniers arrivés dans cette ZAC de Joué-lès-Tours appréciée par la proximité des axes routiers.
Au sud de l’agglomération tourangelle, la Liodière poursuit son développement. Aménagé dès 1989, le site accueille aujourd’hui soixante-six entreprises de taille et d’activités variées représentant près de 1.400 emplois. Les candidats à l’installation bénéficient d’un accompagnement personnalisé, proposé par la Set, en partenariat avec les services de Tour(s) plus et la commune de Joué-lès-Tours. L’aménageur veille à adapter chaque parcelle aux besoins spécifiques des entreprises tout en préservant la qualité architecturale de l’ensemble du site. Lire la suite »
La SET : profession aménageur
La Société d’équipement de la Touraine conçoit, construit et commercialise les zones d’activités. Son directeur Pascal Gomès en détaille les missions.
Société d’Économie Mixte (SEM) créée en 1958, la SET dispose d’un capital détenu majoritairement par les collectivités locales (Conseil départemental, Tour(s)plus, Tours, Joué, La Riche, la CCI Touraine) et la Caisse des Dépôts. Ce sont elles qui décident de la réalisation d’un parc d’activités économiques soit en interne, soit sous forme de concession d’aménageur. Lire la suite »
L’autre cinéma Paradisio de Michaël Gisselère
Michaël Gisselère, ancien projectionniste devenu cinéaste de drones, vit désormais de sa passion de l’image. En prenant de la hauteur, avec talent !
Un cas dans la profession ! Ce Michaël-là n’est ni pilote de Formule 1 (Schumacher), ni acteur français (Lonsdale), encore moins tennisman (Tchang), basketteur (Jordan) ou politicien (Gorbatchev). Non ! Ce Michaël se nomme Gisselère et se drape de sa nouvelle notoriété au-dessus des toits et de nos paysages. Il a fondé Freeway Prod et sa filiale Freeway Drone, société de référence dans les prises de vues aériennes avec ces drôles d’engins volants, hélas commercialisés à tort et à travers… Lui, c’est un pro. Un vrai ! Lire la suite »
NOUS N’AVONS QU’UNE SEULE VIE
Les Anglais les appellent les « Living apart together », soit dit en passant les « vivant ensemble à part ». Belle expression. Chez nous, en France, les termes sont un peu moins poétiques. Navetteurs, turbo profs, célibataires géographiques, couples TGV… tout un ensemble d’expressions délimitant les frontières d’une vie professionnelle et privée qui, en fait, ne font qu’une.
En Indre-et-Loire, comme le met en évidence notre dossier de ce mois-ci, ils sont environ 5.000 à prendre le train chaque jour ou chaque semaine pour rejoindre leur entreprise, à Paris ou ailleurs, loin, bien loin de la Touraine.
Bien souvent, ces choix sont dictés ou imposés par des raisons professionnelles et financières. La vie ici est plus douce et moins chère, sans oublier que les salaires parisiens, eux, sont plus élevés. Ceci explique cela. Mais ici et là, au gré de nos rencontres, ces voyageurs professionnels laissent filtrer une certaine mélancolie. La prise de distance avec la cellule familiale, même si elle s’impose matériellement, n’est pas une sinécure. « Il faut un couple soudé, sinon, après deux ans, ça ne marche pas… » raconte ainsi un Tourangeau.
Être heureux (loin) au travail tout en étant heureux dans sa vie, quelle belle ou pesante équation. Ou autrement dit, comment harmonise l’impossible. Mais ces « couples TGV », en ayant assumé ce choix à deux, ont signé pour une vie et non pas deux. Oui, travail et famille, en fait, pour eux, ne font qu’un. Et c’est avec cette seule vie-là, parfois compliquée, que les salariés et les entreprises sont amenés à composer. Mais où est la bonne frontière ? Il n’y en a pas répond une récente étude nationale. Les travailleurs TGV sont de plus en plus nombreux, souvent poussés comme on l’a écrit, par des choix professionnels ou financiers et par une conjoncture de plus en plus compliquée. Au détriment, parfois, de leur intimité, puisque près de 30 % des couples TGV dérailleraient au bout de deux ans. Ainsi va cette vie à très grande vitesse.
Jean-Yves Le Nezet
Banlieusards parisiens depuis Tours
Ils sont près de 5.000 usagers à partir, chaque jour, travailler dans notre capitale par le train. Un phénomène sociologique et économique en Touraine.
On les appelle les célibataires géographiques, les migrants professionnels, les navetteurs ou les turbo profs. Ils voyagent par le train pour faire le trajet domicile-travail. Leurs rotations sont quotidiennes, voire hebdomadaires. Ces usagers des gares de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps – mais pas seulement – ont inscrit leur organisation dans la durée. Employés et cadres (intermédiaires) en difficulté sur le marché du travail local ont fait de Paris leur destination professionnelle comme un moyen d’échapper au chômage, de maintenir un bon niveau de salaire et de compétence. Lire la suite »
Entre Paris et Tours, un parcours gagnant ?
Sociologues du travail à l’Université de Tours, Jean-Philippe Fouquet et Nicolas Oppenchaim ont photographié ces “ célibataires géographiques ”.
Il y a quelques années, l’Université de Tours et Beauvais Consultant réalisaient un rapport sur les migrants professionnels. Leur enquête vaut encore pour aujourd’hui.
C’est leur train-train quotidien
Hervé, Régis et Phong travaillent tous les trois à Paris et font le trajet domicile travail par le train. Ils témoignent des avantages et des inconvénients.
Train train quotidien ? Pas tout à fait pour Hervé. Ce Ballanais quitte son domicile le lundi matin pour n’y revenir que le vendredi soir. Ancien gestionnaire de la résidence de vacances du château de la Carte, il travaillait alors pour le ministère des Finances. Il est depuis 2007 l’intendant de l’Hôtel de Seignelet, mis à disposition au ministère de la Fonction publique par France Domaines et situé à deux pas de l’Assemblée nationale. Il y a croisé Christine Lagarde, Marilyne Le Branchu et aujourd’hui Annick Girardin. « On a fait le choix de ne pas vivre à Paris. Heureusement que ma femme me soutient. Il faut un couple soudé. Sinon, ça ne marche pas après deux ans… ». Lire la suite »