Ces fières entreprises du Patrimoine vivant
L’entreprise Merlot a remporté le marché de la couverture de la gare de Tours. (Photo NR)
Elles ne sont seulement qu’une quinzaine en Indre-et-Loire à avoir obtenu ce label national, synonyme de savoir faire rare, de tradition et de passion.
A Ballan-Miré, Alexandre Marionnet a repris l’entreprise Cléopâtre, la célèbre marque ancestrale de colles utilisées par des générations d’écoliers.
E.P.V. Trois lettres pour désigner le label « Entreprise du patrimoine vivant ». Trois lettres pour souligner une excellence reconnue par l’État dans des secteurs d’activités aussi variés que la décoration, la restauration, la maroquinerie, l’horlogerie, la couverture, etc.
L’Atelier d’Offard ne fait pas que tapisserie…
François-Xavier Richard (à droite), créateur de l’Atelier.
(Photo : NR)
De Tours, il conçoit et fabrique du papier peint “ à la planche ” renouant avec la tradition de la fin du XVIIe siècle. Pour le monde entier !
Offard. Son île sur la Loire, face au château de Saumur. C’est là que François-Xavier Richard avait élu domicile, six mois après son séjour coup de foudre dans une entreprise spécialisée dans le papier peint à la planche à Thouarcé (Maine-et-Loire). Le garçon avait fait les Beaux-Arts à Angers et se destinait à la comédie et la mise en scène. Lire la suite »
Cyfac : les roues de la fortune
Hier fabricant et fournisseur des équipes présentes sur le Tour de France, Cyfac International construit des cycles personnalisés pour les particuliers. (Photo NR).
Labellisée depuis décembre 2012, l’entreprise d’Hommes fabrique des vélos et des tandems sur mesure. Un vrai travail d’orfèvre.
L’échappée est belle pour Cyfac International, abréviation de CYcles Fabrication Artisanale de Cadres. Créée en 1982 par Francis Guillon, ancien coureur amateur, la société a construit sa réputation dans les pelotons professionnels. Alors directeur sportif, Cyrille Guimard fut un bon client. Laurent Fignon cassa son vélo à l’entraînement, trois jours avant Milan-San Remo. Cyfac lui refabriqua un cadre et le champion français gagna la course… Lire la suite »
De l’or dans les doigts
Sylvain Bulot avec l’une de ses pièces destinée à un client russe fortuné.
(Photo NR)
Sylvain Bulot dessine et réalise des meubles en marqueterie d’art. L’excellence à l’état pur.
Sylvain Bulot ne l’a pas volé, ce label Patrimoine vivant. Dans ses ateliers de Richelieu, il conçoit ou restaure des pièces uniques, les exporte à 80 % en Europe et au Moyen-Orient pour des clients fortunés. Son travail a un prix. Formé à l’ébénisterie option marqueterie, il fait la rencontre d’un ancien restaurateur du château de Versailles qui l’initie aux meubles du XVIIe et XVIIIe siècle pendant deux années. Lire la suite »
“ Les médiocres ont pris le pouvoir… ”
Le philosophe québécois Alain Deneault pense que le système encourage l’ascension des acteurs moyennement compétents au détriment des autres.
« Le mot Médiocrité est en français le substantif désignant ce qui est moyen, tout comme « supériorité » et « infériorité » font état de ce qui est supérieur et inférieur. Il n’y a pas de « moyenneté ». Mais la médiocrité désigne le stade moyen en acte plus que la moyenne. Et la médiocratie est ce stade moyen hissé au rang d’autorité. »
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Profession : restaurateur d’avions
Patrick Siegwald est le seul homme en France à redonner vie aux vieux coucous, dans son atelier d’Orbigny. Notre coup de cœur de ce dossier sur le label Entreprise Patrimoine Vivant.
Patrick Siegwald, ici à côté d’un Sopwith Camel, chasseur anglais de la Première guerre mondiale : « J’ai du travail pour 7 ans au moins… ». (Photo NR).
Deux hangars plantés au milieu de nulle part, à quelques battements d’ailes d’Orbigny, aux confins de l’Indre-et-Loire, de l’Indre et du Loir-et-Cher. Nous sommes dans le hameau du Pallis, bordé par une piste d’aviation en plein champ, chez Patrick Siegwald, l’un des trois restaurateurs d’appareils volants au monde et unique référence en France. Et lorsque les portes coulissantes s’ouvrent, apparaissent ces vieilles machines sur leur table d’opération : ici un Stampe, vénérable avion de la Patrouille de France dans les années Cinquante, là un Sopwith Camel, célèbre chasseur britannique de la Première guerre mondiale et ce Caudron Aiglon de 1934 dépouillé de son moteur. Comme un oiseau sans ailes. Lire la suite »
Sébastien Forest, prêcheur de la nouvelle économie
Sébastien Forest : « J’investis dans des startups essentiellement tournées vers le numérique… ».
Sébastien Forest a créé AlloResto.fr alors qu’il était encore étudiant. Fortune faîte, l’entrepreneur investit dans les startups.
Dans la famille Forest, je voudrais le petit-fils… Comme son père Jean-Michel et son grand-père Jean-Louis, Sébastien aurait pu tout à fait faire une brillante carrière dans la presse. Mais le jeune homme a préféré suivre des études en sciences économiques car littéralement habité par l’envie de créer son entreprise. « Je devais avoir 14 ans. Je suis rentré d’un voyage scolaire en Angleterre avec l’idée d’ouvrir une boutique de nougatines Daim, très répandue à Londres… » se souvient-il. Il attendra dix ans avant de franchir le pas et de lancer AlloResto.fr Lire la suite »
Les comités d’entreprises fêtent leurs 70 ans
Ils sont le produit d’une longue histoire entre patronat et syndicats. Au-delà de leur rôle social et culturel, ils contribuent à la vie de l’entreprise.
Les CE n’ont pas seulement vocation à relayer la culture dans l’entreprise. D’autres y ajoutent une dimension solidaire. (Photo NR)
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises. L’article 8 du préambule de la Constitution datée du 27 octobre 1946 posait clairement les fondations des comités d’entreprises. Cinq ans auparavant, des comités sociaux d’entreprises étaient apparus dans la Charte du travail. Lire la suite »
“ Une extension de l’action des syndicats… ”
Le directeur du Master Juriste d’entreprise de l’université, Vincent Roulet, rappelle les fonctions des comités d’entreprise et ses enjeux politiques.
Vincent Roulet : « les CE ont aussi un rôle de paix sociale dans l’entreprise. »
(Photo NR)
À Tours, on a des moyens…
Le comité d’œuvre sociale est le plus grand, en terme de subventions et d’adhérents. Point d’orgue des événements proposés : l’Arbre de Noël.
En périodes de fêtes, le local ne désemplit pas.
(Photo NR)
Les – grandes – collectivités n’ont pas de comité d’entreprise mais un « COS », comité d’œuvre sociale. Celui de Tours est le plus important du département. Lire la suite »