Joué à plus courte échelle
La seconde ville du département chouchoute ses quelque six cents agents et retraités, mais dans une organisation différente.
Des réductions de 40 % accordées dans une bijouterie à des moyennes de – 10 % pour les sorties, loisirs, les équipementiers automobiles ou d’électroménager : les agents jocondiens profitent bien de leur comité des œuvres sociales, qu’ils soient titulaires ou contractuels, stagiaires, retraités, personnes sous contrat de droit privé et au personnel en situation de détachement au sein de la Ville, Lire la suite »
En web intermédiaire
Didier Barbeau a créé des catalogues de prestations sur internet pour les comités d’entreprises. Visibles dans toute la France.
Voilà plus de dix que Didier Barbeau s’est installé sur la toile avec comitedentreprise.info. Dix ans de catalogues renouvelés au gré des modes face à des comités d’entreprises, amicales et autres centres action sociale attentifs aux prix et aux modes. Lire la suite »
Ici, on parle de bénéficiaires
Structurellement, rien ne semble avoir bougé depuis 70 ans dans la branche industrie électrique et gazière et sa caisse mutuelle d’action sociale. Et demain ?
Une grosse machine et un moteur qui résiste au temps qui passe. La caisse mutuelle complémentaire d’action sociale (CMCAS) des électriciens et des gaziers perpétue le modèle voulu par le Conseil National de la Résistance en prônant notamment « la participation des travailleurs à la direction de l’économie ». La CMCAS Tours-Blois fédère derrière elle 21.000 bénéficiaires, moitié actifs, moitié pensionnés. Elle tire ses dotations du 1 % perçu de la vente d’énergie au client final (compteur), soit pour les deux entités tourangelles, la bagatelle de 800.000 euros. Lire la suite »
Dirigeant : la solitude du coureur de fond
La prise de décision est un exercice complexe, quelles que soient les situations. Quand solitude et partage amènent leur part de solutions…
La prise de décision est devenue un sujet quotidien et médiatique quand elle fait débat en politique. C’est pourtant elle qui fait avancer la société, du moins qui l’empêche de l’immobiliser et de la faire reculer. C’est du pareil au même dans l’économie. De ses nombreuses définitions, c’est ici se déterminer à entreprendre. Avancer. Se projeter. Pourtant, que d’obstacles, que de peurs parfois. Lire la suite »
Nicolas Vanier : “ Il faut bien choisir ses équipiers… »
Sur les pistes enneigées du Grand Nord, l’explorateur n’est jamais seul. Sauf quand il doit prendre les bonnes décisions par moins 50 degrés.
Voilà un homme qui n’a pas froid aux yeux. Né sous le soleil de Dakar, il a choisi d’aller tutoyer les neiges et les glaces. Lire la suite »
La prise de décision, ça s’apprend
A l’IAE de Tours, les étudiants alternent périodes en entreprise et cours magistraux. Dans les deux cas, la prise de décision est abordée. Interview de sa directrice, Patricia Coutelle.
Sciences de gestion, banque, marchés financiers, entreprenariat, management de la qualité et des projets, ressources humaines, communication, audit d’entreprises internationales : les secteurs professionnels auxquels sont préparés les étudiants de l’IAE de Tours leur demanderont beaucoup de prises de décisions comme autant de prises de risques. Ils y sont préparés. Lire la suite »
Le passe muraille des ex Michelin
Thoai Phong Nguyen a inventé les ateliers de transition professionnelle. À Tours, il prend le temps de faire tomber les résistances au changement.
Ce que je fais aujourd’hui, c’est la combinaison parfaite entre mon parcours et mes origines… » Thoai Phong Nguyen parle pour la première fois depuis que Michelin lui a demandé de monter des ateliers de transition professionnelle il a deux ans. Il ne mettra pas l’exemple tourangeau en avant. Car le travail n’y est pas terminé dans les locaux de l’ex-imprimerie Mame. Et c’est a priori la direction de Clermont qui communiquera. Le directeur du Cabinet Transformations se raconte, pour mieux faire comprendre les stratégies qui l’animent. Lire la suite »
Guilhem Chéron, d’abord un homme de goût
Ce Tourangeau a créé “ La Ruche qui dit oui ”, communauté d’achat direct auprès de producteurs locaux. Il fonde une école de “ payculteurs ” pour relancer l’agriculture.
Mangez moi, mangez moi, mangez moiii… Sur une musique répétitive, ce spot publicitaire des années 2000 ventait les mérites des légumes surgelés et en conserves. Quinze ans après, le voici balayé par la vague du « manger mieux », incarnée par les circuits courts entre consommateurs et petits producteurs. Guilhem Chéron en est l’un des contributeurs où, plus précisément, le designer et architecte. Diplômé de l’École nationale supérieure de création industrielle, le jeune homme s’est un jour envolé pour Cuba pour concevoir un restaurant végétarien avec des élèves dans une approche esthétique. Puis il va plus loin, en s’intéressant aux menus et conçoit des moules pour la présentation des plats. Designer de l’alimentation ! Voilà un métier qui lui sied. Sa carrière ne fait que commencer…
DOSSIER : Une filière bois en dents de scie…
Si la ressource est bien là, son exploitation et sa transformation sont sources de brûlots dans l’interprofession. Regards sur la couleur de la fumée…
C’est d’abord un « flash-back », un retour en arrière qui traduit une crise ou une mésentente : la vente de bois de l’Office national des forêts était attendue de pied ferme, le mois dernier, à Lamotte-Beuvron, en Loir-et-Cher. 72.000 m3 de bois, dont 32.000 m3 de chênes – d’une valeur de 6 millions d’euros selon l’ONF – étaient proposés au catalogue. Mais, à l’ouverture du marché, une dizaine d’exploitants forestiers constitués en Collectif de protection de la filière bois créé la veille, ont fait irruption sur l’estrade pour protester contre la nouvelle réglementation européenne qui impose désormais une première transformation du bois de chêne sur le sol européen. « Nous sommes contre ce label qui interdit l’accès des exploitants forestiers au chêne », a martelé son président, David Caillouel, au vu de ce qu’il estime « mettre en péril nos entreprises et la filière bois ».
“ Il y a pénurie d’apprentis bûcherons… ”
Exploitant forestier à Cléré-les-Pins, Didier Cognard regrette une main-d’œuvre de moins en moins qualifiée. Focus sur une profession difficile.
Impossible de la manquer. À la sortie de Cléré-les-Pins en direction de Château-la-Vallière, l’exploitation de Didier Cognard se fond dans le paysage forestier. C’est là que le solide bûcheron a créé son entreprise. Il a bien tenté de reprendre la ferme familiale mais « comme elle était petite, je me suis vite aperçu que je ne m’en sortirai pas. Je suis parti de zéro… ».