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A Noël, offrez du vin, produit de manière durable dans les vignes proches de chez vous. Ou à la rigueur, vendu avec le sourire et le conseil par un caviste professionnel.

Vous ferez ainsi un geste beau pour la planète, l’emploi et les paysages. Et l’éducation au bon goût.

Vous pouvez aussi décider de déboucher ces bouteilles vous-même, pour le repas du réveillon ou du déjeuner de Noël. Sous le sapin ou sur la table, voici donc quelques suggestions de vins de Loire qui sont autant de coups de coeur (mais y en a beaucoup d’autres).

Un seul impératif : dormez sur place. C’est ça ou du jazz.

vins noel

Pour l’apéro. Fines bulles rosé brut, en aoc touraine chez Anne-Cécile Roy du domaine des Roy. Ou crémant de Loire de Cyrille Sevin, sur le terroir de Cheverny. Ou encore l’étonnant Romo verde, une cuvée perlante, 100% cépage romorantin, élaborée par Brendan Tracey.

Avec les huîtres. Muscadig Breizh, le plus breton des muscadets, du domaine du Haut Planty

Avec du foie gras. Rien, je n’en mange pas !

Sur un plat de poisson en sauce. Oneiros, sauvignon de la vallée du Cher, du domaine Sauvête (2010 s’il en reste).  Sinon, cour-cheverny cuvée « Les sables » de Philippe Tessier. Valable aussi pour une volaille à la crème.

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Sur un plat de tendre agneau bio, un canard rôti ou une côte de boeuf grillé. L’Enfant terrible, anjou rouge de Nicolas Reau (profitez de ses portes ouvertes du 19 au 21 décembre, sinon c’est pas facile à trouver). Ou Illuminations, beau cabernet franc de Bourgueil de Laurent Herlin.

Avec une viande rouge en sauce ou un gibier. L’Improbable, 100 % pineau d’Aunis du coteau du Vendomois de Patrice Colin. Ou Louis de la Saussaye, cuvée de cheverny rouge de Laura Semeria au domaine de Montcy.

Si vous avez encore faim pour les fromages, vous finirez les bouteilles de blanc sur les petits chèvres de votre coin.

Et pour les desserts, reprenez des bulles. Ou un bon café !

Si vous devez prendre le volant (il en faut parfois un), oubliez tout ça et découvrez le pétillant de sureau de Cyrille Sevin, et le jus de raisin du domaine des Roy. 100 % fruité, 100 % sans alcool.

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François Hadji-Lazaro, l’ex Garçon Boucher était samedi dernier à Blois pour un  concert avec Pigalle.

Et le lendemain, tranquillement, on l’a croisé un verre à la main, dans les allées du salon Les Vins du coin, pour déguster quelques cuvées de ces vins « nature » qu’il apprécie depuis longtemps.

Je ne résiste pas au plaisir de vous aiguiller vers cette très belle interview, réalisée par Antonin Iommi-Amunatequi, pour Rue 89 :« Le régime spécial du chanteur de Pigalle : bonne bouffe, vin naturel et aucun sectarisme »

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A noter si ce n’est déjà fait sur vos tablettes (numériques), l’adresse du blog d’Antonin, No Wine is innocent… C’est pertinent, souvent drôle et toujours très bien écrit !

 

 

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Samedi 6 et dimanche 7 décembre à Fossé près de Blois (Loir-et-Cher), l’association Les Vins du coin fête ses dix ans avec un salon grand format et un concert de rock.

Grâce aux vignerons engagés dans cette association, les consommateurs ont appris à découvrir, goûter, aimer et défendre des vins produits en bio et en vinification naturelle, que l’association résume en deux mots : Honnêtes et buvables.

Dans la NR de ce vendredi,  regards croisés d’un « ancien « et d’un « nouveau » sur la place des vins « nature » et son évolution pendant ces dix dernières années.

vins coin

Et on n’oublie pas le concert Rock en vins, avec François Hadji-Lazaro et La Voie Johnson !

 

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Le festival de bande dessinée de Blois, bd Boum, déroulera sa 31e édition du 21 au 23 novembre 2014.

L’invité d’honneur en sera Etienne Davodeau, lauréat du grand prix de l’an dernier, le Grand Boum comme on dit ici. Et on connaît pas mal d’amateurs de vins « honnêtes et buvables » des bords de Loire qui iront se faire dédicacer « Les Ignorants ».

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Ceux parmi les amoureux du vin qui n’ont pas encore tourné ces pages pourront aussi se rattraper. En s’offrant pour Noël cette très belle histoire, où Etienne le dessinateur de bd découvre l’univers de Richard, le vigneron en biodynamie, et vice-versa.

Et pour rester dans le ton,  la cuvée spéciale bd Boum, offerte aux auteurs participants, sera cette année, nous dévoile La Nouvelle République, un cheverny de Laura Semeria, du Domaine de Montcy. Raisins bio et vinif’ naturelle, pour un festival léger et digeste !

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A quoi servent les cépages rares ?

C’est la question que pose le site Winetourisminfrance, avant de lister les dix bonnes raisons de s’intéresser aux cépages rares, méconnus, oubliés, ou modestes…

grappes

Des cépages rares qui risquent chaque jour de disparaître. Notamment ici, dans nos vins du val de Loire, sous les coups de boutoir des tenants de la « simplification », qui voudraient ne voir dans nos vins blancs qu’une seule grappe de sauvignon.

Des vignerons heureusement résistent, et font de ces cépages modestes une palette de plaisirs diversifiés. Emile Hérédia et le pineau d’Aunis, Philippe Tessier et le romorantin, et d’autres que je vous présenterai au fil de ce blog.

Ce serait bien qu’un jour, les Rencontres des cépages modestes, qui viennent d’avoir lieu dans l’Aveyron, soient organisées ici, dans les vignobles de Loir-et-Cher. Histoire de montrer à l’AOC Touraine un autre chemin que celui de l’industrie viticole de masse, tristement sans histoire.

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Les Vins du coin, c’est une association de vignerons de Loir-et-Cher qui font :

  •  des beaux raisins bio
  •  des beaux vins naturels
  •  des salons où ça rigole pas mal

Et pour leurs 10 ans, tous ces mauvais garçons et ces vilaines filles ont décidé de s’offrir un garçon boucher. Le plus costaud, au milieu !

garçons bouchers

Heureusement, François Hadji-Lazaro a depuis cette époque (que les moins de 20 ans…) laissé tomber la bière pour le vin, et en particulier le cheverny rouge du Clos du Tue-Boeuf (ben oui) de Thierry et Jean-Marie Puzelat.

Parmi les réjouissances et libations prévues pour ces 10 ans, on peut donc de suite noter le concert Rock en vins, samedi 6 décembre au Chato’Do de Blois, avec François Hadji-Lazaro et son groupe Pigalle.

En première partie, deux vignerons du coin délivreront leur rock-punk-garage qui sent le soufre (satanique) interdit dans leurs cuves : les nommés Brendan Tracey et Pascal Simonutti de l’infernale Voie JohnSon.

> Pour réserver, c’est là !

Les 10 ans des Vins du coin, c’est aussi un salon plus grand et plus fou que d’habitude, les 6 et 7 décembre prochains à Fossé près de Blois. Avec tout un tas de vignerons d’ailleurs invités par leurs potes de Loir-et-Cher.

Pour en découvrir un peu plus chaque jour, rendez-vous sur la page Facebook des Vins du coin !

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C’est une initiative des AOC cheverny et cour-cheverny ; une vidéo en « motion design » (des dessins animés avec une voix off) pour expliquer, en quatre minutes, le processus de production du vin, depuis les travaux dans la vigne jusqu’à la mise en bouteille.

C’est vraiment original, et sans doute une première du genre ! Même si le commentaire off est parfois un peu trop dense et rapidement débité…

Je vous laisse le découvrir !

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Sur cette parcelle de côt Garnon (*), plantée il y a deux ans au sommet d’une douce butte, Florence Veilex a décidé de labourer les sols. Un test sur deux hectares d’une technique surtout utilisée en viticulture bio, ce que le Domaine de la Chapinière, à Châteauvieux (Loir-et-Cher), n’est pas.

« Tout ne me plaît pas dans le bio, notamment l’utilisation massive du cuivre, explique la vigneronne, mais je ne suis pas dogmatique ni sectaire. Terra Vitis, où je suis très engagée, la bio ou la biodynamie, les outils sont différents, les implications économiques aussi, mais l’important, c’est de faire évoluer l’agriculture traditionnelle. »

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Florence Veilex a eu le déclic à la quarantaine, après une carrière dans l’informatique.

La liberté et l’entreprenariat sont les deux moteurs de Florence Veilex. « A 15 ans, je rêvais de reprendre une ferme, mais j’ai fait des études de maths et d’informatique, travaillé à Grenoble, puis à Paris. »La quarantaine sonnant, l’envie d’être son propre patron la taraude, mais de quoi ?

Le déclic se fait à la faveur d’une discussion avec un ami de la vallée du Cher, à propos d’un domaine dont l’exploitant venait de décéder. « Tout à coup, je me suis dit, et si je rachetais ? se souvient Florence, je ne l’ai pas fait pour celui-là, mais à cet instant, j’ai su que c’était vraiment ce que j’avais dans le ventre ! »

En 2003, le domaine est trouvé, 13 hectares en AOC touraine, et un chai appartenant à Yves Barras à Châteauvieux, qui prend sa retraite. Dans la foulée, la quadragénaire reprend le chemin de l’école, pour un BTS viticulture-œnologie à Amboise « où j’ai tout appris ». Elle double la taille du domaine, qui occupe trois salariés et demi aujourd’hui, et lance les travaux du caveau dès 2004.

Dans son projet, Florence Veilex sait que l’œnotourisme prendra une part importante, récemment étoffée d’une activité équestre et d’expositions artistiques.

Quant aux vins, sauvignon tout en finesse ou cuvée spéciale de côt Garnon élevée sur lies en fût, elle en revendique totalement la maternité : « Je ne fais que des vins que j’aime boire, sinon je ne saurais pas les vendre ! »

(*) Une sélection des meilleurs pieds, dite « massale », que l’on doit à Hugues Garnon, pépiniériste de Châteauvieux.

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Importé près de Romorantin – très exactement au « clos de Beaune », sur la route de Pruniers-en-Sologne – où François 1er pensait faire construire son château, c’est finalement sur les terres autour de Chambord que ce cépage blanc venu de Bourgogne prend racine. Et s’y acclimate si bien qu’il devient, sous le nom de romorantin, l’un des plus répandus.

romorantin

Cépage romorantin

 

Le cépage de François 1er a toutes les qualités : rustique, peu sensible aux maladies, il est facile à cultiver. Parce qu’il pousse surtout dans des sols sableux, il échappe au terrible phylloxéra.

« Et quand les vignobles ont été replantés avec des hybrides, le romorantin n’a pas été arraché, parce qu’il était lui aussi productif et qu’il présentait une acidité naturelle assez élevée, intéressante pour les coupages qui se pratiquaient à l’époque » détaille Philippe Tessier, vigneron bio à Cheverny.

Dans les années 60 cependant, la concurrence de cépages tels que le pinot noir, le gamay et le chardonnay menace le romorantin sur ses terres.

Mais c’est surtout le sauvignon qui manque d’avoir sa peau ! « Considéré comme plus aromatique, plus intéressant, il provoque beaucoup d’arrachages de romorantin, notamment à Fougères et Sambin. Dans les années 70, la situation devient critique, on arrive à 60 hectares plantés, guère plus. »

Heureusement, une poignée de vignerons se mobilise : Bernard Cazin, Marcel Gendrier, Christian Tessier sont de ceux-là, qui travaillent à la renaissance du romorantin, en adoptant une démarche de qualité.

La consécration vient en 1993 avec l’AOC cour-cheverny, exclusivement dédiée à ce cépage, « qui avait démontré son caractère bien à part, commente Philippe. C’est un vin qui mérite un élevage long pour s’affiner. Mais il a une vraie texture en bouche, de la puissance, et un potentiel de garde important ».

Ph Tessier

Philippe Tessier et sa cuvée « Porte dorée » AOC cour-cheverny

Ainsi la cuvée « La Porte dorée » 2009, issue de vignes de 40 à 80 ans, vinifiée en fûts sur lies pendant un an, puis assemblée encore un an en cuve avant la mise en bouteille, a-t-elle « 7 à 8 ans devant elle sans problème, voire plus ».

Vin de gastronomie, le cour-cheverny séduit les amateurs avertis. Fruit d’un cépage royal, produit en Sologne et nulle part ailleurs au monde…

> Bonus vidéo : Philippe Tessier, pendant les vendanges 2014

>>> Domaine Philippe Tessier

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chemin vignes

 Il était une fois…
Des vignes : pineau d’Aunis des côteaux du Vendômois, une parcelle historique plantée en 1890. Romorantin, cépage du roi François 1er, désormais seul au monde autour de son château de Chambord. Côt, sombre et taiseux, mûrissant lentement sur les pentes du Cher, gamay à l’exubérance contenue. Mais encore sauvignon des terres à silex, menu pineau confidentiel…

 Il était une fois…
Des vignerons : Patrice Colin, huitième génération dans le Vendômois, les Puzelat du Clos du Tue-Boeuf, planté depuis Henri III, Hervé Villemade à Chitenay dans le domaine créé par son grand-père, enfant de l’assistance publique de Paris…
Mais aussi Emile Hérédia, photographe jusqu’en 1999, Cyrille Sevin, ex-prof de maths…

 Il était une fois… Des vins : Buisson Pouilleux, Touraine Cendrillon, Vilain Petit Rouge, SuaVignon,.. qui gazouille, Verre des poètes, Gamay sans Tra-la-la…

Il était une fois… « Le chemin des vignes, vallée de la Loire », 230 pages de rencontres, de paysages, d’histoires au fil du fleuve royal et de ses vignobles, du muscadet à l’Auvergne, en passant par nos côteaux du Vendômois, Cheverny et Cour-Cheverny, Touraine de la vallée du Cher et de Mesland.

Il était une fois… La vallée de la Loire.

Pas un guide. Ou plutôt si, mais de l’espèce amicale, qui raconte des histoires, propose des rencontres, partage des coups de coeur, témoigne des coups durs aussi.
Portraits, fiches techniques, dégustations, bonnes adresses : riche comme une encyclopédie, précis comme un dictionnaire, ce livre chaleureux, étonnant, se lit comme un roman.

«Le chemin des vignes, vallée de la Loire» (19, 90 euros, éditions Sang de la terre) est une production de l’excellente équipe de la revue Le Rouge et le Blanc. Une revue trimestrielle, sans publicité, réalisée avec rigueur et passion par de vrais amateurs de vin, vendue sur abonnement.

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