Les enjeux de la dernière ligne droite selon Frédéric Dabi de l’Ifop
De manière quotidienne, l’Ifop mesure le poids des candidats à la présidentielle et le rapport des électeurs à différentes questions de la campagne. Sur la page d’accueil, des courbes montrent sur le moyen terme l’évolution des » cotes » des différents candidats et mesure leurs progressions ou leurs reculs.
Présidentielle 2012 : l’enjeu européen par Olivia_Augis
Les candidats à l’élection présidentielle ont jusqu’au 16 mars pour déposer au Conseil constitutionnel la liste de leurs 500 parrains. Condition sine qua none pour pouvoir se présenter.
Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, directeur du département opinion et stratégies d’entreprise a donné à la Nouvelle République ses refléxions alors que la dernière ligne droite de la campagne s’amorce.
> Le temps de l’égalité médiatique.
« Cela peut favoriser des petits candidats qui auront une plus forte exposition médiatique. On se souvient de l’exemple d’Olivier Besancenot qui avait explosé en 2002 alors qu’il était pratiquement inconnu et qui avait fini la campagne à pratiquement 4,5 % devant Alain Madelin et Robert Hue, à l’époque. Et on sait très bien que ce moment de campagne officielle d’égalité de traitement entre les candidats, se sont des moments difficiles pour les principaux favoris qui voient leur score s’éroder, s’élimer.
Maintenant, ce rapport de force électoral ne bouge guère. On a eu un rapprochement de courbes la semaine dernière, un “ re-rapprochement ” ces derniers jours entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. Mais on est encore sur un rapport de force qui est inédit sous la Ve République où le président sortant, le tenant du titre, ne fait pas la course en tête. Ce n’était jamais arrivé, y compris à Giscard-d’Estaing qui a fait toute la campagne de 1981, dans les enquêtes et le jour du vote, en tête au premier tour. «
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Humour et politique : les candidats qui font rire
A défaut d’obtenir leur ticket pour la grande finale du 6 mai 2012, quelques candidats peuvent déjà se vanter d’être parmi les finalistes… des prix Humour et politique décernés par le Press Club. Les premières phrases de la sélection 2012 ont été dévoilées lundi. En 2011, Nathalie Arthaud, François Bayrou et François Hollande avaient gagné leur place au panthéon des candidats qui font rire (et c’est déjà ça).
Le – 2012 – est plébiscité sur internet
Internet étant devenu un outil essentiel dans une campagne politique, les sites des candidats à la présidentielle de 2012 ont fleuri ces dernières semaines. La configuration la plus populaire demeure le nom ou le nom et le prénom du candidat accolé à 2012.
Cette combinaison est utilisée jusqu’à présent par neuf candidats déclarés : Christine Boutin, Jacques Cheminade, Jean-Pierre Chevénement, Eva Joly, Patrick Lozès, Marine Le Pen, Nicolas Miguet, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou.
Les candidats : François Hollande, Parti socialiste
Elu à l’issue du second tour des primaires socialistes, le 16 octobre, François Hollande est le candidat officiel du Parti socialiste. Une consécration après un parcours de trente-deux ans au sein du parti.
Né le 12 août 1954 à Rouen, François Hollande a suivi une formation universitaire solide. Il est à la fois licencié de droit, diplômé d’HEC et de l’Institut d’études politiques de Paris. Il fait partie de la promotion Voltaire de l’Ena.
Il fait ses premiers pas en politique à l’Unef, puis en présidant le comité de soutien à François Miterrand de l’école HEC. Il fait partie des personnes qui comptent au Parti socialiste, dès son adhésion en 1979.
Livres : L’itinéraire secret de François Hollande, vu par Serge Raffy
Des chemins de l’enfance à la croisade présidentielle, la vie de François Hollande ressemble à un long fleuve sinueux. Le journaliste Serge Raffy, qui le saisi à peine sorti du berceau, à Rouen, et le suit jusqu’aux premiers jours des primaires socialistes, nous invite à suivre son « Itinéraire secret », dans un livre éponyme.
Vu d’ailleurs : la victoire de François Hollande à la primaire
La presse internationale a également couvert l’investiture de François Hollande à l’issue de la primaire socialiste. Et les médias étrangers l’ont tout de suite désigné comme le rival de Nicolas Sarkozy en pointant leurs différences.
Le Guardian consacre l’éclatante victoire de « M. Tout le Monde ». Pour le quotidien britannique, la nomination de François Hollande comme candidat du Parti socialiste est clairement un contrepoint à Nicolas Sarkozy « qui sera toujours associé pour son amour des montres bling-bling, sa Rolex à 75.000 € et ses amis millionnaires ».
Un monsieur Tout le Monde qui selon le Guardian aurait plus que toutes ses chances. Le journal rappelle les difficultés dans les sondages de Nicolas Sarkozy estimant quasi insurmontable « la haie à franchir » pour le président sortant qui, en plus, s’est fait des ennemis dans son propre parti et pour lequel « avoir bombardé la Libye » ou même « sauvé l’euro » n’y changeront rien.
Un monsieur Tout le Monde qui devra notamment affronter Nicolas Sarkozy lors d’un débat. Comme Ségolène Royal, précédente candidate des socialistes en 2007. Sur cette vidéo, François Hollande réagit à ce débat. Comme une anticipation de ce qui l’attendra peut-être entre les deux tours.
Livres : Repenser l’Etat
Aux éditions Seuil, Philippe Aghion et Alexandra Roulet livrent leur vision d’un nouvel état. Pour le professeur d’économie à Harvard et à l’École d’économie de Paris, le débat actuel sur le poids de l’État face à l’économie mondialisée ne doit pas se situer seulement sur le plan « plus d’État » ou « moins d’État ».