19 déc 2011
mariellaesvant

Humour et politique : les candidats qui font rire

A défaut d’obtenir leur ticket pour la grande finale du 6 mai 2012,  quelques candidats peuvent déjà se vanter d’être parmi les finalistes… des prix Humour et politique décernés par le Press Club. Les premières phrases de la sélection 2012 ont été dévoilées lundi. En 2011, Nathalie Arthaud, François Bayrou et François Hollande avaient gagné leur place au panthéon des candidats qui font rire (et c’est déjà ça).

Le Press club a décerné ses prix Humour et politique 2011.

Le Press Club a rendu public le premier lot de sa sélection 2012 des « petites phrases » les plus drôles lâchées – volontairement ou non – par les politiques. Pas de présidentiable nominé mais la présidentielle est bien là, dans – presque – toutes les bouches.

Celle de Jean-Christophe Lagarde par exemple. Le président du Nouveau centre, a été sélectionné pour ses railleries suite aux faibles intentions de vote attribuées à Hervé Morin… pourtant candidat du même parti : « 0% pour un fromage, c’est bon pour la santé mais pas pour un sondage présidentiel ».

On trouve aussi une incise de Ségolène Royal, avant sa sortie de route au premier tour des primaires : « Ce n’est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage » en 2012, pérorait celle qui espérait encore briguer l’Elysée pour le PS.

Une mention spéciale pour Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée, qui se fait violence pour égaler le mordant de ses camarades à l’égard du PS : « Le socialisme, c’est vraiment une île au milieu des terres ».

En 2011, trois des candidats à la présidentielle avait été cités parmi les finalistes :

Nathalie Arthaud, candidate deLutte Ouvrière, à propos de la présidentielle :

François Bayrou, candidat du Modem… à propos de ses camarades centristes :  


Et François Hollande, candidat du PS, à propos de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche :

C’est Laurent Fabius qui avait remporté le Grand prix avec une réflexion qui pourra peut être apporter un peu de chaleur aux candidats quand ils essuieront le feu médiatique :  « Mitterrand est aujourd’hui adulé, mais il a été l’homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d’espoir pour beaucoup d’entre nous ».

 

 

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