Arbocenre en veille de la profession
L’association des professionnels surveille et accompagne la gestion de nos forêts. Rencontre avec son délégué général, Éric de la Rochère.
Le bois énergie sur des charbons ardents
Créée en 1995 par Jean-Frédéric Choux, l’entreprise Sovi Forêt Énergie illustre à son échelle l’évolution de la filière dans la région.
À l’origine, la société concentrait principalement ses activités dans l’exploitation et le négoce de bois pour les scieries et l’industrie. « La tempête de décembre 1999 a bouleversé la donne. C’est à partir de ce moment-là que nous nous sommes diversifiés vers le bois de chauffage », raconte Jean-Frédéric Choux, ancien élève du lycée national du bois de Mouchard dans le Jura. Dans les années 2000, la hausse des cours pétroliers a amplifié cette nouvelle orientation.
Patrick Findeling, l’âge des honneurs
Le P-DG du groupe Plastivaloire vient d’être fait chevalier de la Légion d’honneur. Avec ses enfants, il prépare sa relève.
Il est aujourd’hui le pape de la plasturgie. Il règne sur un empire de 5.000 collaborateurs, 500 millions de chiffre d’affaires, coté en bourse, classé dans les 242 plus grandes entreprises françaises, reçu récemment à l’Élysée pour le prix de l’Audace 2015. Que de chemin parcouru depuis le début des années 70. Le jeune Patrick Findeling, natif de Monts, achève alors péniblement ses études : bac technique, DUT de gestion, maths physique. Il vient de servir sous les drapeaux comme chauffeur de colonel, à Tours. Il rentre dans la “ boîte ” familiale, l’Atelier tourangelle de plastique, créée par son père. Dans son ombre, il prend vite du galon. Il épouse France, sa fiancée.
Elle ouvre ses portes en toute “ franchise ”
Pour la 6e année consécutive, la Fédération française de la franchise organise, en partenariat avec les chambres de commerce et d’industrie, la « semaine pour entreprendre en franchise ». Témoignage de Frédérique Yvonnet.
Responsable de l’agence Shiva, Frédérique Yvonnet a opté pour le système de la franchise lorsqu’elle a décidé de devenir entrepreneur. Elle fait partie des quelques « ambassadeurs » qui, en Indre-et-Loire vont ouvrir les portes de leur entreprise au public entre le 5 et le 11 octobre. Point commun : ils sont tous franchisés. L’objectif est clair : il s’agit de susciter des vocations.
EDITO : Qu’importe la lignée pourvu qu’il y ait la réussite
DOSSIER Les produits manufacturés champions à l’export
Troisième département exportateur de la région, l’Indre-et-Loire voit en l’international comme une échappatoire de sortie de crise.
C’est l’agence Coe-Rexecode qui le dit : « Dans un contexte de net ralentissement du commerce mondial, les exportateurs français parviennent difficilement à tenir leurs positions. La part des exportations françaises de marchandises au sein de la zone euro est retombée sur son niveau bas de la fin 2014 ». En Indre-et-Loire qui suit cette tendance, les chiffres du commerce extérieur sont quasiment ceux enregistrés en 2008, « année de référence » pour les enseignants chercheurs en économie de l’univerité François-Rabelais de Tours. Notre département pointait l’an dernier au troisième rang exportateur derrière le Loiret et l’Eure-et-Loir, mais équilibre parfaitement sa balance commerciale (import-export) autour de 3,2 milliards d’euros.
“ Les douanes soutiennent la compétitivité ! ”
Pour gagner à l’international, l’administration propose des solutions douanières spécifiques. Explication de Bernard Petit
Quelles sont les missions des douanes auprès des entreprises qui exportent ?
Bernard Petit : « Tout d’abord, nous parlons d’exportation quand les marchandises s’en vont dans les pays tiers et d’expédition lorsqu’elles partent vers les pays de l’Union européenne. Nous exerçons un rôle de contrôle avec notre brigade d’intervention souvent visible aux péages autoroutiers. Il existe en effet des restrictions de circulation pour des produits pouvant présenter des dangers pour la santé et la moralité : les stupéfiants, les armes, les animaux protégés par la convention de Washington, les contrefaçons… »
Bientôt un Master en économie internationale
Directeur du département Économie à l’université de Tours, Daniel Mirza annonce la création d’un nouveau Master à Tours et Orléans. Interview.
Comment un chercheur universitaire observe-t-il l’activité à l’export de nos entreprises ?
« Depuis quelques années et le début de la crise en 2008, les chercheurs ne regardent pas trop les données statistiques en général car ils ne sont pas représentatifs d’une activité normale. On prend donc des gants… Pour nous, 2007 est l’année de référence. Un chercheur en commerce international s’intéresse aux conséquences de l’hétérogénéité des firmes avec cette question : pourquoi les uns exportent et les autres pas ? »
Et comment se comporte l’Indre-et-Loire ?