À Tours, on a des moyens…
Le comité d’œuvre sociale est le plus grand, en terme de subventions et d’adhérents. Point d’orgue des événements proposés : l’Arbre de Noël.
En périodes de fêtes, le local ne désemplit pas.
(Photo NR)
Les – grandes – collectivités n’ont pas de comité d’entreprise mais un « COS », comité d’œuvre sociale. Celui de Tours est le plus important du département.
Les fonctionnaires municipaux en profitent toute l’année et connaissent par cœur le petit local niché dans les étages de l’hôtel de ville. Très difficile à trouver pour l’étranger… Association loi de 1901, le COS est géré par une vingtaine d’administrateurs et placé sous la responsabilité de Karim Mena. « C’est une grosse machine, dit-il. Trois employées travaillent à plein-temps à la permanence ». Normal quand il faut satisfaire la curiosité et les demandes de 4.200 adhérents, dont un millier de retraités. Et les subventions suivent : 528.000 euros de Tours et, par convention de la communauté d’agglomération qui verse 95.000 euros. Le changement de majorité n’a rien modifié.
98.000 euros pour l’Arbre de Noël
Son but, fixé dans l’article 2 de ses statuts : « d’assurer aux adhérents une assistance morale et matérielle dans tous les cas particuliers où celle-ci se révèle nécessaire ; d’étudier, d’organiser et de réaliser toutes dispositions de nature à apporter des avantages sociaux collectifs ou individuels aux adhérents et à leur famille ; de contribuer par tous moyens appropriés, à la création et au développement d’œuvres sociales en faveur des adhérents intéressés, et d’assurer la gestion de ces œuvres. »
L’arbre de Noël, organisé conjointement sur deux jours, avec le conseil départemental et l’hôpital, constitue le plus grand événement de l’année. Le COS de Tours y consacre un cinquième de son budget, soit 98.000 euros dépensés en jouets, abonnements, chèques cadeaux, spectacle et goûter. Son site internet donne une idée plus complète de l’offre faite aux adhérents : un week-end à Belle-Ile au moi de mai où une sortie proposée par des partenaires tourangeaux. « Je suis à fond local, s’exclame Karim Menaa. Il est important de faire travailler nos entreprises… ».
Enfin, le COS ne possède pas de patrimoine immobilier pour les vacances. Mais il a sélectionné des campings très avantageux à la location, à la mer, la montagne ou la campagne. Ca plaît, là encore.
