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On poursuit la découverte des livres de cette rentrée littéraire avec un roman d’aventures bourré d’humour… publié aux Editions de Minuit. Non, rassurez-vous vous avez bien lu…

ARBOGAST

Avec « La méthode Arbogast », Bertrand de La Peine signe son troisième roman. Une découverte pour moi que cet auteur quinquagénaire qui enseigne le français à Mayotte.

« La méthode Arbogast » plonge le lecteur dans le quotidien de Valentin Noze, subitement et durablement bouleversé. Tout cela à cause d’un moineau et d’une chute de haut d’un bouleau…

Vous allez me dire, c’est quoi ce truc ? Un roman ! Rondement mené qui se transforme en récit d’aventures. L’air de rien, on se voit dans un film avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre.

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Rentrée littéraire/Prix Goncourt

A quelques mois du centenaire de la Grande Guerre, le palmarès, dévoilé le 4 novembre, était sans (grande) surprise.  Pierre Lemaitre, écrivain du roman noir, a remporté le prix Goncourt 2013 avec « Au revoir là-haut« , longue fresque qui commence quelques jours avant la fin de la Première Guerre mondiale. Le roman, déjà un succès de librairie, s’est imposé au terme de douze tours de table des jurés.

COUV LEMAITRE

Un (long)  livre consensuel, bien mené… mais qui peine à démarrer, me semble-t-il. Moi, je l’avais  choisi parce qu’il traite d’un thème que j’aime particulièrement, à savoir la Grande guerre.

L’auteur, Pierre Lemaitre, est enseignant de littérature. La cinquantaine passée, son premier polar est édité. D’autres suivront, souvent primés.

 

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Rentrée littéraire

cvt_Le-quatrieme-mur_4962 Il fait partie de mon Top 5 des livres de cette rentrée. Et pour cause.  « Le quatrième mur » de Sorj Chalandon est un roman puissant, violent et désespéré… qui n’a finalement pas été retenu dans la short-list du prix Goncourt. Ce n’est pas bien grave…

L’ancien reporter de guerre plonge cette fois ses lecteurs dans la guerre du Liban. Qu’il a vécue dans sa chair. Ce roman, c’est un moyen pour le journaliste-écrivain de pouvoir tourner la page. Enfin. Le héros de ce roman, Georges, est le « double » de l’auteur qui a pris son deuxième prénom pour le donner à son héros.

Sorj Chalandon, dont ma consoeur Mariella Esvant, dressait un émouvant portrait ici, nous emmène dans une histoire d’emblée vouée à l’échec. Et pour cause. Il s’agit, le temps d’une représentation théâtrale d’Antigone, de Jean Anouilh, à Beyrouth, de faire cesser la guerre.

Georges a fait une promesse à Samuel Akounis, juif grec, ce metteur en scène a fui  la dictature des colonels avant de se réfugier en France. Là, il rencontre Georges, l’étudiant idéaliste. Les deux hommes se lient. Tous les deux portent dans leurs corps les stigmates de leurs engagements.

Les années passent. Les combats Alors que Samuel se meurt sur son lit d’hôpital, il demande à Georges, jeune père de famille, surveillant de collège, petit théâtreux de patronage, de mener son projet à bien : monter la pièce « Antigone » de Jean Anouilh à Beyrouth avec, pour incarner chacun des personnages, un membre des différentes communautés en guerre les unes contre les autres. Un pari fou.

Impossible ? Au nom de l’amitié et des liens de fraternité qui les unissent, Georges va accepter et se rendre à Beyrouth, au début de l’année 1982. Pour rencontrer les comédiens déjà choisis par Samuel, pour faire taire les dernières interrogations, pour repérer les lieux… et, au final, se laisser happer par une guerre qui n’est pas la sienne. Aux côtés de Marwan, son chauffeur, son guide et bientôt son ami, il touche de près la réalité de la guerre. Fratricide.

Découvrez ici une vidéo dans laquelle Sorj Chalandon raconte la genèse de son roman

Extraits

 Page 13 : « Je suis tombé comme on meurt, sur le ventre, front écrasé, nuque plaquée au sol par une gifle de feu. Dedans et dehors, les pieds sur le talus, les mains sur le ciment. Mon corps était sidéré. Une lumière poudrée déchirait le béton. Je me suis relevé. La fumée lourde, la poussière grise. Je suffoquais. J’avais du sable en gorge, la lèvre ouverte, mes cheveux fumaient. J’étais aveugle. Des paillettes argent lacéraient mes paupières. L’obus avait frappé, il n’avait pas encore parlé. Le foudre après l’éclair, un acier déchiré. Odeur de poudre, d’huile chaude, de métal brûlé. Je me suis jeté dans la fosse au moment du fracas. Mon ventre entier est remonté dans ma gorge. J’ai vomi. Un flot de bile et des morceaux de moi. J’ai hurlé ma peur. Poings fermés, oreilles sanglantes, recouvert par la terre salée et l’ombre grasse. »

Page 95 : « Antigone était palestinienne et sunnite. Hémon, son fiancé, un Druze du Chouf. Créon, roi de Thèbes et père d’Hémon, un maronite de Gemmayzé. Les trois chiites avaient d’abord refusé de jouer les “Gardes”, personnages qu’ils trouvaient insignifiants. Pour équilibrer, l’un d’eux est aussi devenu le page de Créon, l’autre avait accepté d’être “Le Messager”. Au metteur en scène de se débrouiller. Une vieille chiite avait aussi été choisie pour la reine Eurydice, femme de Créon. “La Nourrice” était une Chaldéenne et Ismène, soeur d’Antigone, catholique arménienne.

Le casting avait duré deux ans. Tous ces jeunes avaient fait un peu de théâtre, sauf Eurydice, qui n’aurait qu’à tricoter pour les pauvres de Thèbes. Sam s’était d’abord présenté comme Grec. Lui serait “Le Choeur”, voix essentielle dans le théâtre antique. Puis il s’est avoué juif. Alors il a fallu remplacer les chiites par trois autres. Et aussi la catholique, qui n’avait pas supporté cette révélation. »

Page 269 : « […] Je n’étais pas médecin, pas journaliste. Je mettais la vie en scène, mais je ne pouvais rien faire contre cette mort-là. J’ai sorti le carnet de Sam. Je ne sais pas pourquoi. Pour réapprendre un geste. Pour mettre de la distance entre le sang et moi. J’ai écrit : “Fin”. C’est tout. J’ai entouré le mot de cercles nerveux, jusqu’à ce que le papier cède.

Et puis je n’ai plus regardé. J’ai marché au milieu de la route. Marché en aveugle vers l’air libre, suivi par les pleurs, les cris, le linge séchant pour rien au soleil de septembre. »

 

 Mon avis

Un coup de poing, un uppercut. Ce roman vous prend aux tripes. Parce qu’il décrit la guerre comme personne, parce qu’il parle d’utopie collective… et de contingences qui font obstacle. Un roman fort, violent, tragique comme une pièce grecque. Le quatrième mur finit par s’écrouler. A lire absolument.

« Le quatrième mur », de Sorj Chalandon, Grasset, 19€.

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Rentrée littéraire

Voilà un livre étonnant ! « La cravate », écrit par Milena Michiko Flašar nous emmène au Japon, dans un parc. Sur un banc. Puis un second. C’est là que jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, deux hommes vont apprendre à se parler, à se connaître. Une très jolie découverte de cette rentrée littéraire !

CRAVATELe premier a 20 ans, en tout cas c’est l’âge qu’il s’est choisi. Il s’appelle Taguchi Hiro. C’est un Hikikomori. Il fait partie de ces centaines de milliers de jeunes Japonais victimes d’une pathologie psychosociale et familiale qui les coupe de toute vie extérieure pendant des mois voire des années. Un phénomène qui touche aussi d’autres pays. Ces jeunes ( souvent trentenaires, masculins et ayant subi un échec dans leur vie professionnelle) ne sont ni grabataires, ni autistes ni retardés mentaux, ils se sentent accablés par la société. Et préfèrent s’en retirer.

Ce jeune homme a fini par sortir de chez ses parents, au bout de deux ans de retrait volontaire. Sur son banc, il rencontre Ohara Tetsu. Lui est un salaryman. Chaque matin, il se rend au bureau. En tout cas c’est ce qu’il fait croire à sa femme. Deux mois déjà qu’il a perdu son emploi. Il vient au parc. Dès lors l’histoire peut commencer.

Un histoire imaginée par une auteure trentenaire qui vit à Vienne. Milena Michiko Flašar a étudié la littérature comparée ainsi que la philologie germanique et romane à l’Université de Vienne. Ensuite, elle a enseigné l’allemand à des allophones.

Suite à quelques publications réussies dans divers magazines littéraires, elle a débuté en 2008 par le recueil « Ich bin », qui contient trois histoires courtes, étroitement liées, sur l’amour et la séparation.

En 2010, a paru la nouvelle« Okaasan – Meine unbekannte Mutter », qui traite du décès de sa mère atteinte de démence. Elle a reçu plusieurs prix et bourses pour son œuvre. En 2012 son roman « Ich nannte ihn Krawatte » a été publié.

Entretemps, elle s‘est entièrement consacrée à l’écriture. « La cravate » est ainsi la traduction de ce roman, effectuée par Olivier Mannoni.

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Une histoire dépaysante à plus d’un titre. Voilà ce que je vous propose en vous faisant découvrir « La confrérie des moines volants », dernier roman en date de Metin Arditi, paru pour cette rentrée littéraire, à la fin de l’été.

Ce dernier nous propose un voyage dans le temps et dans la Russie d’antan.

MOINESAutre univers et autre contrée que le dernier roman de cet auteur né à Ankara dont j’avais parlé iciMetin Arditi vit à Genève. Ingénieur en génie atomique, il a enseigné à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Edité pendant des années chez Actes Sud, il signe chez Grasset un roman érudit qui se déroule sur plusieurs générations.

L’histoire ? C’est celle de Nikodime, un ermite. Avec une poignée de vagabonds, ce dernier va tenter de sauver les plus beaux trésors de l’art sacré orthodoxe alors pillé par le régime soviétique. Nous sommes en 1937 et la Confrérie des moines volants vient de naître. Tous ont des choses à cacher, doivent se faire oublier. Nikodime le premier. Et la jeune Irina le plonge à nouveau dans la souffrance. Il s’inflige des supplices quotidiens tout en dirigeant sa troupe hétéroclite d’une main ferme. Pour la cause de Dieu.

Plusieurs décennies plus tard, l’histoire que l’on croyait oubliée rebondit dans la vie de Mathias, photographe talentueux qui va (re)découvrir l’histoire de son propre père qui peignait des icônes et celle de son grand-mère, Irina. Enceinte,celle-ci avait  fui le régime soviétique, traversé l’Europe pour venir se réfugier en France. Avec elle, le fruit d’un amour impossible… et un lourd secret.

 

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Rentrée littéraire

 

Les romans de cette rentrée littéraire sont décidément bien riches d’histoires et de surprises. La preuve avec Jean Hatzfeld. Le romancier et ancien reporter de guerre est de retour.

Après nous avoir fait suivre le parcours épatant de Ayanleh Makeda, légende des hauts plateaux dans son précédent roman « Où en est la nuit » il nous fait vivre cette fois la guerre en ex-Yougoslavie avec « Robert Mitchum ne revient pas ». Drôle de titre, non ? Robert Mitchum est ici le nom porté par le chien…

Jean Hatzfeld, je l’ai découvert par ses écrits à propos du génocide au Rwanda. Des livres forts, poignants. Avant d’être grand reporter, Jean Hatzfeld a été journaliste sportif. Dans « Robert Mitchum ne revient pas », il peut évoquer deux pans de sa vie professionnelle.

Photo site internet Gallimard

Photo site internet Gallimard

 

Vingt ans après la guerre en ex-Yougoslavie, Jean Hatzfeld est retourné sur les lieux. L’histoire de son roman ? C’est celle de Marija et Vahidin. Ils sont jeunes, s’aiment et s’entraînent pour les Jeux Olympiques qui, en 1992, sont programmés à Barcelone. Tous les deux sont champions de tir à la carabine.  Tous les deux sont bosniaques, mais elle est serbe, son amant, lui, est musulman.

MITCHUM COUVERTURE

Ils vivent chez leurs parents dans la banlieue de Sarajevo, à Ilidza. Mais au moment du siège de la capitale, tout change. Marija ne peut pas rentrer chez elle. Les deux amants sont séparés par la guerre. Ils ne se retrouveront que des bien des années plus tard, aux JO de Sydney.

Bien vite, leurs qualités de tireurs vont être exploitées, marchandées. Chacun dans son camp. Sans pouvoir dire non. Pour garder un appartement, un chien, un semblant de vie d’avant…

Dans une ville qu’ils connaissent par coeur, ils deviendront snipers. Et si Marija poursuit son entraînement en vue des JO, Vahidin a tourné la page.

Un attentat contre une diva américaine venue prôner la paix va pourtant tout faire basculer à nouveau dans leurs destins respectifs. Marija est accusée d’avoir tiré. Elle n’a pourtant rien fait…

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Rentrée littéraire

Poursuivons notre promenade à travers les romans de cette rentrée. Cette nouvelle étape nous mène tour près dans l’univers de Jean-Philippe Toussaint, auteur chéri sur ce blog. Et pour cause. Jean-Philippe Toussaint, écrivain et cinéaste belge, sait, depuis plus de dix ans, nous tenir en haleine avec une histoire d’amour simple… et très compliquée. Celle de Marie et du narrateur.

Photo : Madeleine Santadréa

Photo : Madeleine Santadréa

 

Jean-Philippe Toussaint a publié son premier roman en 1986, « La Salle de bain ». D’autres suivront.

En 2002, il publie « Faire l’amour », premier opus dans lequel le lecteur fait la connaissance de Marie et du narrateur, et de leurs amours compliquées.

Il y aura ensuite  « Fuir » en 2005, couronné d’ailleurs par le prix Médicis et « La vérité sur Marie » en 2009, distingué par le prix Décembre. Avec « Nue », l’auteur clôt son ensemble romanesque.

NUE

Clap de fin sur l’histoire de Marie Madeleine Marguerite de Montalte ? C’est en tout cas ce que nous indique la quatrième de couverture de « Nue ». Quatre romans, quatre saisons, quatre états… Et quatre Marie, mais toujours insaisissable.

Marie, créatrice de mode en vogue, parcourt le monde au gré des collections et de son inspiration. Le narrateur( dont on sait toujours aussi peu de choses) la suit, la retrouve, la quitte, la rejoint depuis quatre romans. Sans pourtant jamais vraiment parvenir à la comprendre complètement. Marie est son tourment, son obsession et le tourbillon indispensable à sa vie.

 

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Rentrée littéraire

FABER

 

Voilà assurément l’un de mes coups de coeur de cette rentrée ! Avec « Faber, le destructeur », Tristan Garcia signe un roman puissant, contemporain et terriblement bien mené, à la manière d’un roman noir.

Tristan Garcia est un jeune homme de 32 ans, philosophe, essayiste et écrivain. En 2008, il publie son premier roman, « La meilleure part des hommes » et se voit décerner le Prix de Flore. Il est également passionné de séries, télévisées, américaines notamment.

L’histoire ? C’est celle de Medhi, que tous finiront par nommer par son patronyme, Faber. Faber, un gamin adopté dont les parents meurent tragiquement. Faber, un enfant à l’intelligence vive et grande (« elle n’a ni sol ni plafond », comme l’écrit Tristan Garcia) qui, à l’école, au collège puis au lycée va vivre une amitié très forte avec Madeleine et Basile, dans cette petite ville de province fictive qu’est Mornay. Les trois amis ont eu 20 ans dans les années 2000. Pas de quoi pavoiser semble-t-il…

Tristan Garcia écrit ainsi, en incipit puis à partir de la page 453 :

« Nous étions des enfants de la classe moyenne d’un pays moyen d’Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée. Nous n’étions ni pauvres, ni riches, nous ne regrettions pas l’aristocratie, nous ne rêvions d’aucune utopie et la démocratie nous était devenue égale. Nos parents avaient travaillé, mais jamais ailleurs que dans des bureaux, des écoles, des postes, des hôpitaux, des administrations. Nos pères ne portaient ni blouse ni cravate, nos mères ni tablier ni tailleur. Nous avions été éduqués et formés par les livres, les films, les chanson – par la promesse de devenir des individus. Je crois que nous étions en droit d’attendre une vie différente. Nous avons fait des études – un peu, suffisamment, trop –, nous avons appris à respecter l’art et les artistes, à aimer entreprendre pour créer du neuf, mais aussi à rêver, à nous promener, à apprécier le temps libre, à croire que nous pourrions tous devenir des génies, méprisant la bêtise, détestant comme il se doit la dictature et l’ordre établi. Mais pour gagner de quoi vivre comme tout le monde, une fois adultes, nous avons compris qu’il ne serait jamais question que de prendre la file et de travailler. A ce moment-là, c’était la crise économique et on ne trouvait plus d’emploi., ou bien c’était du travail au rabais. Nous avons souffert la société comme une promesse deux fois déçue.  Certains s’y sont faits, d’autres ne sont jamais parvenus à le supporter. Il y a eu en eux une guerre contre tout l’univers qui leur avait laissé entr’apercevoir la vraie vie, la possibilité d’être quelqu’un et qui avait sonné, après l’adolescence, la fin de la récréation des classes moyennes. On demandait aux fils et aux filles de la génération des Trente Glorieuses et de Mai-68 de renoncer à l’idée illusoire qu’ils se faisaient de la liberté et de la réalisation de soi, pour endosser l’uniforme invisible des personnes […] »

 

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Rentrée littéraire

Poursuivons notre lecture de quelques-uns des bons romans de cette rentrée littéraire ! Celui-ci, je l’ai lu au coeur de l’été, avant sa sortie sur les tables des libraires. Un p’tit privilège, je sais.

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Photo P.O.L.

 

L’auteur ? Il s’agit de Jean Rolin, dont vous trouverez d’ailleurs sur ce blog la chronique du précédent roman « Le ravissement de Britney Spears », paru également chez P.O.L.

Jean Rolin, né en 1949 à Boulogne-Billancourt, est journaliste et écrivain. Il a reçu le prix Albert Londres pour le journalisme en 1988 et son roman « L’Organisation » a reçu le prix Médicis en 1996.

Jean Rolin, éclectique dans ses thèmes d’écriture, est un écrivain qui voyage, qui promène son esprit et sa plume  à travers les continents.

 

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Rentrée littéraire

Nous y sommes ! Deux fois par an, la France est traversée, agitée par la rentrée littéraire. Un phénomène typiquement français qui nous entraîne sur divers continents à travers moult horizons. Cette fois encore, je vais vous présenter quelques-uns de ces nouveaux romans qui m’ont plu. Ou pas.

Pas question de suivre des diktats des chroniqueurs en vue ou les buzz fabriqués par les maisons d’édition… Ici, que des livres choisis à cause d’un titre, d’un auteur… ou d’une quatrième de couv.

Après Marie Darrieussecq, j’ai choisi de vous parler de « La grâce des brigands », le  nouveau roman de Véronique Ovaldé, dont les lecteurs de ce blog ont déjà découvert l’univers ici.

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Photo : AFP photo Gabriel Bouys

 

Véronique Ovaldé est née en 1972. Elle est écrivain et également éditrice chez Points. En 2009, son roman « Ce que je sais de Vera Candida », reçoit le 18e  prix Renaudot des lycéens, mais aussi le prix France Télévisions  et le grand Prix des lectrices de Elle.

 

 

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