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Rentrée littéraire

C’est la rentrée ! Et pas seulement celle des écoliers. Du côté des librairies aussi, on a défait les cartons pour mettre en valeur les quelques 550 nouveaux romans parmi lesquels il va falloir choisir. L’un d’entre eux, « Il faut beaucoup aimer les hommes », de Marie Darrieussecq m’a beaucoup plu. Je vous raconte ?

 

Marie Darrieussecq, tout d’abord. L’auteure d’origine basque, quadragénaire, a publié son premier roman en 1996, après de brillantes études de lettres. Il s’agit de « Truismes » qui, à l’époque, avait fait beaucoup parler de lui. Depuis, d’autres ont suivi. Et Marie Darrieussecq est devenue psychanalyste.

Editions P.O.L.

Editions P.O.L.

 

 

Le nom de Marie Darrieussecq est associé à celui de l’auteure Marie NDiaye et à celui de Camille Laurens dans des péripéties littéraires en 1998 et en 2007 pour la seconde.

 

 

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Un roman d’aventure, ça vous dit ? Voilà ce que nous propose François Garde qui signe avec « Pour trois couronnes », un roman enlevé. Peut-être même meilleur que son premier roman « Ce qu’il advint du sauvage blanc » qui rafla nombre de prix dont celui du Roblès l’an dernier. Mais, ce n’est que mon avis. En tout cas, vous pouvez lire ce que j’en pensais ici.

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Loin de l’aventure incroyable mais vraie de son héros Narcisse Pelletier, ce jeune pousse vendéen abandonné sur une côte australienne et recueilli par des Aborigènes avant de réapprendre à vivre auprès d’un scientifique, François Garde signe là un roman plus contemporain qui nous mène en divers endroits de la planète.

Normal peut-être pour l’auteur qui avant d’être vice-président du tribunal administratif de Grenoble, occupa plusieurs postes de conseiller de cabinets ministériels et fut aussi administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises et aussi secrétaire général du gouvernement de Nouvelle-Calédonie.

 

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Tandis que la rentrée littéraire se prépare avec plus de 550 nouveaux romans, je vous livre ici l’un de mes coups de coeur de l’année, à dévorer pendant les vacances ou à l’heure de la pause. Il est signé par Florence Seyvos. Son titre ? « Le garçon incassable », paru aux Editions de l’Olivier. Un livre tout en sensibilité qui a d’ailleurs ravi le public et nombre de critiques.

 

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Florence Seyvos est née à Lyon en 1967 et vit  à Paris. A 20 ans, elle remporte le premier prix d’un concours de nouvelles, puis publie son premier roman pour la jeunesse intitulé « Comme au cinéma » chez Gallimard. Avec « Les Apparitions », paru aux Editions de l’Olivier, elle obtient le prix Goncourt du premier roman et le prix Littéraire de France Télévision. Elle est également l’auteure de « L’Abandon ». Florence Seyvos est également scénariste. Elle a ainsi écrit plusieurs films avec Noémie Lvovsky dont « Camille redouble ».

 

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gloiresA l’ombre ou au soleil, voilà un recueil de nouvelles qui devrait vous plaire ! Avec « Nos gloires secrètes », Tonino Benacquista nous revient en forme. Au fil de ses six nouvelles, le lecteur plonge dans des histoires secrètes. Celles que l’on cache, celles que l’on n’a pas dites.

Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d’ombre n’est rien en comparaison de leur part lumineuse, nous dit la quatrième de couverture.

 

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Les vacances s’annoncent. Impossible de fermer sa valise sans y glisser une sélection de livres à lire. Pour vous accompagner dans la maison de famille en Bretagne, au fond d’un camping naturel en Ardèche, sur la route de la Soie ou plus sagement dans votre appartement, voici un livre qui pourrait vous plaire. Il s’agit de « Bétibou », de Claudia Piñeiro, paru au début de l’année chez Actes Sud.

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L’histoire ? Une ex-écrivain devenue nègre, un journaliste novice bombardé fait-diversier et un chroniqueur policier de la vieille école s’allient pour mener une enquête criminelle pas banale après la découverte d’un homme, la gorge tranchée, dans son appartement d’une résidence huppée et hautement sécurisée de la banlieue de Buenos Aires. Mais qui a pu tuer Pedro Chazarreta ? Accusé d’avoir tué sa femme peu de temps auparavant, certains se disent qu’il n’a eu que ce qu’il méritait…

Jaime Brena, vieux routier du journalisme et chroniqueur judiciaire aguerri ayant été écarté du service des faits divers du journal El Tribuno pour le service Société va mener une enquête avec celui qui l’a remplacé, trop novice pour bien voir (mais féru de nouvelles technologies !) mais aussi avec Nurit Iscar, écrivaine devenue nègre après avoir été éreintée par le journal de El Tribuno notamment, dirigé par son ancien amant qui, à l’époque, l’appelait Bétibou, d’où le titre. Un surnom que lui avait trouvé Jaime Brena, sans la connaître. Et pour cause… 

Ensemble, ils vont découvrir des éléments au fur et à mesure de leurs investigations. Nurit Iscar s’est installée au coeur même du country-club ultra-protégé, La Maravillosa, pour poser son regard d’auteure que les événements tandis que les deux journalistes travaillent sur l’enquête. Et si ces morts récentes et brutales avaient toutes un lien ?

Le trio va découvrir une vérité qui le dépasse. Faut-il quand même la dévoiler ?

Relations politiques/média, corruption, puissance de l’argent sont quelques-unes des thématiques abordées dans ce roman rondement mené.

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Yves Ravey signe avec « Un notaire peu ordinaire », son douzième roman paru aux Editions de Minuit. L’auteur, né à Besançon en 1953, également dramaturge, a pour habitude d’écrire des romans courts, de 90 à 140 pages maximum. La preuve encore avec celui-ci, qui s’étale sur 108 pages seulement.

L’histoire ? C’est celle de Martha Rebernak, racontée par son fils, lycéen et veilleur de nuit dans une station-service d’une petite ville du Jura. Martha Rebernak ne veut pas recevoir son cousin Freddy à sa sortie de prison. Cette mère courage, cette femme droite craint qu’il ne s’en prenne à sa fille Clémence, qui sort d’ailleurs avec Paul, le fils du notaire. C’est pourquoi elle décide d’en parler à Maître Montussaint, qui lui a déjà rendu bien des services.

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Comment pouvaient-ils imaginer ce qui se préparait ? Pourquoi ne savaient-ils pas lire les signes prémonitoires ? Les personnages de Aharon Appelfeld dans son dernier roman « Les eaux tumultueuses », ne comprennent pas bien ce qui leur arrive. Et pour cause.

Aharon Appelfeld est né en 1932 à en Bucovine (aujourd’hui située en Moldavie). Citoyen israélien, il a publié de nombreux romans dont « Histoire d’une vie » qui obtenu le prix Médicis étranger en 2004, ou plus récemment « Le garçon qui voulait dormir », en 2011.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Aharon Appelfeld a perdu ses deux parents, assassinés. Il rejoint Israël, à l’âge de 13 ans. Il ne parle alors que  l’allemand.

 Aharon Appelfeld est aujourd’hui célébré dans le monde entier comme l’un des plus grands écrivains de langue hébraïque contemporains, l’un des derniers à avoir survécu à l’Holocauste.

« Les eaux tumultueuses » a été publié en Israël en 1988. Ce roman appartient à la veine la plus métaphorique et imagée de l’auteur.

L’histoire ? Elle se déroule à la fin des années 30, à la maison Zaltzer. Là, chaque été, Rita et plusieurs de ses amis, Juifs pour la plupart, se retrouvent pour jouer aux cartes et gagner de l’argent, boire, aimer… Sans se soucier du quotidien.

Cet été là, pourtant, peu sont au rendez-vous. Rita, à nouveau désargentée, est venue avec son fils qui passe son temps à la surveiller. Quelques amis son là : Zoussi et son prétendant, Beno, etc. Alors qu’ils attendent les habitués, le fleuve qui borde la pension se met à grossir, victime d’une crue qui déborde jusque dans la cour.

 

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Une histoire pas banale. Voilà ce que propose Aimee Bender avec « La singulière tristesse du gâteau au citron ». Auteure américaine, Aimee Bender est aujourd’hui un des auteurs les plus originaux du paysage littéraire outre-Atlantique. Son roman présenté ici a d’ailleurs connu un grand succès aux Etats-Unis.

Aimée Bender enseigne le creative writing à l’ University of Southern California. Elle s’occupe également d’un atelier de théâtre pour malades mentaux. Elle est l’auteure de deux recueils de nouvelles, disponibles également aux Editions de l’Olivier (« La fille en jupe inflammable », « Des créatures obstinées ») ainsi que d’un roman intitulé « L’ombre de moi-même ».

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CRUEUn pays dont on ne sait pas le nom. Deux personnages, Thérèse et Karl qui se rencontrent et se fuient en même temps… le tout sur fond de fait-divers tragique. Voilà quelques élèments du décor du nouveau roman d’Hélène Lenoir, le très bien écrit « La crue de juillet », paru aux Editions de Minuit.

Professeure de français en Allemagne, Hélène Lenoir signe avec « La crue de juillet » son dixième roman.

Elle plonge le lecteur, le temps d’un week-end, dans la vie visiblement compliquée de Thérèse, 38 ans qui, dans le cadre de son travail et poussée par son patron et amant, doit interviewer Will Jung, un célèbre peintre reclus. Elle a donc pris le chemin de ce pays qui peut être l’Autriche ou le sud de l’Allemagne pour le rencontrer. Mais rien ne se passe comme prévu. Même son amie Dora, qui doit l’accueillir et assurer la traduction n’est pas là.

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Et si je vous parlais d’un livre drôle, corrosif et assez  jubilatoire ? Son titre « C’est fort la France! », de Paule Constant.

larepubliquedespyrenées.fr

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Paule Constant occupe, depuis janvier dernier, le 4e couvert de l’Académie Goncourt. En 1989, elle obtient le prix de l’Académie française pour « White Spirit », en 1998, cette auteure prolixe se voyait remettre le prix Goncourt pour « Confidence pour confidence ».

Avec « C’est fort la France! », elle nous plonge dans les années 50, au coeur de l’Afrique, celle du Cameroun. Le pays vit sous colonisation française.

 

 

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