Arair : seize offres de reprise déposées
Le tribunal de commerce de Tours étudie de nouvelles propositions de reprise du groupe.
Le 10 septembre, le tribunal de commerce de Tours validait la poursuite d’activité du groupe Arair, placé en redressement judiciaire en juillet. L’administrateur judiciaire (1) se disait alors confiant sur la pérennité de la structure et ce, d’autant plus que des opérateurs sérieux s’étaient déjà positionnés pour des demandes de dossiers, ouvertes jusqu’au début de cette semaine. Lire la suite »
EDITO : Ces valeureux soldats de l’économie tourangelle
Qui ose, vaincra ! Le titre de l’ouvrage de Paul Bonnecarrère, contant l’engagement des parachutistes de la France Libre en 1944, sonne comme un glorieux cri de guerre. Cette expression est reprise dans l’un des articles de ce nouveau numéro de Cap Éco. Pourquoi tant de bellicisme dans un supplément qui traite de l’économie tourangelle ? Parce que cette phrase sied parfaitement à ceux qui se lancent dans la reprise ou la création d’entreprise, voire même dans l’innovation. Trois mots qui en fait vont très bien ensemble. Dans un contexte économique plutôt morose, ces « guerriers » économiques des temps ultramodernes sont un peu comme le capitaine Conan. Ils ont besoin de cette adrénaline du combat pour vivre et avancer.
En lisant ce numéro, vous verrez qu’il en faut une sacrée dose de culot, de courage, d’ingéniosité, de perspicacité, pour se lancer dans le grand bain. Ils ont 25 ans, des idées et des envies plein la tête, 45 ou 50 et l’envie de rebondir, de gagner, ils créent ou reprennent, innovent dans des domaines qu’ils jugent porteurs. Et tous savent que l’exercice est périlleux. Ces funambules tourangeaux sont des centaines, chaque année, à se lancer dans une bataille où le risque zéro n’existe pas. Accompagnés par la CCI ou la Chambre de métiers, ils avancent dotés d’un paquetage complet. La différence se joue sur l’intelligence, le travail forcené et un peu de chance. Ils sont toutefois nombreux à sortir vivant de cette aventure après avoir bien osé. Ces Tourangelles et Tourangeaux là sèment aussi de l’emploi et mettent ici et là une bonne claque à la morosité.
Innovation ? Non, il y a un mot bien plus fort pour incarner ces valeureux entrepreneurs que cette « innovation » cuisinée à toutes les sauces. Ils incarnent tout simplement les valeurs d’un nom tout simple mais pourtant si beau : le progrès made in Touraine.
Jean-Yves Le Nezet
Création ou reprise : c’est d’abord vouloir !
Terre d’accueil attractive, notre département séduit l’entrepreneur. Encore faut-il qu’il soit préparé, motivé et aimé.
Ils ont 25, 30, 40 ou 50 ans. Simples débutants, ils demandent un hébergement en pépinière d’entreprise. Ils vont – pas tous – la fleur de l’envie au fusil, suivre cours et ateliers dans les chambres consulaires. Où préparent activement leur projet en réseaux grâce à leur flair. Les uns ont la jeunesse, les autres l’expérience et le devoir de rebondir. Un diplôme fraîchement en poche ou simplement un rêve, jamais réalisé, pour entreprendre à son compte. Mais dans les deux cas, saisir une initiative en dehors du climat morose ambiant ! Lire la suite »
Quid du bonheur au travail…
Le collectif Partenariat emploi (*), a convié des dirigeants d’entreprises, représentants de l’université, de l’école de commerce, des chambres consulaires, des centres de formation et de la municipalité, à assister à une conférence-débat sur le thème : Bonheur et motivation au travail à Joué-lès-Tours. Le collectif a fait appel à André Comte-Sponville, l’ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et agrégé de philosophie, membre du Comité consultatif national d’éthique depuis mars 2008.
(*) Créé en 2002, le collectif Partenariat emploi rassemble l’AFPP, Crepi Touraine, la Maison des cadres, PISE et Reunica. Il a pour vocation d’accompagner les entreprises dans la recherche de solutions en matière de ressources humaines.
Créer son entreprise via une pépinière
L’Indre-et-Loire compte désormais trois pépinières à Tours, Joué-lès-Tours et Amboise. Le partage d’expériences y est irremplaçable.
Le concept des pépinières d’entreprises est récent en France. L’aventure commence en 2012 quand les élus de la communauté d’agglomération Tour(s)plus en décident la création. Un contrat de gestion est alors passé – pour une durée de trois ans – avec Interfaces, cabinet conseil de stratégie de développement économique pour les collectivités locales. « On gère une vingtaine de pépinières à travers la France », indique Pierre-Guy Bichot, le directeur des deux structures qui ont vu le jour à Joué-lès-Tours puis à Tours. Lire la suite »
Jean-Pierre Freudenreich, l’ambassadeur de l’artisanat
L’HOMME DU MOIS
Deuxième directeur général depuis 1945, “ JPF ” aura profondément marqué la Chambre des métiers. Confidences d’un homme au franc-parler.
« On ne s’appuie bien que sur ce qui résiste ! ». Cette citation de Jean Royer résume ce qui a mené Jean-Pierre Freudenreich tout au long de son parcours professionnel. Le solide directeur général des services de la Chambre des métiers et de l’artisanat s’est accroché ferme à la barre du navire CMA pour le conduire vers la modernisation. Lire la suite »
Dominique Lucas, l’autre “mentaliste”
Ce coach encourage un management d’équipe optimisé. Après avoir préparé les pilotes de la patrouille de France, il motive les dirigeants.
Presque trente ans dans l’armée de l’air et une furieuse envie de faire décoller le meilleur des hommes, qu’ils soient militaires ou civils. Dominique Lucas mobilise avec succès les ressources humaines au point d’imposer la force du mental de chacun en véritable huitième pouvoir. Il est ce que l’on appelle dans le jargon du métier un coach qui s’appuie sur des méthodes et des techniques qui confortent l’individu dans sa manière d’atteindre ses objectifs.
Excusez du peu : la patrouille de France, la Fédération française de football, les clubs tels que l’AJ Auxerre, l’AS Saint-Étienne, le FC Metz, l’équipe de France de foot militaire et de grandes entreprises ont fait ou font appel à ses conseils. Lire la suite »
L’innovation, c’est d’abord un état d’esprit !
L’ENQUËTE
A la pointe de la recherche ou de son organisation du travail, l’entreprise d’ici qui innove est d’abord celle qui ose se diversifier. Avec le soutien de l’Europe.
De l’audace à l’innovation. C’est le sujet qu’est venu traiter avec brio, le mois dernier, le navigateur François Gabart, vainqueur du dernier Vendée Globe, tour du monde à la voile en solitaire et sans escales. Une intervention remarquable et remarquée devant ses pairs chefs d’entreprise, qui pourrait se résumer en quatre vecteurs transposables partout : imagination, prise de risque, passion et travail en équipe. Lire la suite »
“Condamnés à innover dans les jeux vidéos…”
La petite Start-up Creartstudio venue de Saint-Genouph fait son petit bonhomme de chemin. L’épée de Damoclès sur le cou, l’épreuve obligée…
La petite équipe de Creartstudio participe, avec leurs personnages fin octobre et début novembre, à la « Paris Games Week », lasemaine du jeu vidéo, pour se faire connaître.
Gé-nial ! Comme toute innovation, cette bande de copains a trouvé la bonne formule des talents et des idées. François Boggio, Jean Le Gall et compagnie sont à l’origine de la création, en avril 2013 de Créartstudio. Ils sont venus de l’école Brassart, ce qui explique sans doute l’importance accordée à la qualité graphique. « On a commencé par Memotoons, un jeu vidéo de mémoire pour enfant utilisable sur Android, IOS, Windosphone et tablettes. L’idée a plu. On a été contacté par Microsoft qui a mis notre jeu en « tête de liste » tant en Europe qu’en Asie et aux États-Unis. On a, de plus, été subventionné par le CNC. » Lire la suite »
L’endoscope jetable : innovation de l’année ?
Marisol Touraine, ministre de la Santé, devrait rendre hommage à Olivier Fructus le 15 novembre pour son invention très attendue par les pays émergents.
Depuis son Prix de l’innovation au Top des entreprises attribué l’an dernier à Tours, Olivier Fructus – le bien nommé – récolte les fruits de son entrepreunariat. Son premier endoscope jetable, présenté en septembre 2012, est désormais sur le marché et fait travailler 20 personnes – deux fois plus que l’an dernier – dans de nouveaux locaux à Saint-Pierre-des-Corps. Comble de sa réussite : l’ancienne start-up s’est installée dans les anciens murs de Pôle Emploi. Lire la suite »