» En mode cocotte-minute… »
Guillaume Tessier, 46 ans, a monté sa start-up et occupe un bureau mis à disposition dans la pépinière d’entreprise du Sanitas. Trois sociétés et trois personnes occupent ce local de 20 m2 !: « Il faut pouvoir s’entendre car nous nous constamment en mode cocotte-minute » sourit-il. Lire la suite »
Un trophée pour un parcours jugé exemplaire
La femme est l’avenir de l’homme ; elle est aussi celui de l’entreprise. C’est le message délivré à l’occasion du 9e Forum de l’entrepreneuriat au féminin, organisé par Femmes 3000 Touraine. L’association regroupe aujourd’hui 130 membres : des femmes bien sûr mais aussi des hommes et des associations attachés, les uns comme les autres, au nécessaire combat pour l’égalité des chances. Lire la suite »
Aéroport : un trafic en hausse mais un avenir incertain
Le retrait prochain de la base aérienne 705 induirait un coût supplémentaire à la charge des collectivités. Un argument de plus pour les opposants au financement public de l’aéroport.
Alors que le gestionnaire de l’aéroport de Tours, la SNC-Lavalin, annonçait hier une hausse du trafic passager de 1,3 % en 2014, avec plus de 184.000 passagers accueillis contre 181.000 en 2013, l’avenir de l’aéroport civil de Tours demeure, à ce jour, des plus incertains.
Le départ programmé – entre 2016 et 2018 – de l’école de chasse de la BA 705, dont les avions partagent la même piste que l’aéroport civil, induirait des coûts de fonctionnement supplémentaires pour l’exploitant privé, de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros par an. Car la base aérienne supporte une grosse part du fonctionnement de l’aéroport, en assurant notamment le dispositif de sécurité incendie ou l’entretien de la piste. Lire la suite »
DOSSIER Fraudes : le jackpot reste invisible
Douanes, police, gendarmerie et Parquet se mobilisent pour contrer et mesurer l’économie souterraine qui se chiffre à des millions d’euros.
Le catalogue des fraudes est épais. Percevoir par exemple, grâce à de faux documents, l’allocation pour un emploi « perdu » qu’on n’a jamais exercé (8 % des fraudes) ; continuer de toucher l’allocation alors qu’on a créé son entreprise (7 % des fraudes) ; percevoir l’allocation alors qu’on réside à l’étranger (4 % des fraudes) ; la percevoir alors qu’on est en prison. Mieux : être vraiment chômeur, mais en faire travailler d’autres (pas gratuitement !) sous de fausses identités. En formant encore mieux ses agents, en croisant ses fichiers avec la Caisse d’allocations familiales (Caf), la CPAM, les impôts, la Carsat et quelques autres organismes, ou encore en établissant une cartographie des fraudes, Pôle emploi compte bien agir de plus en plus en amont. Lire la suite »
“ Le travail dissimulé tend à augmenter…”
INTERVIEW. Manager du pôle régional de lutte contre la fraude à l’Urssaf, Gilles Guénand lève le voile sur un pan de l’économie souterraine au travail.
Fraudes fiscales. Travail dissimulé. La fraude dite sociale est évaluée en France à quelque 636 millions d’euros pour 2013, en augmentation de 13 % par rapport à l’année précédente. Ce montant se décompose quasiment pour moitié de fraudes aux prestations sociales (maladie, retraite, famille à hauteur de 327 M ) et de fraudes aux cotisations et travail illégal (309 M ). Pour Gilles Guénand, le phénomène tend à s’accroître année après année. Lire la suite »
“ Les douanes font preuve de vigilance…”
Les activités des douanes se font dans la discrétion et révèlent que notre territoire, même de passages, n’échappe pas à des prises presque ordinaires.
Tours Nord. Une rue discrète comme l’intérieur de ces locaux où se croisent des fonctionnaires en civil et en uniforme bleu au dos desquels on peut lire « douanes ». Le « bureau » tourangeau vérifie les activités d’import-export des entreprises, contrôle la gestion des contributions indirectes. (alcools, tabacs, produits pétroliers) et dispose d’une brigade de surveillance, celle qui est visible aux péages des autoroutes et sur les routes. Lire la suite »
L’anti-fraude : une affaire collective
Le comité départemental anti-fraudes (Codaf) se réunit régulièrement sous la houlette du Parquet.
Les comités opérationnels départementaux anti-fraude, réunissent sous la co-présidence du préfet de département et du procureur de la République du chef-lieu du département, les services de l’Etat (police, gendarmerie, administrations préfectorale, fiscale, douanière et du travail) et les organismes locaux de protection sociale (Pôle emploi, URSSAF, caisses d’allocations familiales, d’assurance maladie et de retraite, le régime social des indépendants (RSI), la MSA) afin d’apporter une réponse globale et concertée aux phénomènes de fraude, qu’ils concernent les prélèvements obligatoires ou les prestations sociales.
Leur mission est d’améliorer la connaissance réciproque entre les services, d’organiser des opérations conjointes, de proposer des formations et de partager les expériences afin d’améliorer l’efficacité de la lutte contre toutes les fraudes. En 2010, les Codaf ont permis dans les départements comme en Indre-et-Loire, présidé par le susbstitut du procureur de la République, de contribuer à la détection d’environ un quart des fraudes sociales (travail dissimulé et prestations), aux côtés des actions autonomes des services de police et de gendarmerie et des services d’enquête des administrations et des organismes de protection sociale.
De la crise à la mutation de l’entreprise
Face ou grâce à la crise, de nombreux modèles économiques se réinventent. Le point sur les mutations en Indre-et-Loire.
Où va l’entreprise ? Où va l’économie par ces temps de crise ? Quel modèle faut-il imaginer quand il vacille ? La question est posée. Et la réponse existe déjà. Hors modèles existants de sociétés pérennes, visibles, utiles dans notre vie quotidienne, elle s’incarne à la fois dans l’innovation, une diversité dans le travail « à la carte », une mutation de métiers à temps partagé et un accompagnement public dans le meilleur des cas. Le modèle de l’entreprise traditionnelle, dite « à papa », n’est plus le seul à partager et à adhérer pour ceux qui ont un travail, quand il faut gagner sa croûte, quand on s’imagine pour soi un boulot, à exercer tout simplement pour y travailler librement ! Oui, pour défier la crise, l’entreprise traditionnelle serait-elle à éviter ? Lire la suite »
Aux bons soins de sa Majesté
Xavier Desforges transforme les huiles alimentaires en produits de beauté, cadeaux de Noël de la reine d’Angleterre !
Il a 32 ans et déjà plusieurs vies. Mais Xavier Desforges de Caulières, issu d’une famille de producteurs d’huiles de Colza, de lin et de tournesol, a trouvé sa voie. Diplômé de l’École supérieure du commerce extérieur de Paris, il devient d’abord chef de projet dans l’armement. Puis très rapidement, tenté par la prêtrise, il s’offre une parenthèse d’un an dans l’humanitaire pour s’occuper d’un orphelinat. De retour à Paris, il passe douze mois supplémentaires pour mûrir sa vocation mais opte au final pour un tout autre projet de vie : monter sa marque de cosmétiques. Lire la suite »