22 fév 2012
Presidentielle 2012

Au 20 h de France 2, le retour du candidat du pouvoir d’achat et de l’emploi

Nicolas Sarkozy a profité de son passage sur France 2, mercredi 22 février, pour donner de nouveaux gages de pouvoir d’achat aux Français. Après un retour sur les attaques de début de campagne – si on ne veut pas être critiqué, il ne faut pas être candidat – il a rappelé sa conviction, celle d’une France qui doit être forte pour protéger les Français.  » Répondre à la crise, c’est valoriser le travail ».

Prime pour l’emploi. Nicolas Sarkozy a promis aux  » 7 millions de Français  » salariés qui gagnent entre  » 1.200 et 1.450 euros  » qu’ils toucheraient un peu plus de  » 1.000 euros supplémentaires » par an. Pour lui, la prime pour l’emploi telle qu’elle existe – « 450 euros en moyenne pour 6 millions de Français  » – est inefficace. Il propose donc  » qu’on supprime des charges sur les salaires  » et qu’on  » redéploie la PPE ». En y ajoutant des recettes supplémentaires nées d’une réévaluation de la fiscalité sur les dividendes,  » on économise 4 milliards d’euros  » qui peuvent ainsi bénéficier à ces 7 millions de Français. Les patrons n’auraient pas d’autre choix et de possibilité que d’augmenter les salaires grâce aux économies faites sur ces diminutions de charges.

Le RSA amendé. Instauré par le gouvernement Fillon, le RSA  » coûte 10 milliards d’euros  » et, selon Nicolas Sarkozy, s’il est efficace pour sortir les gens  » de l’extrême pauvreté « , il a échoué dans son optique de réinsérer les Français dans le monde du travail. Il propose donc de mettre à l’épreuve les bénéficiares en étendant l’expérimentation en cours dans quelques départements. Chaque bénéficiaire du RSA devra se soumettre à 7 h hebdomadaires de travaux d’intérêts généraux, payés au Smic. Une évaluation annuelle, selon les recherches d’emploi, les formations acceptées ou non détermineront de l’obtention future du RSA.  » Les Français sont généreux et solidaire, mais ils ressentent une injustice. »

Hauts salaires. Enfin, il considère que son appel à la raison concernant les très haut salaires des patrons n’ayant pas été entendus , il veut que la rémunération des grands patrons soient désormais validées par les actionnaires des grands groupes et que ces salaires soient rendus publics dans les documents obligatoires de ces groupes. Il va jusqu’à exiger la présence de représentant des salariés lors de la décision de la hauteur de rémunération. En dernier lieu, il dit vouloir supprimer les retraites chapeau et les parachutes dorés.

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