25 jan 2012
mariellaesvant

La guerre des Premières dames

D’un côté, Carla Bruni Sarkozy, 44 ans, « top model devenue chanteuse devenue actrice devenue maman ». De l’autre Calérie Trierveiler, 46 ans, ex-journaliste à Paris Match. A droite, « l’épouse », revenant tout juste « d’une visite officielle triomphante à Londres », à gauche la « petite copine », « première dame en devenir ». Le temps des épouses effacées n’apparaissant qu’au soir de l’élection semble révolu.

 

Des « éléments vitaux » de l‘arsenal de campagne de « de celui qu’on appelle l’Omniprésident » pour l’une, de « Monsieur Normal » pour l’autre, selon le quotidien britannique. Une illusion selon Anne Sinclair, ex-future-première dame.  Le « rôle de Première dame, il n’existe pas en France », a-t-elle affirmé selon le féminin en ligne plurielle.fr  « C’est une expression qui n’a aucun sens et qui est une traduction des institutions américaines fort différentes des nôtres. Le conjoint d’un élu en France ne doit avoir qu’un rôle public limité sauf s’il est élu lui-même. Donc tout cela me laissait extrêmement froide ».

Pourtant, elles s’engagent. « Carla et Valérie – deux femmes de carrière dans une vie antérieure – semblent avoir sacrifié leur carrière au nom de l’amour », observe le Télégraphe. La première a mis ses tournées entre parenthèses, la seconde a renoncé à la présentation d’un programme sur les élections, intitulé « portraits de campagne ».

 

Avant même que Nicolas Sarkozy ne soit officiellement candidat, Carla Bruni a assuré qu’elle serait à ses côtés tout au long de la campagne. A peine remise de son accouchement, à l’automne, elle a remis sa robe de Première Dame – chic et sobre – pour accompagner son mari. « Je ne sais pas si cela se fait beaucoup en France. Cela se fait en Amérique en tout cas. Je le ferai bien volontiers si mon mari se présente. Je participerai autant que possible », a-t-elle confié dans une interview au Parisien. Ravalant son côté « bling bling », qui lui a été reporché en début de mandature, elle encadre les débordements trop droitisés du parti de « son mari ». Même si, elle avait fini par le confié à la presse, elle n’est pas gauche…

 

Valérie Trierweiler apparaît, pas encore très assurée, dans les pas de son compagnon. Elle était à ses côtés lors de son voyage aux Antilles. Au premier rang lors du meeting du Bourget. Si François Hollande a perdu du poids, c’est parce que sa compagne le lui a soufflé à l’oreille, avance le Télégraph. Même si, selon ses confidences, elle le trouvait attirant avant même qu’il perdre quelques kilos. Le bureau qu’elle occupe au siège de campagne du candidats socialistes est là pour assoire son rôle. A disposition de « l’homme de sa vie », un réseau tissé tout au long de sa carrière.

L’une comme l’autre assure le service après-vente de leur candidat dans les médias. Comme Carla Bruni pour Nicolas Sarkozy, Valérie Trierweiler ouvre les pages des féminins et des magazines people à François Hollande. Cette semaine, c’est à Gala que la « potentielle Première dame » fait des confidences.

A moins de 100 du scrutin, elles ont 100 jours… pour séduire.

 

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