22 jan 2012
mariellaesvant

Le service après vente du discours du Bourget

Certains parlent de « meeting inoubliable », d’autres « d’enlisement ». Une chose est sûre : le discours du Bourget de François Hollande fait parler. Face à face, UMP et PS ont assuré le service après vente du candidat socialiste. A droite, une parodie du discours, à gauche, une « nuit de mobilisation web ». Entre les deux, une pluie de réactions.

A peine les portes du Zénith du Bourget refermées derrière le discours d’1h23 de François Hollande, le 59 rue de Ségur -siège de campagne du parti socialiste – ouvrait ses portes au internautes de tous bords – numériquement parlant, politiquement, fallait être à gauche – pour une nuit du web. Pizza et coca à volonté pour les blogueurs, twitteurs et autres plumes du web qui voulaient bien se prêter à une opération hashtags. Objectif :

Les petits soldats du PS étaient au rendez-vous avec (au moins) un tweet à la seconde. Commentaires, réactions (forcément enthousiastes) et réponses à « ceux d’en face »… qui ont eux aussi mis du coeur à l’ouvrage pour faire entrer les hashtag #FH2012 et #Bourget dans la légende. Déjà pendant le discours, plus de 15.000 tweets ont relayé et commenté le discours de Hollande. La première marche du podium des « trending topics » ne doit pas être loin. Vincent Feltesse, le Monsieur web du PS, doit se frotter les mains.

A l’Ump, on avait préparé l’après… avant. Avec une parodie de discours de « François heu… Hollande ». Une riposte signé des Jeunes Pop’, qui reprend l’idée de la fausse une de Libération sur la lettre aux Français. Le concept est un peu éventé, le contenu à l’avenant. Inaction, manque de stature, attentisme, plagiat de Mitterrand, fausse grandes idées, irreponsabilité…

 

faux discours
Et bien sûr il y eu les réactions qui ont rebondi dans tous les médias, de droite à gauche. A droite,  on s’était préparé pendant le discours au sein de la cellule riposte. A 15h, rue Vaugirard, au siège de l’UMP, Brice Hortefeux galvanisait ses troupes. Une heure vingt-cinq de brain-storming plus tard, les éléments de langages sont prêts pour « riposter » au candidat socialiste. Nadine Morano, reine auto-proclamée sur Twitter, a dégainé la première. François Baroin a enchaîné au micro d’Europe 1 : dire la finance est l’adversaire « C’est aussi idiot que dire je suis contre la pluie ». Benoîst Apparu s’y est mis aussi « La France a besoin d’un cap, de mesures fortes pour préparer l’avenir avec sérénité et non pas d’une litanie de clichés ».

Au PS, sans surprises, un concert de louanges, Pierre Moscovici en tête. Et aussi Anne Hidalgo, qui a trouvé que  « Le meeting de François Hollande au Bourget aura été inoubliable : fort, républicain, lucide et plein d’espérance », ou Harlem Désir qui a tweeté à la « fin du meeting impressionnant de François Hollande. Impossible de tweeter pendant vu l’affluence ! Un très grand discours ! ».

1 Comment

  • En écoutant les promesses des prétendants,on se prend à rêver,et si nous pouvions ètre gouvernés par ces derniers,à condition qu’ils restent toujours candidats!

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