31 oct 2011
Presidentielle 2012

Coût du projet socialiste, la guerre des chiffres se poursuit


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Après la contre-offensive de l’UMP sur le coût du projet présidentiel socialiste, quelques jours après la désignation de François Hollande, le parti de la majorité a enfoncé le clou lundi 31 octobre en publiant sur son site internet une infographie reprenant sa démonstration.

Pour le parti du président Nicolas Sarkozy, pas de doute, ce que promettent les socialistes coûterait 255 milliards d’euros sur cinq ans. Dans son plan de bataille pour 2012, l’UMP a prévu de dévoiler son projet pour la présidentielle d’ici fin 2011.

Pour l'UMP, le compteur du projet PS tourne.

Des chiffres bien évidemment contestés selon les sensibilités politiques et qui restent très fortement liés à la conjoncture économique à venir.

Depuis, un think-tank a également travaillé sur la question. Alors que l’UMP estime à 33,6 milliards bruts le coût du projet socialiste par an, l’Institut de l’entreprise l’a estimé dans une fourchette allant de 25,86 milliards par an en fourchette basse à 29,07 milliards par an en fourchette haute. Dans ce document, il attribue les plus grosses dépenses au contrat de générations cher à François Hollande mais qui ne fait pas partie du programme socialiste et les 60.000 créations de postes dans l’éducation (idem).

Le think-tank a prévu de chiffrer d'autres projets

Une étude largement commentée depuis par La Tribune, le Nouvel Obs ou la fondation iFrap pour le Figaro magazine notamment. A noter que cette dernière établie une fourchette (hors nucléaire) à 144,73 milliards à 179,13 milliards d’euros sur cinq ans.

Sur le plateau de France 2, vendredi 28 octobre, François Hollande a maintenu ses positions. « Je vais hériter, si je suis élu, du fardeau laissé par le président de la République ». Des « 500 milliards de dette supplémentaires » et des « 75 milliards de cadeaux fiscaux » durant le quinquennat. Il a de nouveau estimé son désir de créer 60.000 postes dans l’Éducation nationale à 500 millions d’euros par an. Chiffres que conteste l’UMP.

François Hollande semble donc se démarquer du projet socialiste. Et le projet en tant que tel risque d’être fortement amendé par le candidat. C’est ce que souligne déjà Jérôme Cahuzac, ministrable en puissance à Bercy. « (François Hollande) puisera dans ce programme, mais ne pourra réaliser la totalité de ce programme, car tout simplement les moyens du pays ne le permettent pas ».

Le principal point de tension réside donc autour des 60.000 postes dans l’éducation. Michel Sapin, qui travaille notamment à l’élaboration du programme du candidat Hollande a expliqué cette semaine que ces postes ne seraient pas vraiment nouveaux mais seraient une compensation. « L’idée est de ne pas augmenter le nombre de fonctionnaires. Je dirais même que l’idée est de stabiliser la masse salariale de l’État dans le budget de l’État », a-t-il commenté sur le plateau d’I-Télé.

Au journal Le Monde, il explique : « Nous allons arrêter le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et nous le remplacerons par une appréciation raisonnable et raisonnée des besoins. » Un redéploiement donc. François Hollande ayant toujours expliqué qu’il voulait arrêter le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

A l’approche de l’élection, le PS révisera sûrement son projet et devra apporter de nouvelles réponses même si François Hollande a posé les bases de réflexions sur France 2 : revenir sur les allègements d’impôts sur la fortune, remise en cause de certaines niches fiscales, fin des exonérations sur les heures supplémentaires ainsi qu’un « effort exceptionnel à demander aux grandes entreprises et aux grandes fortunes ».

Eva Joly prône, elle, une lutte plus acharnée contre la fraude et l’évasion fiscale ou encore la suppression des paradis fiscaux pour rétablir les finances publiques des pays les plus endettés. Quant à Marine Le Pen, elle propose un plan drastique d’économie de 30 milliards d’euros par an.

   
   
   

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