27 oct 2011
mariellaesvant

Temps présidentiel pour Nicolas Sarkozy


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Son temps de parole présidentiel est « hors concours » pour les comptes du CSA. Son temps de campagne comme candidat de l’UMP comptera… mais pas avant « fin janvier, début février » moment où la question de la candidature de Nicolas Sarkozy « sera tranchée ». Face à un Yves Calvi pugnace et Jean-Pierre Pernault jeudi sur France 2 et TF1, le président de la République était venu « expliquer » la crise aux Français. Les analyses du président (pas encore officiellement candidat à sa succession) étaient truffées d’attaques contre le Parti socialiste.

 

S’invitant à la télévision pour « décrypter les décisions de Bruxelles » Nicolas Sarkozy a défendu son bilan – défiscalisation des heures supplémentaires, non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, réforme des retraites – et dénoncé celui de la gauche, remontant jusqu’au premier mandat de François Mitterrand.

Pour se mettre en bouche, la règle d’or, retoquée par la gauche, socialiste en tête, il y a peu. « On a décidé hier soir qu’elle serait appliquée dès 2012, et je trouve triste qu’on ne soit pas capable au prétexte qu’il y a une élection présidentielle dans quelques mois, de voter cette règle d’or, tout le monde serait content. »

Plus loin dans le temps, mais éternelle bête noire de la droite,  les 35 heures de Martine Aubry ont une fois de plus été désignées comme une – la ? – cause de tous nos maux économiques : « L’affaire des 35 heures a été une folie payée par les ouvriers et les salariés les moins formés… (…) Il y a eu une délocalisation et une pression supplémentaire sur les salaires, ça a été une catastrophe sociale… »

Plus loin encore la réforme des retraites de Mitterrand a reçu son bonnet d’âne : « Quand en 1983, on a expliqué aux Français qu’on pouvait passer à la retraite à 60 ans, les Allemands eux faisaient l’inverse. »

Sur le sujet du jour, la crise, il a balayé d’un revers de main certaines propositions du PS  :  « Le vieux débat sur la séparation des banques de dépôt et des banques d’affaire, je suis assez sceptique ». Et de rappeler le thème de campagne du « troisième homme » de la primaire socialiste, Arnaud Montebourg, la démondialisation : le « débat sur la mondialisation ça n’a pas de sens « . François Hollande lui-même, qui n’a pas repris le leitmotiv de son challenger, n’en dirait pas moins. Comme Nicolas Sarkozy hier soir, il propose  plutôt   » la réciprocité ». Comme quoi.

C’est sur sa proposition d’embaucher 60.000 personnels éducatifs que le « candidat naturel » de l’UMP a attaqué directement le candidat socialiste : « J’entends qu’on parle d’embaucher 60.000 enseignants de plus, mais avec quel argent ? ». Pour le président (pas encore en campagne), ce qu’il faut, c’est « moins d’enseignants, mieux payés, mieux formés, mieux considérés, mieux respectés ».

Et puis, contrairement à ce que les socialistes proposent, « nous continuerons à réduire le nombre de fonctionnaires » a-t-il ajouté. « Continuerons », c’est à dire après mai 2012 ?

Pour terminer, avertissement à ceux qui, comme le PS, comptent financer des réformes en augmentant les impôts :  « Les Français doivent savoir que nous sommes le pays d’Europe qui a les impôts les plus élevés d’Europe »

Évidemment, ni le Parti socialiste, ni François Hollande, ni aucun autre candidat à la présidentielle n’ont été nommément désignés. Le président de la République s’exprimait dans le cadre de ses fonctions régaliennes, non au nom de l’UMP. Donc pour le CSA… ça ne compte pas.

 

2 Comments

  • Je ne trouve pas normal que vos logos concernant ce blog, ne soient pas équilibrés graphiquement. Il y a étonnamment plus de  » carrés » bleus que de rouges… Le parti présidentiel aurait il vos faveurs?

    • Bonjour, il ne s’agit que de souci esthétique. Le dernier carré devait être, au départ, de la même couleur que le nombre « 2012 » qui le suit. Mais cela nuisait, avons nous jugé, à la visibilité. Enfin, le choix du bleu et du rouge était avant tout un réflexe « cocardier » car, avec le blanc du fond de site, il était censé rappeler les couleurs du drapeau français (bleu, blanc, rouge) et non pas faire allusion à un parti politique.
      Le but de ce blog étant de faire « remonter » des clefs, des pistes, des définitions, des repères… pour aider les lecteurs de la NR et autres internautes à suivre la campagne et à se forger leur propre avis sur la question.

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