Case départ vous avait dit en son temps tout le bien qu’il fallait penser de Perico, un récit en deux volets que l’on doit au duo Berthet-Hautière, inaugurant la collection « Ligne noire », dédiée au polar…
Résumé de l’épisode précédent. (Re) plantons le décor. L’histoire débute dans le Cuba des années cinquante, plus précisément en juin 1958. Sous ses allures de carte postale, La Havane est la capitale d’un pays « paradis de la prostitution, du jeu, du blanchiment d’argent et de la corruption ». Le meurtre d’un Américain à la sortie du Sans-Souci, l’un des plus grands cabarets-casinos de la ville met sur les dents le président Batista et le chef de la pègre locale, Santo Trafficante. Le jeune Joaquin, modeste serveur sans histoire employé dans cet établissement va dès lors voir sa vie basculer. Ainsi que celle de Livia, jeune chanteuse à la beauté farouche…
De Cuba aux Etats-Unis
Ainsi commence cette folle histoire, pleine d’action et de rebondissements. Le premier épisode se déroule dans la moiteur cubaine, le second dans la chaleur et les vastes horizons de la Louisiane. Mais une même ligne de fuite parcourt cette histoire: la violence, la sourde violence de tueurs sans merci lancés à la poursuite de Joaquin et de Livia.
On ne vous dévoilera pas la fin de ce dyptique attachant qui a su tenir toutes ses promesses. Le dessin élégant de Philippe Berthet ( « Le marchand d’idées », » Le privé d’Hollywood » entre autres ) se déploie avec force dans de larges cases. Le sens du récit de Régis Hautière ( « La guerre des Lulus », « Vents contraires »…) donne ici sa pleine mesure.
Inutile de vous (re) dire qu’on vous recommande chaudement ce « Perico ».
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Perico, tome 2.
- Scénario: Régis Hautière
- Dessin: Philippe Berthet
- Editeur: Dargaud ( collection « ligne noire »)
- Parution: septembre 2014
- Prix: 13, 99 €
- A noter qu’une exposition Perico se tiendra du 2 au 25 octobre à la galerie Champaka, 67 rue Quincampoix, 75003 Paris.
