La sélection de la semaine : Zeppelin’s war, Petites cervelles, Sakamoto pour vous servir, Charlemagne, Les filles 3 et Orgies barbares



sakamoto_pour_vous_servir_vol_1_4539 A la moitié des vacances, Case Départ vous propose sa sélection de la semaine. Pour ce premier samedi du mois d’août, six albums sont passés au crible : Zeppelin’s war : la nouvelle série uchronique de Richard D. Nolane où Hitler et Goering sont pilotes de dirigeables pendant la Première Guerre Mondiale, le nouvel album de Bob Fingerman Petites cervelles où des élèves se transforment en zombies dans un joyeux délire, le premier volume de Sakamoto pour vous servir : un manga humoristique, un portrait historique de Charlemagne par Bührer-Thierry, Bruneau, Delmas et Lemercier, le troisième tome de la comédie romantique de Christopher : Les filles et un album pour adultes : Orgies barbares. Bonnes lectures.

Batailles aériennes

zeppelinZeppelin’s war est un série dérivée de Wunderwaffen, écrite par le même scénariste que la série mère Richard D. Nolane. Pour ce premier tome, intitulé Les raiders de la nuit, il a fait appel à Vicenç Villagrasa pour la partie graphique. Alors que Wunderwaffen plongeait le lecteur dans une uchronie se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale, cette nouvelle série, le plonge dans une histoire revisitée qui se déroule pendant la Première Guerre Mondiale.

2 décembre 1916. La France est entièrement contrôlée par l’Allemagne. A bord d’un des dirigeables de l’Empire, se trouve Adolf Hitler, 27 ans et pilote émérite de l’engin, Hermann Goering, capitaine d’aviation et Von Deck, lieutenant-colonel dirigeant l’escadrille. Le vieil officier, orgueilleux, n’est d’ailleurs pas le meilleur ami des deux autres membres du Zeppelin.

Parfois attaqués par des kamikazes français, les dirigeables ne font qu’une bouchée de ces pilotes frondeurs. D’ailleurs, Goering se met en chasse de Georges Guynemer, le pilote français dont les combats aériens sont célèbres. A bord de son avion, il terrasse les ennemis allemands avec brio. Partant de l’aérodrome militaire de Beauvais, le pilote se fait une joie de combattre les avions mais aussi les Zeppelin. Les deux se livrent alors une lutte homérique au-dessus du sol. Le français tente alors d’alerter ses supérieurs d’une attaque imminente de Paris, mais tardivement. Pourtant, le dirigeable piloté par Hilter est touché et un incendie se propage rapidement sur sa structure métallique…

zeppelin_war_caseAprès Wunderwaffen, Richard D. Nolane décline son concept d’uchronie à la Première Guerre Mondiale, et il faut avouer que c’est assez réussi. Peu abordé en bande dessinée, le Zeppelin fait une entrée en force dans cet album. Ces engins, moins rapides qu’un avion, possédaient néanmoins une force de frappe plus puissante qu’eux. Plus résistants aussi, ils étaient utilisés pour des missions de reconnaissance et de bombardements. Prévu en diptyque, Zeppelin’s war démarre sur les chapeaux de roue . Tous les ingrédients sont réunis pour accrocher le lecteur : action et combats aérien. Son intrigue, du côté allemand, met en scène deux personnages encore inconnus mais qui deviendront des hommes tristement célèbres Hitler et Goering. Le scénariste joue avec la vérité historique pour développer son histoire. Si Hitler a bien participé à la Première Guerre Mondiale, c’est en tant qu’estafette (transmission d’informations entre officiers) et non pilote de dirigeables. Quant à Goering, il fut bien pilote dans l’armée de l’air mais ne faisait pas voler ses avions depuis un Zeppelin. Ces deux personnages historiques, à la vie déformée par Nolane, sont aussi rejoints par Guynemer, capitaine de l’aviation française et par Raspoutine, célèbre homme russe mystérieux et complotiste, ici espion à la solde des allemands. En ce qui concerne le dessin, le trait réaliste de Vicenç Villagrasa est efficace. Assez réussi dans son ensemble, il peut apparaître parfois quelques erreurs graphique, ainsi que des postures de personnages figées dans certaines cases. Les planches comportant des combats aériens sont, elles, surprenantes et très réussies. A noter que l’illustration de couverture est signée Ronan Toulhoat et non Villagrasa. Ce parti-pris de l’éditeur me semble toujours assez curieux. Pourquoi ne pas confier la couverture au dessinateur de l’album afin qu’il achève parfaitement son travail ?

  • Wunderwaffen présente Zeppelin’s war, tome 1 : Les raiders de la nuit
  • Auteurs : Richard D. Nolane, Vicenç Villagrasa et Ronan Toulhoat
  • Editeur: Soleil
  • Prix: 14,50€
  • Sortie: 25 juin 2014

Des zombies à l’école

petites cervellesL’auteur de Minimum wage, Bob Fingerman revient avec Petites cervelles, publié aux Humanoïdes Associés et qui relate l’histoire des professeurs d’un collège qui se transforment en zombie à la suite d’une infection virale. Une attaque en règle décalée et parfois absurde de morts-vivants d’un établissement scolaire.

Septembre 1974, école Ben Turpin (maternelle, primaire et collège). Monsieur Elber, professeur de biologie pas très brillant, donne son cours de travaux dirigés à ses élèves. Alors qu’il parle de « miracle de la vie » tel un créationniste, il essaie de réanimer un cochon. Mais au lieu de cela, un nuage nocif envahit la salle de classe.

C’est l’heure de la récréation. Tout va pour le mieux : Duffy, la grosse brute épaisse et complètement idiote, terrorise ses camarades à grands coups de poings. Il y a là aussi : Oskar, élève bon chic, bible à la main, Bobby, Renée et Akiyuki, qui semblent s’aimer.

Après le cour de sport de M. Muntz, les élèves s’activent en cours de langue. C’est le moment où Bobby demande à sortir pour aller aux toilettes. Là, il y croise Duffy qui veut de nouveau le frapper mais ils découvrent un élève par terre, à moitié évanouit. Le jeune garçon part chercher l’infirmière, mais lorsqu’il arrive avec elle, l’élève malade a disparu. Au même moment, le directeur et son homme-à-tout-faire barricadent l’établissement afin que les élèves ne sèchent plus les cours.

Les élèves sont alors invités à assister à la répétition générale du spectacle du club de théâtre. Mais une chose étrange se déroule sur la scène : les élèves commencent à se dévorer. Dans un premier temps, le public pense que cela fait parti de la pièce mais rapidement ils prennent leurs jambes à leur cou. L’odeur nauséabonde du cours de chimie fait son effet, les élèves se transforment en zombies. L’école étant fermée, les élèves sains sont coincés à l’intérieur…

petites_cervelles_2Voilà un album décoiffant ! Le récit burlesque de Bob Fingerman n’est pas qu’une histoire d’horreur avec des zombies mais surtout un regard critique de la société américaine. Pour dénoncer quelques travers, il place son histoire dans les années 70, période qu’il affectionne et qu’il maîtrise bien, comme pour Minimum Wage. Il tourne en ridicule les bas-de-plafonds comme Duffy (erreurs de langage, coups qui pleuvent…), les étrangers (Akiyuki, asiatique ayant des problèmes de prononciation), la religion (les créationnistes, les écoles privées…), les professeurs (pas très brillants, les directeurs peu prévenants, les cours de sport, le formatage des élèves…). L’auteur culte de la culture indé américaine, nous dépeint aussi des jeunes élèves hyper doués, et qui ne sont pas touchés par le virus au contraire des plus âgés. Leur innocence les protégeraient ? Le scénario n’est donc pas ici fait pour faire vraiment peur (le dessin ne s’y prête pas), mais l’auteur joue avec les codes du genre. Tout est prévisible mais risible et les situations sont décalées et très amusantes. On a l’impression que Fingerman s’amuse à chaque page comme son lecteur pourrait s’amuser et passer un très bon moment de lecture-plaisir. En ce qui concerne la partie graphique, Bob Fingerman est dans la veine des auteurs de la revue Mad ou parfois ceux de Fluide Glacial. Avec son trait rond et ses couleurs saturées, les planches raviront les amateurs de bandes dessinées indépendantes américaines. Même si Case départ a plutôt préféré Minimum Wage, il s’est laissé convaincre par cet album si singulier, à la narration désarticulée et où finalement il n’y a pas de but réel, juste une envie de multiplier les scénettes amusantes.

  • Petites cervelles
  • Auteur : Bob Fingerman
  • Editeur: Les Humanoïdes Associés
  • Prix: 14,20€
  • Sortie: 16 juillet 2014

Sakamoto : adolescent peu ordinaire

sakamotoLes éditions Komikku publient le premier tome de Sakamoto pour vous servir (I’m Sakamoto you know) de Nami Sano. La magaka met en scène un drôle de lycéen, épris de justice et gardant son sang-froid en toute circonstance. Ce qui va lui attirer les foudres des jeunes garçons mais aussi l’admiration des jeunes adolescentes.

Tokyo, Japon. Sakamoto est le nouvel élève de la classe de Seconde 2 du lycée. Extrêmement brillant, l’adolescent agace les jeunes garçons par sa trop grande assurance. Un brin séducteur, il fait tourner les têtes de jeunes filles de la classe. Les adolescents pour se venger, aiment à l’arroser dans les toilettes ou lui voler son bureau, mais à chaque fois, Sakamoto trouve un pirouette pour les contrer : parapluie ou place sur le rebord de la fenêtre.

Certains vont même jusqu’à lui tendre un piège dans une salle vide de chimie où ils aimeraient bien l’humilier, en le mettant nu et en le photographiant. Mais un départ de feu met à mal leur projet. L’adolescent si sûr de lui entame alors une danse et éteint le feu.

Sera, un jeune lycéen top model à ses heures perdues apprécie de moins en moins Sakamoto. A chaque fois qu’il veut attirer l’attention des filles, le nouvel élève fait des siennes, comme cette fois-ci dans le journal du lycée. Il décide alors de se venger : il lui enlève sa chaise lorsqu’il parle debout au professeur ou lorsqu’il essaie de le viser à la balle au prisonnier. Sans succès. L’adolescent est beaucoup trop rapide pour son adversaire. Même l’attaque d’un frelon en classe ne semble pas le déstabiliser. Alors que tous les élèves enlèvent leurs vêtements comme le leur a demandé le prof, Sakamoto attrape l’insecte grâce à son compas…

Jaquette_Sakamoto_pour_vous_servir1_centreSakamoto pour vous servir ! est un seinen comique très réussi. Prépublié par Harta, au Japon, à partir de 2012, il connaît un succès populaire étonnant (plus de 2 millions d’exemplaires vendus du premier volume). Celui-ci est surtout du à une puissance comique forte lié au personnage principal : doué, intelligent, qui ne s’énerve jamais, qui a toutes les solutions : ce gendre idéal, agace au plus haut point. Ce sont ces rivalités qui rendent le manga si amusant. Relevant tous les défis, le jeune adolescent est toujours là pour aider son prochain. Sa répartie verbale est aussi d’une grande drôlerie. A prendre au second degré, les situations cocasses s’enchaînent à un très bon rythme. Le récit est rafraîchissant et la bonne humeur est de mise à toutes les pages. Entre folie-douce et scènes burlesques, Nami Sano met en scène des mini-histoires agréables et accrocheuses. Graphiquement, c’est d’une très grande qualité. Le trait réaliste de la mangaka rend parfaitement le côté humoristique de la série. Les cases sont soignées, les personnages aux visages fins sont très expressifs, les décors sont élégants et les sensations de vitesses sont bien rendues.

Sakamoto pour vous servir ! : un manga rafraîchissant et amusant, qui égayera votre été !

  • Sakamoto pour vous servir !, volume 1
  • Auteur : Nani Sano
  • Editeur: Komikku
  • Prix: 7,90€
  • Sortie: 03 juillet 2014

 L’avènement de Charlemagne

charlemagneAprès Jaurès dont Case Départ vous a parlé, les éditions Glénat associées aux éditions Fayard proposent un portrait de Charlemagne, de la mort de son père à son couronnement en tant qu’empereur. Cette fresque historique est signé Clothilde Bruneau, Vicent Delmas et Geneviève Bührer-Thierry pour la partie scénaristique et Gwendal Lemercier pour la partie graphique.

8e siècle, royaume des Francs. Carloman et Charles, en pleine partie de chasse, sont interrompus par un serviteur : le roi Pépin, leur père, vient de décéder. Arrivés à son chevet, les deux princes doivent faire face à leur destinée. L’abbée Fulrad et Bertrade, leur mère, viennent aux nouvelles. L’homme d’église leur lit le testament royal : le pays sera coupé en deux ; la première partie sera confié à Carloman et il devra établir la capitale à Soissons, la seconde partie reviendra à Charles et Noyon en sera la capitale. Furieux par la tournure que prennent les événements, Carloman claque la porte du palais.

En 771, à Semoussy, Carloman décède d’une maladie, sans avoir pu faire la paix avec son frère. Gerberge, la veuve souhaite avant tout mettre ses enfants sur le trône afin que Charles ne récupère pas la partie de son défunt mari. Pour cela, elle part à Pavie pour trouver la protection de son père, le duc Augier. Il faut dire que le souverain des Francs voue une grande détestation aux Lombards, ce qui ne risque pas de s’arranger avec ce nouvel épisode.

Pour renforcer la puissance de son royaume, Charles continue de livrer bataille contre les insurgés comme en Saxe en 772. Il impose alors le christianisme à chacun des habitants pour unifier son territoire et asseoir son pouvoir.

En 773, un ambassadeur du Pape Hadrien, demande une audience en urgence à Charles : les Lombards encerclent les territoires papaux. Le règne du souverain pontife est menacé. Le roi des Francs décide alors de l’aider, mais il lui faudra être fin stratège pour réussir cette mission.

L’année suivante, les fils de Carloman se soumettent à leur oncle et déposent la couronne du royaume de leur père aux pieds de Charles…

planche charlemagneQuel pari insensé de vouloir raconter la grande épopée de Charlemagne en bande dessinée. Si le destin du souverain est digne des grands romans, il n’est pas aisé de vouloir le raconter en 48 pages. Pour cela, Clotilde Bruneau et Vincent Delmas ont fait appel à Geneviève Bührer-Thierry pour la caution scientifique. Professeur d’histoire du Moyen-Age à l’université de Marne la Vallée et co-directrice de la revue Médièvales, elle apporte les éléments historiques aux deux scénaristes. Ils livrent alors une vision de Charles, futur Charlemagne (Carolus Magnus, Charles le Grand), qui assoit son pouvoir grâce à la religion. En effet, au fil des pages, le lecteur comprendra que l’empereur doit sa destinée à sa grande foi catholique. Ses relations avec les deux papes lui permettront de devenir un souverain puissant. En contrepartie d’une aide et d’une protection armée, le pape Léon III, souverain pontife faible, le couronnera empereur de tous les Francs en 800. On le découvre donc chrétien convaincu et avec une volonté de fer pour imposer le catholicisme dans toutes les régions de son royaume, par tous les moyens (militaires, culturels ou administratifs : en faisant donner des cours aux abbés et prêtres). En plus de cette vision, on découvre aussi un fin stratège, qui s’entoura d’intellectuels de l’époque comme Eginhard, son hagiographe ou encore Alcuin, son conseiller principal. Le plus délicat pour les trois scénaristes étant de séparer l’œuvre historique de la légende qu’a engendré Charlemagne. Ils choisissent donc de terminer l’album par le couronnement, alors que Charles le Grand a continué de régner encore 14 ans, afin de condenser les informations nombreuses, qui peuvent parfois dérouter le lecteur. Peut être que l’album aurait mérité d’être décliné en 2 ou 3 tomes afin de prendre le temps de découvrir vraiment Charlemagne et en faire une vraie saga historique.

Le dessin sobre de Gwendal Lemercier est plutôt réussi, même si parfois certaines scènes peuvent paraître un brin top figées. A noter qu’un dossier sur Charlemagne signé par l’historienne est adossé à l’album et permettra au lecteur de découvrir toutes les facettes du souverain ainsi que les difficultés concernant les sources et le parti-pris des auteurs.

  • Charlemagne
  • Auteurs : Geneviève Bührer-Thierry, Clotilde Bruneau, Vincent Delmas et Gwendal Lemercier
  • Editeur: Glénat et Fayard
  • Prix: 14,50€
  • Sortie: 25 juin 2014

Pendaison de crémaillère

FILLES_T3Action ou vérité est le troisième tome de la série Les filles, de Christopher. Cette réédition aux éditions Kennes, met en scène la vie quotidienne de cinq filles de 20 ans, entre fous rires, pleurs, amour, déceptions, tensions et amitié.

Laurent et Anna ont enfin terminé de déballer leurs cartons. C’est le départ pour une nouvelle vie en couple dans le même appartement. Elle a décidé d’adopter un chaton et prépare déjà la fête pour la pendaison de la crémaillère. De son côté, Laurent a craqué pour son voisin du dessus. Leur relation secrète commence à donner des scrupules au jeune homme qui va bientôt fêter son emménagement avec sa copine. Il n’est pas encore prêt à le lui annoncer.

Le soir, lors d’une petite soirée, tout ne se déroule pas comme il le faudrait : les garçons sont scotchés devant un match de foot devant la télé, les filles s’ennuient et Bénédicte a croisé Hubert, son ex, marié et père d’une petite fille. Il lui a même demandé de faire du baby-sitting. Etonnée, elle accepte malgré un passé en commun lourd. Ils finiront même pas se rapprocher physiquement.

Le lendemain, les filles croisent Tariq, le frère de Leila. Le beau médecin, qui fait craquer Anna, n’est pourtant pas seul. Accompagné par une belle femme, les filles l’invitent à la crémaillère.

image002Emporté dans le tourbillon de la vie des Filles, le lecteur sera de nouveau enchanté par la lecture de l’album. Publiée, la première fois par Carabas, il y a quelques années, les thématiques développées dans la série par Christopher, sont toujours d’actualité : grossesse, homosexualité ou encore vie de jeune couple. La série, entre comédie romantique et chronique sociale, est toujours d’une belle qualité concernant l’écriture et que dire du graphisme : l’auteur, dont Case Départ avait réalisé un portrait vidéo Dans l’atelier de…, possède un trait léger et aérien, dans la veine des Chaland, Dupuy-Berbérian, Avril ou Clerc. Ce style convient parfaitement à cette charmante série pour jeunes adultes. Une belle réussite.

  • Les filles, tome 3 : Action ou vérité
  • Auteur : Christopher
  • Editeur: Kennes
  • Prix: 12,95€
  • Sortie: 18 juin 2014

 

Et pour quelques pages de plus…

Pour compléter notre sélection de la semaine, Case Départ vous conseille aussi les albums suivants :

Orgies barbares

(Album pour adultes)

orgies-barbares-volume-2Les éditions Tabou BD publient le deuxième volume de la série érotique Orgies barbares, signée Erich Hartmann. Dans cet album, le lecteur retrouvera les personnages principaux rencontrés dans le premier opus, dont Case Départ vous a parlé parlé.

Parmi les mini-récits, il y a :

Le grimoire. Dame Eris doit se rendre au cercle des sorceresses pour le sabbat. Avant de partir, elle demande à Yasmine sa jeune apprentie de ranger la pièce principale du château où la maîtresse de maison a l’habitude de faire ses expériences de magie. Mais en rangeant, la jeune femme tombe sur le Livre d’Azral, un vieux grimoire et décide d’invoquer les puissances maléfiques. Trois monstres se tiennent alors devant Yasmine et décident de prendre du bon temps avec elle…

Corwyn le magnifique. Le roi convoque en urgence le chevalier Corwyn et le missionne pour délivrer Vanya, sa fille, enlevée par un ogre. Accompagné de son fidèle écuyer, Gilles, le preux chevalier se met en route vers la demeure du monstre. Pendant ce temps, la jeune princesse soumet son ravisseur et lui demande de lui donner du plaisir…

Bandits bandant. Le bourgmestre Frobenius est en quête de valeureux chevaliers pour débarrasser son petit royaume de brigands, qui terrorisent les villageois et qui sont installés dans la forêt voisine. Shya et Laïs, les deux guerrières se présentent devant le souverain afin d’offrir leurs services pour cette tâche et partent sur le champ pour le repaire des malfrats. Arrivées, elles décident d’utiliser leurs charmes pour les faire plier…

Les fols des fioles. Shya et Laïs se voient confier une mission par Balthus, le magicien. Elles doivent aller livrer une fiole magique à Kholbeir, le druide, contre 500 pièces d’or. En chemin, la jeune blonde trébuche sur une racine et l’objet se brise. Les arbres qui les entourent se réveillent et emprisonnent les deux femmes. Le druide arrive, les délivre mais demande une contrepartie sexuelle pour service rendu…

A mi-chemin entre le fantastique et l’héroïc-fantasy, les histoires de Erich Hartmann réjouiront les amateurs de bandes dessinées adultes et de ce genre littéraire. Simples mais assez variées, elles permettent de mettre en situations des jeunes filles pas souvent sages et des hommes ou monstres avides de plaisirs charnels. L’auteur espagnol, qui travaille aussi pour les comics américains (Devil’s Due ou DC Comics) possède un style graphique qui se marie bien avec la bande dessinée érotique grâce à un trait semi-réaliste assez bien maîtrisé.

  • Orgies barbares
  • Auteur : Erich Hartmann
  • Editeur: Tabou BD
  • Prix: 15€
  • Sortie:  21 juin 2014
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