L’export mis en boite par Davoise

Charles Acchiardi-Verdun met le paquet à l’international. Il va réaliser cette année entre 700.000 à 800.000 euros de chiffre d’affaires : près de 70 % pour l’Europe, 30 % en Amérique du Nord et en Afrique.
“ Petites boites, jolies boites ” chantait Graeme Alwright. Les produits de Chateau-Renault font le tour du monde des pâtissiers, mais pas seulement…
Du packaging haut de gamme ! Sur le site de l’intéressé, on peut lire : « C’est dans un modeste atelier situé au cœur de Paris que Guy Davoise crée en 1950 sa première collection d’emballages pour la confiserie. Il compense son manque de moyens par une foule d’astuces et une forte créativité. Peu à peu l’entreprise se développe et un véritable outil industriel émerge. Pour répondre aux besoins d’emballages haut de gamme des chocolatiers, confiseurs, pâtissiers et autres fabricants de gourmandises, il leur propose coffrets, étuis, ballotins et devient rapidement le fournisseur leader de boites en tissus. Mais rapidement Davoise va répondre aux besoins de conditionnements de nombreux autres secteurs d’activité tels que les cosmétiques, parfums, bougies, etc. »
CCI Touraine : des solutions à l’international

Russie, Royaume-Uni, Pologne, Tunisie et Italie attirent davantage d’exportateurs en Indre-et-Loire qu’au niveau régional.
Les chambres de commerce et de l’industrie de la région Centre organisent le quatrième forum “ Odyssée ” pour le développement à l’export.
Il y a deux ans, la Chambre de commerce et d’industrie Touraine était déjà présente à Orléans. Elle y revient cette année avec un logiciel particulier.
Cinq cents participants attendus, deux cent cinquante entreprises présentes dont une soixantaine pour le seul département d’Indre-et-Loire : le forum « Odyssée » se déroule le mardi 29 septembre 2015 au centre de conférences d’Orléans. Les candidats à l’international ou bien ceux qui y sont déjà ont rendez-vous avec des experts d’une quinzaine de pays. Sont également au programme des témoignages de chefs d’entreprise sur leur réussite à l’export, des échanges pratiques sur les techniques du commerce international, un networking, des rencontres avec des acteurs publics et privés de l’international. La CCI Touraine y sera représentée comme il y a deux ans.
Les réseaux pour ne pas rester seul
En Touraine, les chefs d’entreprise ont tendance à intégrer un réseau professionnel. La CCI encourage cette évolution.
Communautés, clubs, associations, grappes d’entreprises. En Touraine, les réseaux d’entreprises ne cessent de se développer et de se diversifier. Certains sont très spécifiques comme ce « Portugal business club » qui ambitionne de regrouper « tous les décideurs en lien avec le développement des échanges France-Portugal » ou ce Centre & Tic qui fédère les acteurs de l’économie numérique.
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L’économie à Blois aux “ Rendez-vous de l’Histoire ”
Quarante des quatre cents rencontres, débats ou conférences seront voués à l’économie du 7 au 11 octobre 2015, pendant les fameux « Rendez-vous de l’Histoire » consacrés aux empires, à Blois. Empires familiaux, dynastiques, coloniaux, politiques : les enjeux parlent d’eux-mêmes. Tantôt vers des marchés locaux ou mondiaux. Point commun : l’exigence de croissance même si, ces dernières années, celle-ci est devenue intermittente et fugitive. Pour en parler, économistes, historiens, journalistes se succéderont au micro pour nous interroger sur cette histoire qui façonne notre pays dans le monde et nos territoires. Daniel Cohen ouvrira ce cycle de rencontre le mercredi 7 octobre. Directeur du département d’économie de l’École normale supérieure, membre fondateur de l’École d’économie de Paris, il interroge la foi du monde moderne dans ces domaines. Philippe Escande, grand témoin de notre rendez-vous Carnet Pro ce 22 septembre, décryptera les signes permettant de comprendre en quoi la révolution numérique bouleverse et va encore bouleverser nos sociétés.
Partir du local pour comprendre l’international : tel est aussi le sujet du dossier de ce numéro de Cap’Éco inspiré par l’immense champ de réflexion à venir qu’ont ouvert hier des hommes et des femmes entreprenants. Chocs des cultures d’entreprises, familiales ou pas, histoire et identité des firmes, révolutions invisibles, survivance des entreprises : autant de sujets passionnants qui se déclineront chez nos voisins blésois, au cœur de notre histoire commune !
www.rdv-histoire.com
En haut de l’affiche et star de son festival
Le festival “ Terres du son ” de Monts a fait un carton en juillet dernier. Co-artisan de son succès, Hugues Barbotin se raconte en coulisses.

Dans les locaux de l’association « L’Asso », Hugues Barbotin pose avec l’affiche du festival 2015.
(Photo NR)
Même les plus grands artistes peuvent involontairement se tromper dans le choix de leurs paroles. Le « Je m’voyais déjà en haut de l’affiche » de Charles Aznavour a ainsi été une Arlésienne pour Hugues Barbotin pendant presque dix ans. Jusqu’à cette année où il a pu entrer dans la joyeuse farandole éponyme, composée par Georges Bizet, en fêtant l’énorme succès de l’édition 2015 du festival « Terres du son » à Monts.
Des sponsors pour la Jacques-Vabre
Qualifiée pour la transat Jacques-Vabre qui aura lieu le mois prochain (départ le 25 octobre) entre Le Havre et Itajai (Brésil), la navigatrice tourangelle Juliette Pêtrès recherche des entreprises tourangelles susceptibles de l’aider à boucler son budget. Contact : juliette_petres@yahoo.fr
Entreprises familiales : l’histoire en héritage
Des pionniers aux héritiers, l’économie a traversé des siècles ou des décennies heureuses ou avortées avec des familles. De l’artisanat au capitalisme 3.0.
Une économie en héritage pour tous. De Mame à la start-up numérique E-Stoires récemment créée, des tanneries disparues aux soieries survivantes confrontées à la concurrence (chinoise par exemple), des propriétés séculaires aux vignobles derniers crus, l’activité commerciale change de mains et de moyens, au gré des révolutions industrielles ou mutations technologiques, des apports financiers extérieurs, des connaissances et des compétences, du degré d’audace de l’héritier, de la demande sans doute d’abord et des éducations aussi. D’un certain état d’esprit enfin et d’une vision d’avenir.
“ Bienvenue dans le capitalisme 3.0 ! ”
Éditorialiste économique au Monde et invité de Carnet Pro, Philippe Escande explique comment notre société est entrée durablement dans l’âge du logiciel.
Succédant à l’âge de la vapeur et de l’acier du XIXe siècle puis à celui de l’électricité et du pétrole au XXe siècle qui a vu naître la société de consommation, l’âge du logiciel va nous occuper pendant le XXIe siècle. Et peut-être au-delà… On a inventé la pile en 1800. Deux cents ans plus tard, il y a encore du potentiel pour l’énergie électrique… ». Philippe Escande ajoute que personne – individus, communautés, entreprises – n’en sortira indemne.
“ Leurs histoires familiales façonnent le présent ! ”
Ancienne directrice de l’Observatoire de l’économie et des territoires de Touraine, Claude Chéron estime que les entreprises familiales ont influencé le paysage économique.

Claude Chéron : « Il y a, dans les entreprises familiales, l’esprit de transmettre ce qu’il n’y a plus aujourd’hui… ».
(Photo NR)
Dans votre livre Industries de Touraine paru aux éditions Sutton, vous avez abordé les racines familiales des entreprises, des années Vingt à 2005.
« Il y a eu effectivement de grandes dynasties, à commencer par les Mame. Les dirigeants successifs avaient une vision très sociale et intégraient les logements, la mutuelle de santé, l’école, l’épicerie etc. On peut encore citer Rolland-Pilain, le début de l’industrie pharmaceutique avec Métadier, la cartonnerie Oudin, Poirier qui décida de fabriquer ses fauteuils roulants, lui-même étant handicapé, Gault et Frémont, les soieries Roze et Le Manach, Bergerault. Tous ces noms ont influencé le paysage économique d’aujourd’hui. »
ENQUÊTE : Les réseaux d’entreprises, accélérateurs de business
Clusters, clubs ou associations : des communautés se forment au gré des secteurs d’activités. Ils incitent aux rencontres et au partage des savoirs.

L’objectif du réseau professionnel varie selon la nature de l’association : apprendre et monter en compétences, s’informer et réaliser des affaires en sont les trois grandes familles.
L’union fait la force. Tous les chefs d’entreprise le diront, les réseaux les rendent non seulement moins seuls mais ils accélèrent leurs activités et leur visibilité. Ils sont aussi de vecteurs de cohésion dans le monde sportif où les clubs et leurs partenaires ne font souvent qu’un, les seconds participant financièrement au fonctionnement des premiers « Ce sont des leviers simples et peu coûteux sauf en temps » définit d’emblée Catherine de Colbert, vice-présidente de la Chambre de commerce et d’industrie Touraine. Lire la suite »

