Qu’est-ce que tu deviens… Delio Onnis ?
Chez Les Pieds Carrés, on aime aussi surtout ceux qui ne les avaient pas. Et parmi les anciens joueurs du championnat de France, s’il est un homme qui représente à merveille cette anti-thèse des pieds carrés, il s’agit à n’en pas douter du meilleur buteur de l’histoire du championnat de France : Delio Onnis. De passage en Touraine pour rencontrer son alter-ego Delio (aka la nouvelle mascotte du Tours FC, club avec lequel Delio « le vrai » a été sacré deux fois meilleur buteur de D1), il a accepté de nous raconter sa vie. En toute simplicité.
Pour les moins de vingt ans, ceux qui ne peuvent pas le connaître, Delio Onnis, c’est un Ovni qui a traversé le championnat de France pendant près de quinze ans. Et qui a inscrit la bagatelle de 299 banderilles pendant cette période, dans l’ancêtre de notre Ligue 1 actuelle. Si l’on y réfléchit bien, ce ne sont que 203 buts de plus que le meilleur buteur encore en activité en Ligue 1, Djibril Cissé, qui culmine à 96 pions…
Tribune Nord (3) : et si l’on ré(re)formait les trois premières divisions ? par Jérôme Boissel
Dans sa chronique (lire les précédentes très intéressantes ici et là), Jérôme Boissel, notre spécialiste marketing, milite pour une refonte des trois premières divisions françaises. L’occasion de jouer de vrais derbys et de disputer des play-offs afin de susciter l’engouement. Et pourquoi pas ?
Juste avant le dernier Bordeaux – Toulouse, L’Équipe publiait un papier intéressant : « Un derby, vraiment ? » Il y était notamment question du lent mais constant désintérêt pour le « derby de la Garonne », qui opposait à ses grandes heures un Téfécé européen aux tout-puissants Girondins de Bordeaux du duo Bez/Jacquet.
Dans cet article, le Serbe de Toulouse Uros Spajic comparait d’ailleurs les joutes des bords de la Garonne aux derbys Étoile Rouge – Partizan Belgrade. Et pour lui, la version française « n’est pas du tout un derby ».
> Le derby Etoile Rouge – Partizan Belgrade, en vidéo, c’est chaud bouillant. L’occasion de tous les antagonismes et de l’expression de revendications sociales.
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Coupe de France : rendez-vous en terre inconnue
Le Tours FC et les autres écuries de Ligue 2 font leur entrée en Coupe de France ce week-end. Mais les vedettes, les vraies, ce sont tous ces clubs amateurs qui triment depuis plusieurs tours. Cette coupe, c’est un peu la journée du patrimoine du foot. On y découvre des bleds introuvables sur le GPS, des communes ou des villages dont on ne soupçonnait même pas l’existence… Coup de bol, au bureau des Pieds Carrés, on avait encore une vieille carte Michelin qui traînait.
Voici donc nos destinations coups de coeur de ce 7e tour. Au cours de ce voyage en terres inconnues, vous allez croiser un international français perdu de vue, un Kopa breton et une fabrique de légendes…
Mollo fait du boudin
Non, non, l’ailier stéphanois n’est pas en train de préparer sa reconversion sous forme d’un CAP de charcutier en alternance. C’est juste que quand Yohan Mollo ne joue pas, eh bien, il boude, même si son équipe a réussi une grosse perf’ (en l’occurence battre Monaco).
La vidéo de la joie stéphanoise dans les vestiaires est édifiante. Regardez- la à partir de 0’35 : Mollo est à droite, torse nu. Et vous allez voir que quand il s’agit de célébrer la victoire, il est à fond :
http://www.youtube.com/watch?v=yqmRGfF9mY8Les clubs de L1 ont eu la mauvaise idée de… (bilan à la trêve)
… de croire qu’Ochoa allait continuer à avoir 7 mains (Ajaccio)
Le problème de l’ACA est en fait sa plus grande richesse : depuis 2011, Guilermo Ochoa est, et de loin, le meilleur joueur ajaccien. Ses prouesses dans les buts masquent, match après match, les insuffisances de ses partenaires, tout particulièrement en défense. Sauf que le Mexicain a fini par redevenir humain. Peut-être que 7 pieds vont pousser à Eduardo pendant la trêve…
… d’associer un dépressif chronique à un déprimé qui ne se soigne pas (Bordeaux)
Francis Gillot – Jean-Louis Triaud : la paire Prozac des Girondins. Dès que Daibaté se casse la gueule, on a l’impression que c’est précisément sur les pompes de son entraîneur et de son président. Bon, en même temps, quand tu te traines depuis plusieurs saisons Planus et Henrique en défense centrale, t’as vraiment aucune raison d’avoir le moral.
… de penser que Kevin Berigaud allait vraiment planter 30 buts cette saison (Evian-Thonon)
C’est pas que le p »tit Kevin ait démérité, il fait son taf d’avant-cenre plutôt pas mal. Mais c’est surtout qu’en dehors de lui, y’a vraiment personne en attaque. Bon, en même temps, l’ETG a réussi à refiler le super sur-côté Khlifa à l’OM. C’était déjà un très gros coup. Lire la suite »
Benjamin Leroy la joue comme…
Allez, on va pas tourner autour du pot (belge, façon cycliste) : Benjamin Leroy est tout simplement le meilleur gardien de Ligue 2. Démonstration :
Les dirigeants du Tours FC ont donc certainement dû aller brûler un cierge à Saint-Gatien pour remercier Dieu, Jorge Mendes ou Rybolovlev de ne pas avoir débauché leur portier vedette durant le mercato.
Du coup, Leroy a recommencé à accumuler les prouesses dans les buts du club tourangeau en attendant de rejoindre l’élite, peut-être dès cet hiver, mais pus sûrement à la fin de la saison.
Et en attendant, Benjamin Leroy la joue comme…
… Andreas Kökpe
L’ancien portier allemand de l’OM ne s’est pas seulement fait connaître par son inimitable manière d’inviter ses défenseurs à quitter la surface : « ZZZORTEZ, ZZZZORTEZ ».
Il est aussi l’un des premiers gardiens à avoir systématiquement décidé de repousser les ballons plutôt que d’essayer de les bloquer.
Leroy boxe donc presque autant que Bénichou, suivant là les conseils de son entraîneur spécifique, André Biancarelli, qui ne fait qu’une confiance toute relative à la trajectoire de ces ballons en plastique que nous infligent désormais tous les équipementiers. Lire la suite »
Le top 11 improbable (10) : l’équipe 100% corse du Tours FC
En l’espace d’une semaine, le club tourangeau s’est doté d’un nouveau président… corse Jean-Marc Ettori, d’un nouveau président délégué… corse Jean-Luc Ettori, et d’un nouvel entraîneur… corse Olivier Pantaloni.
Reste maintenant à constituer une équipe. Et si les nouveaux dirigeants du Tours FC suivent la même méthode de recrutement, voilà à quoi l’effectif pourrait ressembler dans quelques semaines.
1. Jean-Louis Leca
Au poste de gardien, Tours dispose de l’un des jeunes portiers les plus prometteurs de France, à savoir Benjamin Leroy. Le vendre assurerait à coup sûr une belle rentrée d’argent au club. D’autant que pour le remplacer, le TFC n’aurait pas à débouser le moindre centime.
Valenciennes ne fera en efet guère de de difficulté pour se séparer de sa doublure. Et pour cause, Jean-Louis Leca, dans l’ombre de l’indéboulonnable Penneteau, n’a pas disputé le moindre match de championnat depuis 3 saisons ! C’est peu de dire que le natif de Bastia, au gabarit modeste pour le poste (1,77 m), arrivera frais en Touraine.
2. Anthony Lippini
Tours s’est fait prendre de vitesse par Clermont, qui vient tout juste de recruter le latéral droit de l’AC Ajaccio. Comment convaincre le club auvergnat de libérer sa toute nouvelle recrue ? En proposant Tritz en échange, pardi ! Pas assez ? Allez, rajoutez-moi un Gherieni et on n’en parle plus. Lire la suite »
Le Top 11 improbable (9) : 2 prénoms pour jouer les stars
1. Steeve Elana (Del Rey)
L’ancien portier de Brest s’apprête cette saison à rendre hommage à l’interprète de « Video games ». Au vu des performances de Landreau, Elana va en effet davantage pourvoir se perfectionner sur PES que fouler la pelouse du Grand stade de Lille.
Du gâchis tant Steeve maîtrise le pas-chassé :
2. Walter Samuel (Etienne)
Toujours plus fort : 3 prénoms pour le prix de deux, et nous voilà avec un mix étonnant du boucher de l’Inter Milan et de l’esthète de l’info sur France 3.
Si Samuel s’intéresse aux racines et aux ailes, Walter lui, se contente de couper les ailes des attaquants tout en citant Racine : « J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer » (Britannicus).
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Salaires d’entraîneurs : le classement alternatif
Un site portugais vient de sortir le classement des entraîneurs les mieux payés. On y apprend – quelle surprise – que Jose Mourinho est le Financial One, avec 10 millions d’euros par an.
Plus surprenant, ou pas, l’entraîneur d’un club français figure au cinquième rang : Carlo Ancelotti, qui va se palper 5,9 millions d’euros en 2012, a déclaré récemment être « prêt à payer les taxes en vigueur en France ». Si les 75% proposés par François Hollande sont adoptés, et que l’Italien reste quelques saisons au Qatar Saint-Germain, il pourrait donc presque à lui tout seul combler le trou de la Sécu…
Plus sérieusement, nous vous proposons notre classement des 5 entraîneurs les mieux payés du foot mondial… en nature. Et là, les surprises ne manquent pas…
1. Roberto Mancini (Manchester City) :
soins capillaires à volonté
Roberto Mancini n’a jamais été du genre à mégotter sur les brushings et/ou sur les tubes de Elnett. Longtemps à découvert en raison de cette dévorante passion capillaire, il a réussi à négocier la prise en charge de ses cheveux dans contrat à Man City.
Effarés par les factures de « John, coiffeur for men », les propriétaires du club anglais, venus du Golfe persique, ont dû augmenter le prix du baril de pétrole pour rentrer dans leurs frais.
A chaque fois que Mancini passe sa main dans les cheveux, c’est un plein de gazole qui part en fumée. En plus, il consomme bien du 7 litres aux 100…
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Le Top 11 improbable (7) : les joueurs qu’il faut rappeler en équipe de France… ou pas
En assurant que Thierry Henry a « le niveau actuellement pour jouer en équipe de France. Il pourrait apporter quelque chose à Laurent Blanc et au groupe », Arsène Wenger a ouvert la boîte de Pandore, ou plutôt la boîte à Titi (chez qui c’est tout p’tit). Celle qui contient tous ces anciens internationaux encore en activité qui piaffent de retrouver le maillot bleu. Et cette équipe de France – on fait du neuf, et du dix, et du onze… avec du vieux – elle aurait de la gueule. Ou pas.
1. Ulrich Ramé
Eh ouais, ce bon vieux Ramé pagaie toujours dans les eaux troubles du football. A 39 ans, plutôt que de profiter d’une retraite bien méritée à Arcachon, Piquey ou Frédéliand – et d’ailleurs les glaces sur la jetée pourraient bien lui manquer – l’ancien portier emblématique des Girondins est parti visiter les Ardennes et, accessoirement, les buts de Sedan.
Et aussi curieux que cela puisse paraitre, les fantômes de Regnault et Sachy n’empêchent pas le d’Abboville des cages de briller. Au point d’aller décrocher une 13e sélection ? Après tout, la place de troisième gardien appartient pour l’instant à Cédric Carrasso, son successeur à Bordeaux. Ce dernier pourrait avoir la classe de laisser sa place, histoire de remercier l’ancien d’avoir fait place nette au Haillan. Lire la suite »
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