Salaires d’entraîneurs : le classement alternatif
Un site portugais vient de sortir le classement des entraîneurs les mieux payés. On y apprend – quelle surprise – que Jose Mourinho est le Financial One, avec 10 millions d’euros par an.
Plus surprenant, ou pas, l’entraîneur d’un club français figure au cinquième rang : Carlo Ancelotti, qui va se palper 5,9 millions d’euros en 2012, a déclaré récemment être « prêt à payer les taxes en vigueur en France ». Si les 75% proposés par François Hollande sont adoptés, et que l’Italien reste quelques saisons au Qatar Saint-Germain, il pourrait donc presque à lui tout seul combler le trou de la Sécu…
Plus sérieusement, nous vous proposons notre classement des 5 entraîneurs les mieux payés du foot mondial… en nature. Et là, les surprises ne manquent pas…
1. Roberto Mancini (Manchester City) :
soins capillaires à volonté
Roberto Mancini n’a jamais été du genre à mégotter sur les brushings et/ou sur les tubes de Elnett. Longtemps à découvert en raison de cette dévorante passion capillaire, il a réussi à négocier la prise en charge de ses cheveux dans contrat à Man City.
Effarés par les factures de « John, coiffeur for men », les propriétaires du club anglais, venus du Golfe persique, ont dû augmenter le prix du baril de pétrole pour rentrer dans leurs frais.
A chaque fois que Mancini passe sa main dans les cheveux, c’est un plein de gazole qui part en fumée. En plus, il consomme bien du 7 litres aux 100…
2. Laurent Blanc (équipe de France) :
Armande Altaï (non, pas pour ça, bande de pervers)
Sélectionneur national, c’est loin d’être un job à plein temps. Vous voyez vos joueurs, genre, 2-3 jours par mois. Reste à prendre un petit café avec Adil Rami pour lui rappeler de pas prendre de risques en défense « tu dégages en touche, hein, Adil, surtout t’essaie pas de relancer », raconter une blague à Toto à Ribéry et conseiller deux ou trois adresses de coiffeur à Bacary Sagna, et l’affaire est pliée.
Du coup, le FFF voudrair rentabiliser davantage le salaire versé à son intérimaire de luxe.
En lui payant un coach vocal, la bande à la Graët espère très bientôt pouvoir sortir un single signé Laurent Blanc.
Les heures avec Armande Altaï, ça chiffre, mais au bout du compte, un remix techno dont le titre sera, évidemment, « je crois que bon… », ça ne peut que casser les charts MP3.
Les premières images du clip de « je crois que bon… » :
http://www.youtube.com/watch?v=Cp_-SrRdSjMSi vraiment ça marche pas, quelques cours de cuisine avec Cyril Lignac, et hop, direction Top chef.
3. Marco Simone (AS Monaco) :
des cours de langues accélérés
Nous, on aurait plutôt négocié un petit tour chez le coiffeur, afin de faire quelque choses pour cette vilaine houpette, mais bon, sur le Rocher, on pare au plus pressé : à savoir gérer un effectif pléthorique et cosmopolite.
Simone maîtrise déjà le français et l’italien, mais avec tous les improbables renforts arrivés dernièrement, Marco se mélange un peu entre le croate, le néerlandais ou le grec. Résultat : personne ne comprend rien aux consignes et Monaco se traîne en bas de classement de Ligue 2.
4. Francis Gillot (Bordeaux) :
remboursement intégral du lexomil
On ne dira jamais assez l’intérêt d’avoir une bonne mutuelle. Car les soins médicaux coûtent cher, surtout quand on est en longue maladie. Francis Gillot a commencé sa dépression à Sochaux avant de la poursuivre en Gironde, où il a appris à connaître Yoan Gouffran et Marc Planus. Fort heureusement, les Girondins prennent tout le traitement à leur charge.
Mais Francis a-t-il touché le fond ? Pas sûr, quand on se mate un extrait de son maître à penser, Roger Gicquel, un sacré boute-en-train et un gros déconneur. La Ligue 1 a peur :
http://www.youtube.com/watch?v=KBxfS4UNWzc5. Antoine Kombouaré (Paris Saint-Germain) :
4 tickets de métro/mois
Contrairement aux apparences, le PSG n’a pas dégagé du jour au lendemain son entraîneur kanak pour le remplacer par Ancelotti. Il lui a au contraire octroyé, à vie, une rente mensuelle de 4 tickets de métro qui lui permettent de venir jusqu’à la porte d’Auteuil afin de voir ce à quoi aurait dû ressembler sa vie.
Et dès que Paris débutera en Ligue de Champions, Kombouaré touchera son bonus : un jambon-fromage à chaque soir de match…
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