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Dans l’année écoulée, il y a quelques albums que j’ai particulièrement aimé. Pour la plupart, je les ai partagés ici avec vous, mais pas tous, faute de temps.

S’il vous manque une idée de cadeau pour mettre sous le sapin, alors vous pouvez piocher dans cette petite liste, établie sans aucune notion de palmarès.

« Music from early times », Vincent Artaud. Sorti fin 2010, mais écouté début 2011 comme mon collègue blogueur Denis Desassis. Et comme lui, je vous recommande chaudement cet album, musique intemporelle et inclassable, extrêmement facile d’approche et en même temps d’une inépuisable richesse. > Chronique ici.

« Seven seas », Avishai Cohen. Qui a dit que le jazz contemporain était difficile d’accès ? Là encore, un petit bijou finement ciselé, qui ravira les oreilles des amateurs de belles mélodies, et encore plus ceux que charment les influences orientales. Depuis le festival Jazzin’ Cheverny, près de Blois, où bon nombre de spectateurs de la région l’ont découvert cet été, on a vu se développer quelques cas sévères d’Avishai addiction. > Chronique ici.

« A fable », Tigran Hamasyan. Voilà un album que je n’ai pas cessé d’aimer depuis la première écoute, et que je n’ai pourtant pas chroniqué sur le blog. Stéphane Kochoyan, « parrain » musical de Tigran Hamasyan qu’il a découvert au festival de Erevan quand il avait 13 ans, disait de lui que c’était un nouveau Mozart. Je crois qu’il a raison. L’inspiration du génie et la folie de la jeunesse mêlés pour une musique d’une beauté universelle. Sans parler de son talent de pianiste, dont cet album solo offre un étourdissant aperçu. >Chronique sur les DNJ

« Dig it to the end », Tonbruket. L’ovni de l’année, atterri sur la table de ma cuisine un matin de juillet, par la grâce d’un visiteur du Lot que je remercie encore. La voie que tracent dans cet album Dan Berglund, le contrebassiste du défunt trio E.S.T. et ses acolytes, ouvre de prometteurs horizons pour ce jazz contemporain, européen, toujours plus riche et inventif. > Chronique ici.

« Cheerleaders » de Pierrick Pédron, est du même tonneau. Qui nous inventera enfin un autre mot que cette étiquette jazz, source grandissante de confusions et mésententes, à mesure que soufflent ces vents nouveaux sur nos platines numériques ? Je n’en rajoute pas sur cet album, encensé par la critique et qui mérite désormais de s’accomplir tout à fait sur scène, face au public, le plus possible : amis programmateurs de festivals et autres salles de bon goût, à vous de jouer. > Chronique ici.

« The vox », Eric Legnini. Depuis Trippin’, j’ai le coeur qui danse à chaque mesure de ce diable de pianiste, belge à l’extérieur, black à l’intérieur ! Une sorte de concentré de groove et de funk, l’enfant de Georges Clinton et Herbie Hankock, un sens du rythme à se damner et une énergie de feu, tempérée par une grande musicalité.  Les plus grands musiciens, à l’instar d’un André Ceccarelli reformant le mythique groupe Troc, en ont déjà fait l’un des leurs. Let’s dance !  >Chronique ici.

Bien d’autres choix sont encore possibles !

  • Pour un dernier éclairage, les disques « élus » de l’année 2011 sur Citizen Jazz  (et les autres !)…

4 Réponses à “Albums de jazz 2011 : une dernière ptite idée pour le sapin ?”

  1. philippedeleval dit :

    J’ajouterais pour ma part Woman’s Land de Stefano Di Battista

  2. Thib dit :

    Merci pour cette belle liste, Catherine !
    Et pour l’Avishai’ddiction, je confirme ;-)

    • J’avoue que je pensais notamment à toi pour Avishai :-) Sinon, tu as écouté quelques uns de ces albums ? Je ne suis pas sûre que le Tonbruket t’ira (c’est très rock), mais je suis certaine que tu adoreras l’album solo de Tigran, si tu ne le connais pas déjà.

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