L’offensive économique de nos armées
Plus de 4.000 personnels civils et militaires participent à l’économie tourangelle au sein d’ institutions essentiellement composées de cadres.
L’Armée en Touraine : une histoire dans l’Histoire. Son rayonnement éclaire, sous l’angle économique, l’importance et la diversité de la place qu’elle occupe pour ses personnels et pour les entreprises civiles qu’elle fait travailler. Jadis connus pour accueillir une base américaine, l’emblématique École d’application du Train puis le Commandement des écoles de l’armée de Terre, Tours et ses territoires confortent aujourd’hui les vocations interarmées. Avec deux particularités : la présence significative de cadres officiers et sous-officiers en seconde partie de carrière, les directions des ressources humaines des armées de Terre et de l’Air puis celle, en juin prochain, du personnel militaire de la Marine. Lire la suite »
Interview : “ Les compétences sont le fil de nos armées ! ”
Numéro 2 des ressources humaines de l’armée de Terre, le général de Division Dominique Lefeuvre décrypte le rôle économique des armées sur la place de Tours.
Nos armées font vivre près de 4.000 hommes et femmes à qui le Ministère de la Défense verse annuellement 100 millions d’euros de salaires. C’est plus qu’au temps de l’école d’application du Train. Entretien avec le général Lefeuvre, architecte de cette transformation. Lire la suite »
DRH Air : des carrières qui s’envolent
Du recrutement à la fin de carrière, la Direction des ressources humaines de l’armée de l’Air administre le parcours de 43.000 militaires. Missions.

À Tours, la Direction des ressources humaines de l’armée de l’Air est commandée par le commissaire général Didier Douchet.
(Photo NR)
La tête à Paris. Le corps à Tours. L’armée de l’Air a partagé son espace administratif en deux : Ballard pour le DRH N° 1 le général de corps d’Armée Claude Tafani et ses 80 collaborateurs ; d’imposants locaux récemment construits dans l’emprise de la BA 705 pour son N° 2, le commissaire général Didier Douchet, à la tête de 400 personnes. Pourquoi Tours ? En 2008, l’ancienne direction du personnel de l’armée de l’Air fusionnait avec le commandement des écoles – tout comme dans l’armée de Terre – et Tours est apparue comme la cible d’atterrissage idéale pour l’état-major. Il fallait « dégonfler » Paris, trop chère et trop contraignante pour le personnel, pour préparer à quelque 38 métiers du pilote au logisticien, mécanicien, pompiers, former les 5.000 réservistes, gérer la mobilité, les avancements au grade, les soldes, la préparation à la retraite. Lire la suite »
Reconversion d’un militaire : les vies de Jean-François Hummel
Pilote héroïque et miraculé de la guerre du Golfe, Jean-François Hummel a réussi sa reconversion comme chef d’entreprise. Un exemple à méditer.

Jean-François Hummel fut pilote de chasse, aspirant spationnaute et dirige maintenant une entreprise de gestion des risques incendie. Un tableau qui résume ses vies…
D’abord l’épisode de sa vie-d’avant. Ce 17 janvier 1991, guerre du Golfe. Douze pilotes français de Jaguar s’envolent au petit matin pour attaquer la base stratégique d’Al Jaber. « Le président Mitterrand souhaitait afficher une position forte et ferme aux yeux du monde », se souvient Jean-François Hummel. « En quittant ma chambre, je me suis dit que je la voyais pour la dernière fois. Une fois la ligne ennemie franchie, nous avons été pris par un feu de mitraille incroyable. Un premier avion a été touché. Puis un second : son pilote a été touché d’une balle de Kalachnikov dans la tête. Puis, moi, j’ai été ciblé par six missiles, j’ai pu en éviter cinq, pas le sixième. Mon avion a explosé côté droit. Nous volions alors à 2 ou 3 m du sol, du sable, à 900 km/h. J’ai volé durant 40 mn avec un avion en feu. Un Jaguar, c’est un supersonique, un biréacteur, heureusement. J’ai pu le ramener sur une base US de la Navy. Nous en sommes tous revenus vivants. » Lire la suite »
Ces entreprises “ partenaires de la Défense ”
Le monde économique et celui de l’armée se rapprochent autour d’un label « partenaire ». Explications de Benoît Pontroué, du Medef Touraine.

Benoît Pontroué : « D’ici juin, le Medef collecte les candidatures des entreprises au label « partenaire de la Défense »… ».
(Photo NR)
La volonté de rapprocher très concrètement les armées des entreprises s’est exprimée en 2008 avec le général Rémondin, alors commandant de l’École de la Logistique et du Train (ELT). L’idée : faciliter la reconversion des militaires. Aujourd’hui, le Medef a pris le relais et mène régulièrement des réflexions et des actions auprès de la cellule de reclassement. Benoît Pontroué est l’animateur de ce groupe de travail, avec ce leitmotiv : « Il faut fidéliser les cadres et réussir à les insérer ! » Lire la suite »
L’ENQUÊTE : Produire et consommer autrement
L’économie collaborative se pose en modèle alternatif : circuits courts, financements participatifs, partage de biens. Internet accélère la tendance.

Le covoiturage (ici l’aire du Panier près de Druye) : un usage en partage dont ces deux Tourangeaux profitent à tour de rôle.
(Photos NR)
Un décollage aussi fulgurant que récent ! L’économie collaborative, nouveau modèle de production et de consommation où l’usage prédomine, se bâtit une très belle réputation à l’heure ou au leurre du tout internet (web 2.0). Ses nombreux champs d’exploration impliquent ceux qui n’ont pas l’envie de vivre des marchés traditionnels, dans un circuit libéral où plus on est gros, plus on est fort. La base en serait tout d’abord militante. Et la tentation, facteur d’émulation ! Lire la suite »
“ Investissons dans l’émotion ”
Premier site de financement participatif européen, Ulule fait des émules. Rencontre avec son directeur général, le Tourangeau Arnaud Burgot.

Arnaud Burgot : « les sites de crowdfunding ne servent pas qu’à dénicher des financements. Ils permettent de faire connaître des jeunes sociétés, de promouvoir et tester leurs produits ! »
« La meilleure publicité pour nous ce sont les beaux projets qui racontent de belles histoires… ». Arnaud Burgot, 31 ans, peut être fier de l’entreprise qu’il dirige. Ulule est une plateforme de financement participatif qui fonctionne sur internet, avec l’idée du « tout ou rien ». « Si l’objectif est atteint ou dépassé, la somme récoltée est versée au porteur de projet et nous prélevons une commission. Si l’objectif n’est pas atteint, les contributeurs sont remboursés, c’est ce qu’on appelle une « opération blanche ». Chez lui, pas de prise de capital ou d’actions et donc de retour financier sur investissements : les contreparties sont émotionnelles et non matérielles. Lire la suite »
“ Il faut encadrer les dérives… ”
Journaliste et blogueuse, Anne-Sophie Novel pose la question de l’évolution des usages collaboratifs et de ses limites.
Grand témoin de cette enquête et invitée du réseau Carnet Pro, Anne-Sophie Novel se passionne pour les alternatives qui s’offrent à nous, pour vivre autrement et s’adapter aux crises. Sur son blog « Même pas mal », elle en révèle les meilleurs exemples : ici, une laverie automatique mobile qui permet aux sans abris de laver leur linge gratuitement. Là, une présentation d’un documentaire qui explore la notion de collaboration et de partage des connaissances dans nos sociétés immergées par le numérique. « Le monde de l’entreprise cherche à comprendre et à s’investir dans cette fameuse « économie collaborative », mais sans savoir comment l’aborder. Entre ceux qui ont peur d’être hors-la-loi et ceux qui redoutent l’ouverture des données ou la concurrence du gratuit, on mesure la longueur du chemin à parcourir… » est-elle venue dire à Tours. Lire la suite »
Le “ Made in Touraine ”, c’est lui !
Aussi discret qu’efficace, Laurent Rivoire sera le premier ambassadeur des entreprises qui font la vitrine de la Touraine. Personnage malgré lui.
Sur les hauteurs d’Amboise, un grand sourire illumine la zone d’activités de la Boitardière. Bien sûr, à l’ombre de Mecachrome, l’entreprise Lonza et ses tablettes chlorées pour piscines pèsent beaucoup moins que le fabricant de moteurs de Formule 1. Mais le charismatique Laurent Rivoire en a, comme on dit vulgairement, sous la semelle pour convaincre, séduire et renverser les montagnes. Lire la suite »
La Une de Cap’Éco à paraître le 17 mars
LE DOSSIER : Nos armées à l’offensive : plus de 4.000 personnels civils et militaires participent à l’économie tourangelle au sein d’ institutions essentiellement composées de cadres. Les DRH Air, Terre et Marine (juin 2015) ont choisi Tours.
L’ENQUÊTE : Produire et consommer autrement. L’économie collaborative se pose en modèle alternatif : circuits courts, financements participatifs, partage de biens. Internet accélère la tendance.
L’HOMME DU MOIS : Laurent Rivoire, patron du salon » Made in Touraine ».





