L’export mis en boite par Davoise
“ Petites boites, jolies boites ” chantait Graeme Alwright. Les produits de Chateau-Renault font le tour du monde des pâtissiers, mais pas seulement…
Du packaging haut de gamme ! Sur le site de l’intéressé, on peut lire : « C’est dans un modeste atelier situé au cœur de Paris que Guy Davoise crée en 1950 sa première collection d’emballages pour la confiserie. Il compense son manque de moyens par une foule d’astuces et une forte créativité. Peu à peu l’entreprise se développe et un véritable outil industriel émerge. Pour répondre aux besoins d’emballages haut de gamme des chocolatiers, confiseurs, pâtissiers et autres fabricants de gourmandises, il leur propose coffrets, étuis, ballotins et devient rapidement le fournisseur leader de boites en tissus. Mais rapidement Davoise va répondre aux besoins de conditionnements de nombreux autres secteurs d’activité tels que les cosmétiques, parfums, bougies, etc. »
CCI Touraine : des solutions à l’international
Les chambres de commerce et de l’industrie de la région Centre organisent le quatrième forum “ Odyssée ” pour le développement à l’export.
Il y a deux ans, la Chambre de commerce et d’industrie Touraine était déjà présente à Orléans. Elle y revient cette année avec un logiciel particulier.
Cinq cents participants attendus, deux cent cinquante entreprises présentes dont une soixantaine pour le seul département d’Indre-et-Loire : le forum « Odyssée » se déroule le mardi 29 septembre 2015 au centre de conférences d’Orléans. Les candidats à l’international ou bien ceux qui y sont déjà ont rendez-vous avec des experts d’une quinzaine de pays. Sont également au programme des témoignages de chefs d’entreprise sur leur réussite à l’export, des échanges pratiques sur les techniques du commerce international, un networking, des rencontres avec des acteurs publics et privés de l’international. La CCI Touraine y sera représentée comme il y a deux ans.
DOSSIER La coopération intercommunale comme ressort économique
Hors agglomération, le développement économique des territoires s’organise au sein des intercommunalités. État des lieux.
Depuis le 1er janvier 2014, le paysage intercommunal d’Indre-et-Loire est composé de vingt communautés de communes dont une communauté d’agglomération – Tour(s) plus – avec ses vingt-deux communes. Elles ont toutes obligation d’exercer leurs compétences en matière de développement économique. Le département est également divisé en cinq pays (Pays Loire Nature, Pays Loire Touraine, Pays Touraine Côté Sud, Pays du Chinonais, Pays Indre et Cher) autour de pôles industriels et commerciaux plus ou moins importants.
Phénomènes plus récents, des modèles de coopération intercommunale se dessinent entre communautés de communes qui décidé d’anticiper la loi. Exemple. Lire la suite »
La CCI encore à la rescousse
Loin de Tours, la Chambre de commerce et d’industrie Touraine laboure le terrain dans les intercommunalités. Son président monte au créneau.
Il faut se rendre à l’évidence. La Chambre de commerce et d’industrie ne serait pas cette grande douairière enfermée ou ici drapée derrière ses murs séculaires classés « Monuments historiques ». En Indre-et-Loire, la dame se déplace et parcourt les contrées, au plus profond de nos territoires. « Nous sommes la courroie de transmission entre les entreprises et les communautés de communes » résume le président Gérard Bouhier. Lire la suite »
“ Notre Touraine est une terre de réussite ! ”
Le 21 mai prochain, le Medef réunira les acteurs de l’attractivité des territoires. Son président départemental, Claude Paris, en révèle l’intérêt.
L’aménagement et l’attractivité des territoires : c’est avec ce thème que le Medef 37 compte démontrer ce que l’intercommunalité et ses entreprises recèlent comme intérêt à venir vivre et travailler dans notre département. Interview de son président, Claude Paris. Lire la suite »
Radiographie d’un parent pauvre
L’arc géographique allant de Langeais à Chemillé-sur-Dême forme le “ croissant rural ” du nord du département. Pour quelle attractivité ?
L’Indre-et-Loire a hérité d’une carte de 1792 sectorisant le département en sept districts distincts et trente-six cantons. Au nord, elle montre comme une sorte de couloir allant en s’élargissant, à l’époque, de Saint-Christophe-sur-le Nais à Montbazon et Cormery en passant par Tours. Les contours ont aujourd’hui bougé. Le pays Loire Nature Touraine (trois communautés de communes de Racan, Gâtine et Choisille et Touraine Nord-Ouest) englobe 43.000 habitants et quarante-trois communes, de Langeais à Chemillé, sans véritablement posséder de ligne transversale. Et l’axe nord sud souffre de son manque d’attractivité. La Vallée de l’Escotais a perdu ses tanneries. Le pays de Racan a effacé trois cents hectares de culture de pommes de terre. L’autoroute A 28 ne le dessert pas. La route accidentogène Tours-Le Mans l’irrigue tout de même avec son trafic important de poids lourds en circulation. Lire la suite »
Le Chinonais à toute vapeur
L’intercommunalité s’étend ici à seize communes et voit son développement économique dopé par le tourisme et les investissements liés à la centrale.
Mariage pluvieux. Mariage heureux. La fusion des trois communautés de communes de Rivière-Chinon-Saint-Benoît-la-Forêt, du Véron (Avoine-Beaumont-Savigny-Huismes) et de la Rive gauche (neuf communes) a donné lieu à des débats épiques. Un peu à l’image de la Confluence lorsque Ballan-Miré a décidé de rejoindre la communauté d’agglomération. Palabres sur la dot de la mariée la plus riche, disputes sur l’enrichissement ou l’appauvrissement des conjoints selon les camps : quinze mois ont passé et le temps du grand amour est retrouvé. Lire la suite »
Édito : RICHESSES ET VERTUS D’UNE ARMÉE MODERNE
Il fut un temps pas si lointain où la grande armée française traînait en pénitence l’image d’une corporation figée par les siècles, les traditions et surtout dirigée par une « élite de classe » tendance vieille aristocratie IIIe République.
Ce temps-là est bien révolu. Si les traditions et les valeurs fortes persistent, de l’aviation en passant par la Royale ou les troupes au sol, la grande maison a opéré sa mue le jour où elle est devenue une véritable armée de métiers. L’alchimie efficace des vertus et de la modernité.
En Indre-et-Loire, terre de garnisons, l’armée a une Histoire, avec un grand H et surtout un poids économique et social indiscutable. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 4.000 personnes à son service, des équipements à la pointe de la technologie, des contrats de sous-traitance par dizaines qui profitent aux entreprises locales… Sans oublier un rôle tout aussi important dans la formation. A la Base aérienne 705 pour exemple, les liens entre le commandement et l’Éducation nationale sont forts. Formations, partage des connaissances, interventions dans les établissements, sensibilisation, mais aussi mains tendues aux associations à caractère social… En Touraine, l’armée est un acteur du territoire, plein et entier. Tourné vers l’avenir et toujours campé sur les vertus essentielles qu’elles incarnent.
Être militaire aujourd’hui et, ouvrier spécialisé, technicien ou ingénieur demain, c’est une réalité.
Entre l’armée et le monde civil, le terrain est devenu totalement perméable. L’Indre-et-Loire est un bel exemple d’un tel terrain opérationnel…
Jean-Yves Le Nezet
L’offensive économique de nos armées
Plus de 4.000 personnels civils et militaires participent à l’économie tourangelle au sein d’ institutions essentiellement composées de cadres.
L’Armée en Touraine : une histoire dans l’Histoire. Son rayonnement éclaire, sous l’angle économique, l’importance et la diversité de la place qu’elle occupe pour ses personnels et pour les entreprises civiles qu’elle fait travailler. Jadis connus pour accueillir une base américaine, l’emblématique École d’application du Train puis le Commandement des écoles de l’armée de Terre, Tours et ses territoires confortent aujourd’hui les vocations interarmées. Avec deux particularités : la présence significative de cadres officiers et sous-officiers en seconde partie de carrière, les directions des ressources humaines des armées de Terre et de l’Air puis celle, en juin prochain, du personnel militaire de la Marine. Lire la suite »
Interview : “ Les compétences sont le fil de nos armées ! ”
Numéro 2 des ressources humaines de l’armée de Terre, le général de Division Dominique Lefeuvre décrypte le rôle économique des armées sur la place de Tours.
Nos armées font vivre près de 4.000 hommes et femmes à qui le Ministère de la Défense verse annuellement 100 millions d’euros de salaires. C’est plus qu’au temps de l’école d’application du Train. Entretien avec le général Lefeuvre, architecte de cette transformation. Lire la suite »