11 déc 2012
Le libero des pieds carrés
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Le Grand replay de novembre

Le Grand Replay, c’est l’occasion de faire un retour en arrière sur les faits qui ont marqué la planète foot lors du mois écoulé. Cette fois-ci, on va vous rappeler les évènements qui ont marqué novembre.

> Le crack du mois : Stephan El Shaarawy.

N’est pas Neymar qui veut. Il ne suffit pas d’avoir une crête à la con sur la tête. Mais même sans être Neymar, on peut faire parler de soi, même en étant mi-égyptien, mi-italien. Car depuis le début de la saison, Stephan El Shaarawy a déjà planté 12 buts, rien qu’en championnat. Avec un mois de novembre pas dégueu du tout : 5 pions en Série A, 1 en Ligue des Champions, et 1 autre avec l’Italie face à la France, son premier avec la Squadra Azzura. On avait déjà remarqué que le garçon avait quelques capacités l’année dernière. Mais bon, à 19 ans, c’est pas forcément facile de vivre dans l’ombre de Zlatan Ibrahimovic. Le départ du Suédois aura fait au moins un heureux à Milan parce que depuis qu’il est aligné à la pointe de l’attaque des Rossoneri, le « Petit Pharaon » (surnom qu’il se serait lui-même attribué, en toute modestie) est sorti du sable. Si Milan semble sorti de son début de saison pourrave, il peut remercier El Shaarawy, qui en plus vient d’être sélectionné parmi les finalistes pour le Golden Boy, l’équivalent du Ballon d’or pour les moins de 21 ans. Face à lui, il y aura Courtois (Atletico) et Isco (Malaga). LOL.
Dernier petit détail, en plus d’avoir une crête à la con, il a aussi un numéro tout bizarre : 92, comme son année de naissance. L’année aussi du décès de Benny Hill. Fucking sad year…

Mourir d’amour enchaîné !!!

> La surprise du mois : Celtic – Barcelone.

Encore un match du Barça qui restera dans les annales. Pourtant, cette fois-ci, ce n’est pas pour une victoire. Ce mercredi 7 novembre, dans un Celtic Park archi-comble, les Espagnols arrivent confiants. Largement leaders dans leur championnat, ils sont déjà quasiment qualifiés pour les huitièmes de finale de C1, après seulement trois matchs de poule. Le Celtic, lui, n’a plus vraiment son lustre d’antan, et vient d’ailleurs de décrocher un piètre nul sur le terrain du Dundee United, loin d’être un foudre de guerre.

En toute logique, les Ecossais se font bouffer. Mais le Barça ne marque pas, c’est au contraire le Celtic qui ouvre le score par Wanyama. Les Barcelonais continuent leur domination outrageante, touchant les poteaux ou butant sur le gardien, mais ce sont finalement les locaux qui ajoutent un deuxième but à sept minutes de la fin, par Watt. Messi réduit le score dans le temps additionnel, mais c’est trop tard : le Barça concède sa première défaite depuis la Supercoupe d’Espagne, avec 72 % de possession de balle. Trop beau pour Rod Stewart, qui ne peut retenir ses larmes. Snoop Dogg, lui, annonce vouloir mettre des ronds dans le club. Les jeunes, dites non à la drogue.

> Le geste du mois : Ibrahimovic contre Ruffier.

Il y avait eu De Jong face à Xabi Alonso en finale de la coupe du monde 2010. Depuis peu, on a eu le droit à un remake, avec Ibrahimovic qui a manqué de péter le plexus de Stéphane Ruffier, le gardien de Saint-Etienne. Alors vous allez dire, dans l’un des cas (Zlatan), le joueur joue le ballon. N’empêche…

Et là, c’est le drame…

> La « petite pute » du mois : Luiz Adriano.

 

Luiz Adriano de Souza da Silva est un joueur brésilien plutôt sans histoire. Après une première saison en pro à l’Internacional en 2006-2007, il prend la direction de l’Ukraine et s’engage avec le Chakhtior Donetsk. Comme de nombreux Brésiliens qui s’envolent vers les pays de l’Est. Son fait d’arme, c’est tout de même un ballon d’argent national en 2011. Pas mal. Manque de bol, ce n’est pas de ça qu’on se rappellera quand on évoquera son nom à l’avenir.

Le 20 novembre dernier, en Ligue des Champions, Donetsk se déplace à Nordsjaelland. Au final, l’équipe ukrainienne s’impose 5-2, avec notamment un triplé du fameux Luiz Adriano. Le souci, c’est qu’un de ces buts pose sacrément problème. Explication : on joue la 26e minute et Nordstrand, le joueur local qui vient d’ouvrir le score, s’écroule au milieu du terrain après avoir pris un coup. L’arbitre arrête le jeu, le temps qu’on relève le blessé. La remise en jeu se fait avec une balle à terre, sur laquelle un milieu du Chakhtior balance une mine vers le gardien adverse. Sauf que Luiz Adriano, qui ne doit pas comprendre le mot « fair-play », ne l’entend pas de cette oreille : il récupère le ballon juste avant la surface adverse, s’en va dribbler le gardien adverse, surpris, et égalise. Et l’arbitre accorde le but. Bon, on sent bien que ses coéquipiers, et notamment son coach, Mircea Lucescu, sont mal à l’aise. Le joueur a quant même été suspendu a posteriori. On déconne pas avec le fair-play.

> L’abruti du mois : Cyril Jeunechamp.

Digne successeur des Eric Di Meco, Cyril Rool et autres Frank Jurietti, Cyril Jeunechamp avait déjà la réputation d’être un joueur, disons « rugueux », sur le terrain. Ses statistiques parlent pour lui : 120 jaunes et 17 rouges en 19 saisons. Propre. Sauf que le garçon ne fait pas les choses à moitié, poursuivant son oeuvre également hors des carrés verts. Le 17 novembre, au stade du Hainaut, Montpellier obtient le nul contre Valenciennes (1-1). Rien d’extraordinaire. C’est ce qui se passe dans le vestiaire après la rencontre qui l’est. José Barroso, journaliste de L’Equipe pas franchement connu pour sa méchanceté ou son manque de politesse, est pris à partie verbalement par Jourdren et quelques autres joueurs. En cause, un papier paru dans le quotidien du sport et de l’auto évoquant les tensions dans le vestiaire pailladin, à cause du manque de résultats. Arrive alors Jeunechamp, qui, sans autre forme de procès, envoie une mandale dans le nez du journaliste, prouvant là que le garçon a des arguments… Cela provoque un vif émoi, même dans les rangs montpelliérains. Enfin, peut-être pas forcément tout le monde, René Girard le convoquant dans la foulée pour le match contre Arsenal. En tout cas, la LFP le suspend à titre conservatoire. Et quand on sait qu’en ce moment en France, on est plutôt du genre à sanctionner pour l’exemple, ça pourrait chercher loin… A bientôt 37 ans, il se pourrait bien que ça sente la fin pour Jeunechamp. Est-ce vraiment un mal ?

You’re talking to me ?

> Le licencié du mois : Roberto Di Matteo.

Si le foot était logique, ça se saurait. Deuxième postulat : en cas de problème, c’est forcément l’entraîneur qui a tort. Et ça, Roman Abramovitch l’a bien compris. L’oligarque russe avait déjà connu 8 coachs depuis son arrivée à Chelsea. Il a pourtant encore voulu changer les têtes, en remplaçant Di Matteo par le revenant Benitez. Un choix carrément surprenant. Petit retour en arrière : mars 2012, le pâle André Villas-Boas est remplacé par son adjoint, Roberto Di Matteo, alors que Chelsea est au plus mal. Juin 2012, la saison se termine : Chelsea gagne la FA Cup, mais surtout la Ligue des Champions, trophée que le club n’avait jamais remporté depuis le début de son existence. L’Italien repart pour la saison 2012-2013, et plutôt bien : aucune défaite lors des huit premiers matchs de championnat, avec notamment 7 victoires. Puis petit à petit, tout s’effrite, Chelsea ne gagne plus, et pire, le tenant du titre est au bord de l’élimination dès le premier tour en Ligue des Champions. Ç’en est trop, le fusible saute le 21 novembre, à peine le pied posé sur le pied londonien en revenant d’une claque prise à Turin, faisant oublier la fin de saison précédente. Surtout, son remplaçant, Rafael Benitez, a certes remporté de nombreux titres, mais ne s’est plus assis sur un banc depuis 2 ans. Mouais…

> Le clip du mois : Mardel Plata.

Les fans, c’est parfois envahissant. Et quand ils se mettent à chanter, c’est terminé. Ils sont irrécupérables. Mardel Plata joue ici un fan de Lyon, et surtout du Lyon de Juninho. Le tout dans un clip… comment dire… particulier.

> La boulette du mois : Ali Al Habsi.

Il est de notoriété publique que les gardiens du championnat anglais sont catastrophiques. Nul besoin d’évoquer David « Calamity » James, qui sévit toujours en D3 anglaise. Mais si même les étrangers s’en mêlent… En l’occurrence, on parle d’Ali Al Habsi, gardien de Wigan, qui en a fait une belle contre Reading. Heureusement, son club l’a emporté. Mais on ne peut pas dire que ce soit grâce à lui…

http://www.youtube.com/watch?v=GZWWqZagwF4


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