Présidentielle Football club : la dream team (ou pas) de Hollande
Qui va remporter le championnat de la France le 6 mai prochain ? Le Présidentielle FC vous plonge au coeur d’une compétition politique où tacles, reprises de volée et hors-jeu se succèdent à un rythme effréné.
On connait enfin la composition du onze de départ avec lequel François Hollande compte bien décrocher le titre suprême en mai prochain. Une sélection issue des différents clubs composant le championnat socialiste, du Aubry United au Royal Saint-Germain, en passant par le Valls Athletic club. Détaillons le onze de départ :
Gardien de but : Stéphane Le Foll
Cet Eurodéputé est fidèle au maillot de la Hollande depuis le début. Dans les moments heureux comme dans le gros temps, dans les victoires comme dans les défaites, il a toujours été un dernier rempart efficace, protégeant son champion de toutes les agressions.
Son point faible : se met facilement en colère. Démonstration :
Arrière droit : Manuel Valls
Cet arrière droit assez brutal, qui sent la bière et la mauvaise foi, est la caution libérale de cette équipe censée fédérer toutes les forces de gauche. Chargé de la communication, il tentera d’éviter les débordements sur son côté droit.
Son point faible : peut glisser, voire déraper. Démonstration :
http://www.youtube.com/watch?v=5DVsZ9LzB4kDéfenseur central : Daniel Vaillant
Ancien Ministre de l’Intérieur, il sera garant de la sécurité de l’équipe. A aussi joué sous les ordres d’un autre entraîneur socialiste, qui n’avait même atteint la finale en 2002 (à savoir Lionel Jospin).
Son point faible : pas sûr de passer sans encombre les contrôles antidopage. Explication :
Défenseur central : François Rebsamen
Lui aussi a connu la défaite avec son club précédent, le Royal Saint-Germain, en 2007. Egalement capitaine de la sélection socialiste du Sénat.
Son point faible : n’attire pas, à l’évidence, le feu des projecteurs. Démonstration :
Arrière gauche : Delphine Batho
Elle était sans doute la joueuse la plus proche de son ancien entraîneur, Ségolène Royal, dont elle va tenter de continuer à défendre les idées. L’une des porte-paroles de l’équipe.
Son point faible : dit le mot « Ségolène » toutes les 30 secondes. Démonstration :
Milieu récupérateur : Jack Lang
La récupération, ça connait le Jack. Mitterrandiste quand ça donnait des porte-feuilles minstériels, jospiniste quand c’était tendance – ça n’a pas duré bien longtemps – presque Sarkozyste histoire de rester au contact du pouvoir – une mission à Cuba menée pour l’Elysée, Jack soutenait à l’origine Martine Aubry.
Véritable Xavier Gravelaine de la politique, le voilà avec un nouveau maillot dans sa collection, floqué de l’intittulé obscur de « représentant particulier ».
Son point faible : son look.
Ailier droit : Jean-Michel Baylet
Le président des Radicaux de gauche, qui s’était lancé une action personnelle pendant la primaire, retrouve une place de titulaire dans la Team Hollande.
Son point faible : son trop grand amour du tiercé. Démonstration :
Meneur de jeu (et capitaine) : Pierre Moscovici
Si tout s’était déroulé selon les pronostics d’avant-saison, Pierre Moscovici serait aujourd’hui capitaine du DSKA, en train d’écouter les consignes d’un certain Dominique. Son ancien club rétrogradé pour d’obscures raisons judiciaires – sans doute de trop grosses notes d’hôtel – le député du Doubs joue désormais les durs pour le Hollandais qui l’a choisi comme capitaine (directeur de campagne).
Une bonne performance pendant la campagne lui garantirait, au moins, un poste dans un grand ministère (les Affaires étrangères ?).
Son point faible : a mis trop longtemps à se décider pour le « bon » candidat. Démonstration en photo.
Ailier gauche : Aquilino Morelle
Cet Enarque, médecin, n’est pas le joueur le plus connu de l’équipe. Mais il ne sera pas le moins influent. De son aile gauche, il a déjà fait le bonheur d’Arnaud Montebourg, dont il était le directeur de campagne pendant la primaire. Il a aussi longtemps rendu service à Lionel Jospin.
Son point faible : soldat inconnu.
Attaquant : Martine Aubry
La maire de Lille trainait des pieds, mais elle a finalement accepté de renfiler un maillot et de retrouver le terrain. Mais elle n’est plus entraîneur-joueur.
Son point faible : aurait voulu être calife à la place du calife. Lors de son inscription, déjà…
Attaquant : Michel Sapin
Sapin et Hollande, c’est une histoire de 30 ans. Les deux hommes ont donc eu le temps de peaufiner leurs automatismes. Le Député de l’Indre sera dépositaire du jeu, puisqu’il est en charge du projet présidentiel.
Son point faible : est plus efficae à Noël qu’au mois de mai. Explication :
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[…] les crampons pour amener leur poulain jusqu’au match du 6 mai prochain. C’est à lire ici. Le match présidentiel vu par Les pieds […]