L2 2010-2011 : l’équipe type de la lose

• Gardien de but : LUDOVIC BUTELLE (Nîmes)

Quitter Lille l’année où il va être champion de L1 pour rejoindre Nîmes, finalement relégué en National, voilà de la lose internationale.

Faut dire que Butelle est un habitué : grand espoir français lorsqu’il a débuté dans les buts de Metz, le portier s’est ensuite expatrié à Valence où il s’est explosé le genou avant de cirer le banc pour finalement rebondir comme… deuxième gardien au LOSC. Avec la suite qu’on connaît…

Pourtant, à l’entraînement de Nîmes, ça avait plutôt l’air de gazer…

• Latéral droit : ERNEST AKOUASSAGA (Nantes)

Le Gabonais est l’un des symboles des années Kita au FC Nantes.  » Si, si, sérieux, on a récruté une pointure en défense, z’avez qu’à voir, il arrive de Gerogie, la classe, non ? ». Euh, non.  7 matchs en 2 saisons, dont… 0 en 2010-2011. Akouassaga, Akoussasert ?

• Défenseur central : BENOIT POULAIN (Nîmes)

Le Gardois, on n’a rien de personnel contre lui. Ce Poulain, c’est vraiment pas le mauvais cheval. D’ailleurs, il n’y a pas de mauvais chevaux, mais des mauvais cavaliers. Nîmes a d’ailleurs réussi l’exploit de changer trois fois de jockey cette saison : Cavalli, Tosi, puis Froger. Alors le gars Poulain, il a fait ce qu’il a pu, mais il a coulé avec son équipe. 

• Défenseur central : KARIM SAIDI (Tours)

Le Tunisien du Tours FC est une énigme. On arrive toujours pas à savoir ce qui, chez lui, a séduit les recruteurs tourangeaux. Pas vraiment de jeu de tête tranchant malgré sa taille, relance apocalyptique et fébrilité communicative, le Tunisien cumule. Il est en fin de contrat à Tours. Comment ça, ils ne le prolongent pas ?!

• Latéral gauche : ANTHONY SCARAMOZZINO (Châteauroux)

Les Cyril’s – Rool et Jeunechamp – peuvent dormir tranquille, la relève est assurée. Le latéral de la Berrichonne a en effet réussi « l’exploit » de récolter cette saison… 17 cartons jaunes et 1 rouge. Soit 1 sanction toutes les 150 minutes en moyenne.

La Berri avait pourtant pris ses précautions en recrutant son latéral sur DVD, et sur les images, certes fugitives, Scaramozzino ne provoque pas de coup-franc, mais il les transforme :

• Milieu : GAETAN ENGLEBERT (Metz)

L’ancien récupérateur du Tours FC devait, en Lorraine, stabiliser l’entrejeu. On lui promettait même le brassard de capitaine. Le Belge a finalement vécu une saison anonyme, n’a guère séduit le public messin – exaspéré par sa lenteur – et a failli vivre une descente.

• Milieu :  NICOLAS DIEUZE (Grenoble)

Passé par Toulouse et Le Havre, Dieuze n’avait sans doute pas envisagé un tel dénouement au bout de son aventure avec Grenoble : deuxrelégations consécutives et 19 cartons jaunes en deux saisons.

• Milieu : AURELIEN CAPOUE (Nantes)

Prêté l’an passé à Auxerre, Capoue espérait bien s’épargner un retour à bord de la galère nantaise. Et manque de bol, il a encore plus ramé que les saison passées. Au point d’avoir presque complètement disparu de la circulation.

La meilleure phase de jeu de Capoue cette saison :

• Attaquant : DANIEL MOREIRA (Boulogne)

C’est donc sur la Cote d’Opale que Moreira aura fait ses adieux à son genou et, accessoirement, eu football. Pour le coup, Boulogne a eu le nez creux en embauchant l’ancienne star de Guingamp et Lens (déjà, ça sent l’embrouille).

En 2 saisons, Daniel a beaucoup parlé cartilage, mais assez peu ballon : 13 matchs, 1 but, pas de quoi faire lever les foules.  Pas exclu quand même que Boulogne le conserve l’an passé. Même en costume avec 10 kilos de trop, Moreira reste le seul nom qui claque dans l’effectif. C’est dire.

• Attaquant : MARCUS MOKAKE (Sedan)

Profession : avant-centre. Bilan : 34 apparitions… 1 but. Besoin d’en dire plus ?

Pourtant, il en marque, des buts. On nous aurait menti ?

• Attaquant : JAN NOVAK (Tours)

Tours avait tenté de le signer au mois de juillet dernier. Raté, la faute à un bilan médical non satisfaisant. Du coup, le Slovaque n’a débarqué en Touraine qu’en janvier. Blessé.

Il est finalement bien revenu… en avril. Et à l’entraînement. Aucune minute de jeu en Ligue 2, pas plus en réserve. Là, Novak est reparti en Slovaquie pour se soigner. Tu m’étonnes.