C.L.I.P.S. : Glenn Hoddle et Chris Waddle
Des Crampons, de la Lose, des Idoles (ou pas), des Perles et du Son (pas toujours bon)… C’est C.L.I.P.S. ! Chaque semaine, les Pieds Carrés vous sélectionnent un clip incontournable dans lequel apparaît un footeux. Ouaich Gros ! Représente !
Aujourd’hui : Glenn Hoddle et Chris Waddle
En lançant cette rubrique, on savait qu’on allait vous faire découvrir des clips incontournables… Cette semaine, on touche au sublime ! On vous a ressorti du grenier une chanson originale de 1987 interprétée par Glenn Hoddle et Chris Waddle. Ou plutôt Glenn et Chris. Des noms de scène qui claquent. Mieux que David et Jonathan ou Peter et Sloane. Sobres, légers et efficaces. On vous laisse juger ce « Diamond Lights ».
Un play-back d’anthologie, une danseuse littéralement habitée, un T-shirt orange version années 80, une voiture cabriolet qui fait rêver… Voilà pour le décor !
Et côté chanteurs, on est au top avec un Glenn Hoddle plus que convaincu et un Chris Waddle complètement perdu, limite dans le brouillard (le limite est en trop ?)… Et on passe sur les effets spéciaux pathétiques, sur la petite pose « casque et main sur l’oreille » façon grands professionnels de la chanson et sur les brushings très tendance des deux stars… Bref, on adore !
D’autant que si on s’arrête sur l’oeuvre en elle-même, là aussi, on atteint des sommets : « Eyes that freeze like ice, Cold electric blue those diamond lights, You were hard as stone, Solid stone, for me »… On ne peut donc que remercier Bob Puzey, qui a commis ce tube.
Oui, n’ayons pas peur des mots : c’est un tube ! Qui a tout de même occupé la 12e place du UK Singles chart en avril 1987. Ce n’est pas rien…
D’ailleurs, le passage de Glenn and Chris dans Top of the pops reste un moment culte de la télé britannique… On vous l’offre en prime. Rien que pour la tenue de micro de l’ami Hoddle, pour la prestation toujours fantômatique de Waddle et pour la moustache du batteur, ça vaut le coup. On passe sur les tenues de nos acolytes pas anonymes…
Oui, on se rend un peu plus compte avec ce morceau pop/disco, que les années 80 sont un moment à part dans l’histoire musicale. Une question de synthétiseur certainement…
En même temps, avec deux footeux comme Glenn Hoddle et Chris Waddle, on savait qu’on allait obtenir quelque chose de génial… Le problème, c’est que, parfois, le génie est difficilement saisissable par le commun des mortels. En l’occurence pour Glenn et Chris, l’expression de leur talent était beaucoup plus évidente sur un terrain de football.
- Glenn Hoddle dans ses oeuvres :
- Et « Magic Chris » en action sous différents maillots anglais, avec une BO de circonstance (vous allez finir par aimer cette chanson !)…
- Toujours « Magic Chris », sous le maillot de L’OM cette fois. Histoire de montrer aux supporters marseillais, qu’un jour, ils ont aussi eu de vrais joueurs de foot dans leur équipe. C’est pas « Passepartout Valbuena » qui nous ferait rêver comme ça. Rien que la nuque longue, c’est plus classe que la « coiffe pento »…
L’analyse des Pieds Carrés
Alors, pourquoi Glenn et Chris (on ne se lasse pas de ces petits noms : c’est trop choupinou !) ont commis une telle oeuvre ? Nos hypothèses.
- Parce qu’avant de signer à Monaco, Glenn Hoddle voulait montrer qu’il pouvait rivaliser avec Stéphanie et son « Ouragan » qui venait de sortir un an auparavant. Challenge relevé. On vous laisse apprécier…
- Parce que Chris Waddle rêvait d’une nuque longue. Après une telle chanson, il pouvait effectivement tout se permettre. Hélas, ses fans l’ont copié…
- Parce que Glenn et Chris maitrisent l’art du contre-pied.
- Parce que Chris Waddle avait perdu une partie de poker dont l’enjeu était ce duo. Bon, il n’aurait peut-être pas fallu le tourner dans la continuité de la nuit de jeu… Chris aurait peut-être été un peu plus clair…
- Parce que Glenn Hoddle savait que son « ami » Gascoigne allait sortir son clip à lui… Une façon de lui couper l’herbe sous le pied et de montrer à Gazza qui était le meilleur. L’histoire s’est finalement réglé en 1998 : Hoddle, alors sélectionneur, n’avait pas retenu Gascoigne pour le Mondial en France. Le banni raconte la suite : « En 1998, j’ai massacré la chambre de Glenn Hoddle. J’ai éclaté les murs, les portes, j’ai arraché les fils électriques. C’était super. On a dû me filer du Valium pour me calmer. » Impitoyable monde de la chanson… Euh, du football.
- Parce Hoddle et Waddle jouaient tous les deux à Tottenham et que leurs noms riment. Trop de points communs… Fallait faire quelque chose !
- Parce que dans les années 80, ils savaient s’amuser.
- Parce qu’on vient de loin, comme dirait Tété.
- Parce que Chris est « magic »… Comme vous avez été sages, on vous offre d’ailleurs ce but merveilleux et le résumé de ce quart de finale de la Coupe d’Europe des clubs champions 1991, face à l’AC Milan. Un match inoubliable et un but d’anthologie sur un centre d’Abédi Pelé et une déviation de la tête de Jean-Pierre Papin. Chris Waddle, matraqué par Tassoti, Costacurta, Baresi et Maldini, était victime d’une commotion cérébrale au moment d’amorcer sa volée. Comme quoi, dans le brouillard, Chris nous a toujours fait rêver…
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