Prends ça dans les côtes ! (du 27 au 29 mai)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) Monaco – Lyon, dimanche à 21h

Double enjeu dans ce match à l’occasion de la dernière journée de championnat. Monaco jouera son maintien tandis que l’OL tentera de préserver sa 3e place, synonyme de strapontin européen pour la C1. Un match plein de paradoxes et de tensions.

L’ASM – 7e club le plus riche de France mais plus mauvaise affluence de L1 – figure parmi l’élite depuis 1977. Le club de la principauté et son équipe de mercenaires millionnaires risque de descendre alors que ses jeunes ont remporté cette année la Coupe Gambardella.

A Lyon, les rumeurs vont bon train pour savoir qui succèdera à Claude Puel la saison prochaine, bien qu’il lui reste un an de contrat. Depuis 2000 et son titre à la tête de l’ASM, Puel a la poisse. Son ancien club – Lille – est devenu champion cette saison tandis que OL, qui remportait chaque année la L1, reste bredouille depuis son arrivée en 2008. Pour un salaire de 250 000€ par mois (le nombre de 0 est bon, pas d’erreur !), on pouvait en effet imaginer mieux.  

Misez sur une victoire de Monaco qui est dos au mur. Envoyez aussi par la même occasion votre CV à Aulas car le plus sûr pour s’enrichir reste quand même de trouver un poste d’entraîneur dans une équipe de L1.

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Prends ça dans les côtes ! (du 20 au 21 mai)

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LE PARI VEDETTE :

(L1) PSG – Lille, samedi à 21h

C’est incontestablement le match vedette de cette 37e journée puisque, samedi, le LOSC peut être sacré champion de France. Un point leur suffit pour réaliser le doublé Coupe / Championnat. On imagine déjà la liesse qui va envahir cette terre de football qu’est le nord (malgré la relégation du voisin lensois).

Chez les politiques – d’autant plus à l’approche d’une échéance électorale – on n’hésite pas à associer son image au moindre succès sportif. Avec plus ou moins de réussite d’ailleurs. Ainsi, après la victoire en Coupe de France, Martine Aubry avait déjà remis la médaille de la ville aux joueurs. Si Lille vient à gagner le titre on peut tout imaginer. Elle fera peut-être édifier sur la Grand place, à côté de la colonne de la déesse, une statue majestueuse de Florent Balmont dont le crâne poli éclairera la ville à la manière d’un phare ou plus surement d’une étoile.

Mickaël Landreau laissera l’empreinte de ses gants dans le ciment frais à l’entrée du Grand stade (à Lille, décidément tout est grand) qui verra le jour en 2012. Et plus incroyable, peut-être même que le club – dans un accès de folie – prolongera le contrat de Pierre-Alain Frau d’une année supplémentaire. Ça non, même le rêve a ses limites.

Misez sur un match nul plus rémunérateur qu’une victoire en coupe de France, lequel suffirait au bonheur des Lillois. Mais certainement pas aux Parisiens à la lutte avec Lyon et Rennes pour une place européenne.

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Les Top 11 improbables (2) : le mercato du Tours FC

La saison n’est pas encore terminée qu’il faut déjà se pencher, du côté de Tours,  sur celle à venir.  Max Marty va devoir à nouveau se creuser la tête pour dénicher la ou les perle(s) rare(s), et enfin monter une équipe capable de se maintenir, du début à la fin, parmi les prétendants à la montée.

Les Pieds Carrés suggèrent à ce bon vieux Max les 11 recrues incontournables… ou pas.

• 1. Apoula Edel

Thuram n’a pas convaincu sur la durée, et il n’est de toute façon que prêté. Quant à Sopalski, il a davantage l’étoffe d’un bon n°2. Edel a l’avantage de cumuler les deux : il n’a jamais convaincu et est meilleur sur le banc. Lire la suite »

Prends ça dans les côtes ! (du 13 au 15 mai)

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(L1) Monaco – Lens, dimanche à 17h

Bien sûr, il faudra suivre au cours de cette 36e journée le duel a distance entre le LOSC et l’OM en vue du titre, ainsi que celui entre Paris et Lyon pour une place sur le podium. Mais la lutte pour le maintien s’annonce plus que jamais passionnante (jusqu’à Auxerre 10e, tout le monde est potentiellement concerné) et risque de nous tenir en haleine jusqu’à la dernière journée.

Dans ce contexte, ce Monaco (15e) – Lens (17e) est crucial. Après avoir battu Bordeaux cette semaine, imaginez que Lens réussisse à battre les Monégasques, un concurrent direct, et puisse donc revenir à 3 points du premier non-reléguable à deux journées de la fin. Sachant que les Nordistes affronteront ensuite Arles-Avignon à Bollaert (s’ils ne gagnent pas, alors la descente s’imposera d’elle même !) avant de finir la saison face à Nancy, un autre mal classé. Donc tout est encore possible.

Misons sur une improbable victoire lensoise à l’extérieur (grosse côte) qui nous assurerait un incroyable suspense pour les deux dernières descentes jusqu’à la fin de la saison.

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Prends ça dans les cotes ! (du 6 au 8 mai)

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LE PARI VEDETTE :

(L1) Lyon – Marseille, dimanche à 21h

Longtemps décrié pour ses matchs ennuyeux et stériles, le championnat de Ligue 1 nous réserve aussi parfois de belles surprises. L’an passé, ce Lyon-Marseille fut complétement fou, à l’image de son score : 5 à 5. On se souvient également d’un 4-0 en 2001-02 alors que Sonny Anderson évoluait cette fois du côté lyonnais. Ou encore d’un improbable 8-0 (Giuly avait même marqué de la tête) lors de la dernière journée de championnat de la saison 1996-97. Performance à relativiser puisque l’OM avait aligné des joueurs comme Alberto Malusci, ou le non moins illustre Christopher Makin.

Depuis le début de la saison 2010-11, il y a eu 114 matchs nuls sur 330 disputés (soit 35,5%). Soit beaucoup plus que les années passées (25,5% et 29,5%). Paulo s’attend à un duel sans vainqueur, mais cela ne veut pas forcément dire sans spectacle.

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Prends ça dans les cotes ! (du 29 avril au 1er mai)

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(L1) Marseille – Auxerre, dimanche à 17h

Alors que l’OM est lancé dans le sprint à la victoire finale, le club a trouvé le moyen de se rajouter encore un peu de pression. On se souvient de l’annonce du départ d’Eric Gerets survenu il y a deux ans à la même période. L’OM terminera le championnat 2e, derrière une remarquable équipe de Bordeaux.

Cette saison, l’OM a fait fort, non pas à cause de ses dirigeants cette fois, mais grâce à la bêtise présumée de ses joueurs : Brandao soupçonné de viol (son prêt à Cruzeiro n’aura toutefois pas altéré le potentiel offensif de l’équipe, au contraire) ou Taiwo et ses chants aussi stupides qu’inappropriés après la victoire du club en Coupe de la Ligue.

C’était sans compter sur la reprise du procès Kachkar qui doit permettre de faire la lumière sur le vrai faux rachat du club en 2007 par l’homme d’affaire canadien Jack Kachkar. Le jugement sera toutefois rendu le 15 juin, après la fin du championnat. Comparé à son adversaire du jour, l’AJA mène une existence plus tranquille, presque monotone, mais on ne s’en plaindra pas. La dernière crise du club doit bien remonter à 1905, suite à la loi sur la séparation de l’église et de l’Etat. Le sport se pratiquant jusque là à Auxerre dans le cadre du patronage Saint-Joseph.

L’AJA ne bénéficiant plus de la protection divine depuis cette époque, misez sur une victoire marseillaise. En 24 confrontations au Vélodrome, l’OM s’est imposé 14 fois déjà.

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Prends ça dans les cotes ! (du 22 au 24 avril)

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(L1) Brest – PSG, dimanche à 17h

Moins alléchant qu’un Paris-Brest (le gâteau) mais plus emballant que la reprise du morceau Brest par Nolwenn Leroy, ce Brest – Paris nous permettra de savoir s’il faudra bien compter sur les Parisiens dans le sprint final. Mais généralement, les joueurs de la capitale ont bon cœur face aux Bretons et n’hésitent pas à leur faire des cadeaux. On se rappellera de la bourde de Létizi face à Guingamp ou celle de Sakho plus récemment. Or, à l’instar de leurs « compatriotes » bretons, les Brestois aiment aussi beaucoup les offrandes. L’ancien coach parisien Luis Fernandez (qui portait alors les couleurs de Cannes) a su se montrer aussi très généreux par le passé avec le club armoricain.

Brest, trop longtemps absent de l’élite, n’a plus reçu les Parisiens en championnat depuis la saison 90-91 (0-0). Pour fêter leurs retrouvailles, les parisiens hésitent encore sur la nature du cadeau : une nouvelle cagade de Ceara ou un mauvais dégagement d’Edel ? Dans tous les cas, Paulo prédit une victoire brestoise.

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Prends ça dans les cotes ! (du 8 au 11 avril)

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(L1) Marseille – Toulouse, dimanche à 17h

Au début du mois, le club de ville rose a annoncé sur son site web la création du 3615 TFC sur… minitel (pas rose cette fois). Les membres inscrits sur cette page devaient pouvoir dialoguer entre fans ou avec les joueurs et consulter de nombreux services : actu, météo, jeux, infos du mercato… Il s’agissait bien sûr d’un poisson d’avril. Concernant la pêche au gros cette fois, Toulouse est en revanche bien mois inspiré. Après un début de saison en fanfare (4 victoires après les 4 premières journées), le Téfécé a été battu à domicile par Paris et Marseille et s’est incliné à Lille et à Lyon.

Avec 10 points pris seulement depuis le début de l’année 2011, les hommes de Daniel Casanova semblent ne pas faire le poids face à une équipe marseillaise bien en jambes qui a pris dans le même temps 25 points sur 30 possibles. Misez sur une nette victoire de l’OM.

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Prends ça dans les cotes ! (1er et 2 avril)

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(L1) Arles Avignon – Monaco, samedi 2 avril à 19h

Mais oui, ce match est bien l’affiche de cette 29e journée. C’est en quelque sorte le derby du sud puisqu’il n’y a que… bon d’accord il y a a tout de même 280 km qui séparent Avignon de la Principauté. Disons que c’est une affiche… du bas du tableau, certes. Avouons-le, ce petit choc, ce heurt, ce délicat tamponnement, n’est pas l’affiche de ce week-end. C’est juste pour redonner confiance à Paulo le Calamar. Après, trois mauvais pronostiques la semaine dernière… sur trois prédictions, il était au plus bas. C’est comme quand Douglao s’est aperçu en arrivant à Nantes qu’il n’aurait jamais la notoriété de Marcel Desailly. Alors forcément, dans ces cas là il faut revoir les fondamentaux : le contrôle- passe, la frappe plat du pied, la touche buste droit jambes serrées… Concernant les pronostics, avec Arles-Avignon, les risques de victoire sont très limités (un succès en 28 matchs). C’est comme parier sur Bourgoin au rugby ou miser sur la victoire finale d’un Français sur le Tour de France.

Comme Paulo, misez plutôt sur une victoire de Monaco. Si vous perdez, au moins vous aurez appris une chose : vous avez définitivement la poisse et vous ne gagnerez jamais au loto, au tiercé ou même au jeu de l’oie.

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Prends ça dans les cotes ! (18 au 21 mars)

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LE PARI VEDETTE :

(L1) OM – PSG, dimanche 20 mars à 21h

En 40 ans de « classico » (le premier OM – PSG date de 1971) ces deux clubs n’auront pas cessé de nous faire vibrer. Même si ces confrontations alimentent aussi bien trop souvent la rubrique faits divers des journaux (les premier incidents graves remontent à 1975, lors d’un match de coupe). Ici, on préfère se remémorer les grands moments de ballon rond.

Dans leur fief les supporters olympiens ont souvent eu l’occasion d’exulter. En 1989, une frappe magistrale de Sauzée permet à l’OM de distancer son rival dans la course pour le titre.

En 1993, il y a cette surpuissante tête de Basile Boli qui vient conclure une formidable action collective « à la brésilienne ». Une victoire 3-1 qui offrira le titre national aux Marseillais (annulé à la suite de l’affaire OM-VA). A l’inverse, au Parc, les Parisiens ont joué de biens mauvais tours aux Marseillais en les privant d’un titre en 1987 puis en 1999 aux dépens de Bordeaux, l’ancien grand rival.

A domicile, l’OM s’est imposé 20 fois en 31 matchs et reste sur une victoire 1-0 la saison passée. Toutefois, à défaut d’être certain d’assister à un match de légende cette année, Paulo penche plutôt pour un match nul.

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