Les disparus du Tours FC
Ils sont arrivés au Tours FC presqu’en catimini, ou au contraire sous le feu des projecteurs. Mais les lumières se sont bien vite éteintes ! On les a aussitôt perdus de vue, pour ne plus jamais les revoir. 4 cas étudiés au scalpel à la manière de l’homme qui a disséqué l’ET de Roswell, j’ai nommé Jacques Pradel :
Abuda dans son coin
En janvier 2010, Tours pense avoir mis la main sur le Ronaldinho nouveau. Adaílson Pereira Coelho, dit Abuda [prononcez Abouda], débarque en Indre-etLoire avec un CV alléchant : champion du monde des moins de 17 ans avec le Brésil, cet attaquant a porté le prestigieux maillot du Vasco de Gama et s’est même essayé en Bundesliga, à Wolfsburg. Son agent l’affirme à la presse : « à 18ans, c’était une star au Brésil ! ». Problème, Abuda a désormais 24 ans, et il est tout simplement cramé.
En dehors de quelques apparitions en réserve, l’avant-centre carioca ne fera jamais parler de lui, si ce n’est à l’occasion de rumeurs de surchage pondérale. L’arnaque – les optimistes parleront de « paris perdu » – ne dure pas plus d’une saison et Abuda file poursuivre une improbable carrière riche de 16 clubs en 9 ans…
Le Brésilien sévit cette saison en D2 japonaise, au FC Gifu. Bizarrement, il n’a pas encore joué la moindre minute en équipe première. Pourtant « c’était une star au Brésil à 18 ans ! ». Ouais, et Jordy, c’était Michael Jackson, mais à 4 ans, hein.
Pacinda, sa femme est une artiste
Erik Pacinda est au football ce que la grammaire est à Franck Ribéry : une énigme. En dehors de quelques minutes volées à Metz, le Slovaque n’a toujours pas pu expliquer, cette saison, aux supporters tourangeaux la raison de sa présence au TFC.

La photo maudite : Zeidler a été viré, Pacinda (Mr Gap) ne joue jamais, pas plus que Seguin (le petit coincé qu'a déjà l'air déprimé... Sebag et marty doivent-ils s'inquiéter ?
Bon, en attendant, son épouse se charge de faire patienter les observateurs en effectuant des apparitions remarquées en tribune. Mais au fait, puisque papa joue pas, qui vient-elle supporter ?
Jan Novak, genou maudit
Quan un mec arrive blessé, c’est pas bon signe. Et quand il repart blessé, c’est pas génial. A l’aube de la saison 2011-2012, Tours pense avoir trouvé sa perle rare : mais Novak est touché au genou. Partie remise. Novak débarque finalement en janvier sous forme de prêt, avec toujours un genou en moins. Il ne remettra jamais la main dessus et passera six mois à l’infirmerie. Recruter su vidéo, c’est bien, mais recruter sur IRM, c’est inédit.
Novak le Slovaque, loué pour sa puissance face au but, a surtout impressionné pour son jeu de jambes dans les couloirs du CHU. Au moins, le TFC finance l’industrie pharmaceutique et les congrès médicaux en Floride, c’est déjà ça.
Alexei Kosonogov, lost in translation
Pourtant, Tours avait des raisons de se méfier. Recruté par Bordeaux, Kosonogov, vendu comme la nouvelle perle de l’Oural, n’a pas joué le moindre match en 4 saisons en Gironde. Seul Créteil l’a testé en L2 : 20 matchs, 2 buts.
En 2006, le TFc se laisse pourtant tenter. Après 6 matchs, c’est la retraite de Russie dès décembre pour Kosonogov, qui ne s’en remettra jamais. Le football, lui, s’en sortira, mais difficilement…
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