1 mar 2012
Le libero des pieds carrés
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Présidentielle Football Club : les 12 postulants pour le brassard

Qui va remporter le championnat de la France le 6 mai prochain ? Le Présidentielle FC vous plonge au coeur d’une compétition politique où tacles, reprises de volée et hors-jeu se succèdent à un rythme effréné.

Comme tous les cinq ans, la lutte pour le capitanat du FC Elysée reprend. Pour la saison 2011-12, douze joueurs peuvent encore y prétendre. Si déjà une équipe de titulaire s’est dégagée, nombreux sont ceux qui peuvent encore espérer détrôner le capitaine sortant, le nerveux buteur en provenance du de l’UMP United, Nicolas Sarkozy.

Découvrez la composition :

Ils sont douze à prétendre au capitanat du FC Elysée.

 

1. Goalkeeper : Nicolas Dupont-Aignan.

Gardien autoproclamé des institutions gaullistes, le député de Debout la République a fait siennes les qualités de relance nécessaire dans toute contre-attaque politique. Solide sur sa ligne, arc-bouté sur ses certitudes, c’est un rempart contre l’euro et l’importation de ballons non conformes aux normes locales. Le fait qu’il ait prononcé son discours de candidature du Théâtre du Gymnase prouve que son habileté à la contorsion est redoutable même si ses sorties un peu trop systématiques le desservent parfois. Son modèle reste évidemment le Général de Gaulle… ce qui fait de lui un gardien qui ressemble à la fois Jean Castaneda et Claude Abbes.

4.Défenseur central.

Dans une défense à trois très portée sur l’offensive, le libéro se nomme Jacques Cheminade. Auvergnat né à Buenos-Aires, Jacquo possède la grinta contre le péril financier dans le football mondial depuis de nombreuses années. Une sorte de Michel Platini du fair-play financier mondial. Formé au HEC FC, il affiche une constance, dans l’ombre des grandes formations. Sans trop faire de bruit, il a déjà toutes les cartes en main et les signatures nécessaires pour faire acte de candidature. Une sorte Sébastien Puygrenier qui aurait rencontré Bruno Germain.

2 et 3. Arrières latéraux.

Eva Joly et Corinne Lepage sont devenus des rivales de vestiaire depuis qu’Eva a dit « je l’emmerde » à propos de Corinne. Les deux « latérales » de l’Elysée FC évoluent pourtant dans le même registre : la relance verte. Magistrate redoutée pour l’une et avocate de classe mondiale dans le domaine de l’environnement pour l’autre, toutes les deux ont la même pugnacité, la même volonté de ne jamais rien lâcher.

A la manière d’un Phil Neville avec des lunettes rouges et d’un Manu Amoros qui jouerait au Red Star… Si un attaquant traine trop dans leur zone de jeu, il y a fort à parier qu’il reparte dans l’autre sens totalement dépourvu… même si les prises de risque, et l’intransigeance d’Eva coûtent parfois des points à son équipe et son club formateur l’AC EELV. Leur relation technique avec le milieu François Hollande crée un vrai circuit préférentiel dans le jeu du FC Elysée, coupant parfois le jeu de l’équipe en deux, même si Corinne n’assume pas encore totalement.

5. Milieu défensif.

Jean-Luc Mélenchon. C’est le Roy Keane de l’Elysée FC. Infatigable aboyeur, croqueur de mollets assermenté, réducteur de tatanes, gifleur de molassons… le leader du Front de Gauche promet la révolution dans le monde du football.

Pourfendeur des injustices, il est toujours le premier à monter au créneau et à trouver les bons mots pour justifier ses actions. Adepte d’un jeu total et hautement collectif, ses détracteurs lui reprochent parfois de se mettre trop en avant pour défendre les idées qui lui sont chères. N’est pas à l’abri d’une violente prise à partie de l’un de ses camarades de jeu.

6 et 10. Milieux relayeurs,

François Hollande et François Bayrou. Au fil des années, les deux François se sont rapprochés. Si leur style de rassembleurs diffère toujours sur le fond, ils ont à cœur de ramener au centre du jeu les sensibilités. Travailleurs besogneux tous les deux, le champion de l’Olympique socialiste a récemment fait les efforts nécessaires pour travailler le foncier, muscler son jeu et le rendre plus agressif… quitte à le faire basculer un peu plus vers la gauche comme le souhaite son fan club.

Plus en phase que jamais avec qui il est au fond de lui, à la recherche de l’équilibre permanent, François Hollande a pris confiance et s’est imposé comme le rival numéro 1 de Nicolas Sarkozy pour reprendre le capitanat de l’équipe. Un statut qui fait de lui la cible numéro un de ses adversaires, au risque de l’épuiser. Attention au syndrome Yohann Gourcuff…

De son côté, François Bayrou rêve aussi du brassard qu’il porte déjà au Shadow MoDem, une sorte de FC Elysée imaginaire, où il a tissé autour de lui une véritable équipe qu’il pense capable de renverser le FC Elysée. Constant dans l’effort depuis trois campagnes, il entend bousculer la hiérarchie même si sa prudence et sa tendance à se couper des soutiens lui réserve des surprises. C’est un milieu à l’ancienne, qui porte le ballon et regarde au loin pour orienter le jeu. Plus Lucho Gonzalez qu’Andres Iniesta.

8. Milieu extrême droite : Marine Le Pen.

Spécialiste des débordements en tous genres, l’amazone du National FN, évolue à l’aile droite du FC Elysée. Si elle entreprend parfois de repiquer vers le centre pour toucher quelques ballons, elle revient systématiquement à ses amours premiers, sur l’extrême droite du terrain. Marine Le Pen milite pour une ligue fermée ou seul le FC Elysée et ses compatriotes pourraient jouer. Luis Suarez en aurait fait, il y a peu, son modèle…

7 et 12. Milieu extrême gauche, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou.

Tous les deux se réclament amateurs, cumulant un poste de professeur et de salarié chez Ford. Ils sont deux pour le même poste même si Nathalie Arthaud semble avoir pris une petite longueur d’avance. Coachée et épaulée par la taulière Arlette Laguiller, l’ailier du Dinamo LO, excelle dans les débordements côté gauche et se revendique comme une Che Guevara du football, seule candidate communiste. Indomptable, sa fâcheuse tendance à la jouer perso, refusant toute alliance, l’isole néanmoins du groupe. Denilson voterait pour elle.

De son côté, Philippe Poutou est encore un peu tendre pour se voir attribuer le rôle de titulaire au sein du FC Elysée. L’aura d’Olivier Besancenot plane en effet au dessus de sa tête. Mais le hérault du NPA pourrait accélérer dans les deux mois qui viennent. Talent aussi fugace de Reynald Pedros ?

11. Attaquant de soutien.

Dominique de Villepin est un peu le Dominique Rocheteau du FC Elysée FC. Capable d’actions de très grande classe comme de tacles assassins, y compris sur son partenaire en attaque et capitaine. Le port altier, le regard fier, il fait preuve d’une vitalité débordante, capable de courir aux quatre coins du terrain et de continuer à haranguer la foule. Handicapé dans sa progression de carrière par l’affaire du CPE, il peine toutefois à exister dans cette équipe. Il se voudrait rassembleur, au dessus de tous, pour une équipe d’union nationale, mais n’arrive pas à se faire entendre.

9. Avant-centre et capitaine, Nicolas Sarkozy.

Vif, rapide, impétueux, combattif… Nicolas Sarkozy est le buteur et capitaine de l’Elysée FC depuis 5 ans maintenant. Mais son capitanat est aujourd’hui remis en cause par tous ses partenaires de jeu.

Confiscateur de ballons, adepte du contre pied, il évolue en marge du groupe, avec son équipe rapprochée. S’il empilait les buts en début de carrière au FC Elysée, il s’est laissé grisé par son statut, juste après son capitanat, jusqu’à en devenir arrogant pour beaucoup. Depuis, il peine à regagner le cœur des supporters mais sa vivacité et sa hargne sont encore ses meilleures armes pour retourner l’opinion. Qui a dit que Carlos Tevez était son modèle ?

> Remplaçants.

Christine Boutin. Trop conservatrice pour postuler dans le onze titulaire, Christine Boutin a toutefois misé sur une place dans le Real Matignon après mai 2012 en soutenant le capitaine actuel, Nicolas Sarkozy. Didier Digard a tout pompé sur son style de jeu.

Hervé Morin. Bousculé dans sa propre équipe de coeur le Nouveau Centre United, Hervé Morin voulait tenir bon et gagner sa place dans l’entre-jeu de l’Elysée FC. Mais son positionnement entre l’attaque sarkozyste et le milieu de terrain Hollando-Bayrouiste n’a pas été suivi par le sélectionneur. Philippe Christanval forever.

Frédéric Nihous. Trop timoré, trop attendu sur ses fondamentaux, Frédéric Nihous n’a jamais semblé en mesure de monter en régime. Le leader du CPNT Sociedad a lui aussi rallié le capitaine Nicolas Sarkozy. Totally Marcel Dib.

Wikipedia:



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