Présidentielle Football Club : Morin, supersub ou superflu ?

Qui va remporter le championnat de la France le 6 mai prochain ? Le Présidentielle FC vous plonge au coeur d’une compétition politique où tacles, reprises de volée et hors-jeu se succèdent à un rythme effréné.

"Je vous ai compris". Euh, nous, pas trop...

Hervé Morin s’est donc décidé à entrer en jeu. L’ancien défenseur du gouvernement a d’abord longtemps patienté sur le banc de touche dans l’espoir de voir la star de son équipe – le Centre AC – se mettre en action.

Finalement, face au pont de Normandie (pourquoi pas devant un chantier ou à côté d’une halle aux chaussures ?), Morin s’est donc décidé à enfiler les chaussures de Jean-Louis Borloo – forfait sur couardise blessure –, histoire de profiter de l’exposition médiatique que suscite le championnat de France.

Bon, ce serait mentir de dire que les autres candidats au titre tremblent depuis l’apparition de Morin sur le terrain. D’autant qu’au sein de sa propre équipe, le soutien ne semble pas très appuyé, à la différence des tacles… « A l’heure de la crise, cette candidature est politiquement inopportune », savate le ministre de la ville, Maurice Leroy, milieu de terrain du Centre AC, tandis que le libéro André Santini, adepte du jeu dur et drôle, lui inflige un grand pont : « Il va sauter du pont de Normandie, mais je ne sais pas si le caoutchouc est fixé. »

Peu soutenu par ses coéquipiers, Morin ne l’est guère plus par le public, comme en témoigne les récents sondages, qui le créditent de … 0 à 2% d’intentions de vote.

Hervé, la chenille, c'est dans l'autre sens...

Morin sera-t-il un Supersub (*** on vous explique tout plus bas) façon Solskjaer, ou un joueur de plus aussi superflu qu’une entrée en jeu d’André-Pierre Gignac ?

En tout cas, à peine a-t-il touché un ballon que même les commentateurs sportifs politiques le retiennent par le maillot. Démonstration sur France Inter :

*** : Pour finir, comme promis, retour sur le terme « supersub ». Ce mot signifie « Super-remplaçant » dans la langue de Shakespeare et de… Jacques Delors. Et histoire de finir ce PFC en beauté, un petit cours d’anglais offert par nos amis (ou pas) politiques :