Les Top 11 improbables (4) : le rêve éveillé de tous les Patrick du football

Tous les magazines, tous les blogs, tous les supporters, tous les anciens joueurs… ont leur onze de rêve rien qu’à eux. Aux Pieds Carrés aussi, on tombe dans l’effet de mode. Mais on honore tout de même notre président, notre mentor, notre maître à tous : Patrick Lespiedscarrés.

On notera tout de même un léger passement de mode dans notre championnat national tandis que nos amis d’outre-Rhin dispose potentiellement de quelques futures stars prénommées Patrick. A noter, également, l’hommage vibrant des Japonais (lire ci-dessous) à la vie de Patrick, propulsé joueur virevoltant de l’équipe nationale nippone.

Voici notre sélection.

1.  Patrick Régnault. Longtemps dans l’ombre de Nicolas Sachy dans son club de toujours, Patrick Régnault a fini par s’imposer dans les buts de Sedan au point de participer à près d’une centaine de matchs de Ligue 1 ainsi qu’à la finale de la Coupe de France face à Auxerre en 2005. Depuis, Patrick Régnault s’est reconverti comme Yannick Noah dans la chanson. Mais avec des chaussures et en chantant « Le Manouche »  ou les « Passagers de l’hiver » (dur dans les Ardennes) notamment… heureusement que les profits vont à une association.

 3. Patrick Colleter. Brest (de l’époque), Paris, Bordeaux, Marseille… et un peu de Monaco en tant qu’entraîneur, Patrick Colleter a traîné sa rage de vaincre et ses tacles « appuyés » dans ce qui se fait de mieux en France (à cette époque)… sans qu’on lui conteste trop sa place de titulaire mais sans qu’on lui en demande plus non plus.

4. Patrick Müller. Le placide défenseur suisse a été champion de France avec l’Olympique lyonnais. International, il n’était pas réputé pour son traitement intraitable sur l’homme… Défenseur peu rugueux, un peu lent mais élégant, l’Helvète était apparemment très apprécié dans le vestiaire lyonnais si on en croit cette citation d’Edmilson sur le site perso de Patoche. : « C’est superbe de jouer avec Patrick, on le sent bien, il a le sens du foot, son calme est un atout précieux. »

5. Patrick Leugueun. Patrick qui ? Ben fallait un gars costaud à côté du Suisse Ultrabrite. Bon ok, ce n’est pas Usain Bolt non plus côté vitesse mais dans la surface faut pas trop se frotter au bordelo-vannetais. Enfin, s’il n’a jamais percé chez les Girondins, le déménageur a trouvé son équilibre en Bretagne. A Guingamp tout d’abord puis à Vannes… avant de continuer sa carrière à l’AEL Limassol (ça ne s’invente pas).

 

2. Patrick Blondeau. Le Patrick par excellence. Raffiné, subtil, agile, calme et posé… Naaan j’déconne. Inutile de présenter Patrick Blondeau, capitaine marseillais qui a l’honneur de connaître aujourd’hui un stade à son nom. Bagarreur, hâbleur, défourailleur… il est également connu pour son mariage avec Véronika Loubry et pour être le papa de deux enfants, dont l’un baptisé Ayrton (en hommage au pilote bien sûr).

 

6. Patrick Viera. Est-il besoin de le présenter ? Une légende à Arsenal et en équipe de France…

8. Patrick Funk. Une future petite perle annoncée outre-Rhin ? Peut-être, international dans toutes les sélections de jeunes, Patti Funky a été prêté par Stuttgart en deuxième division allemande… le temps de s’aguerrir. Mais dans une équipe de bouchers finis, un peu de funk, ça ne fait pas de mal.

7. Patrick Everett (alias Shun Nitta). Mi-karateka mi-sprinteur, Patrick Everett est connu pour courir le 100 mètres en 11 secondes, ce qui est pratique pour sortir des vestiaires le premier. Second rôle récurrent dans Olive et Tom (Captain Tsubasa), il est néanmoins titulaire dans l’équipe du Japon. Un gars déroutant.

 10. Patrick Herrmann. Autre pépite en devenir mais comme milieu offensif, ce non sosie d’Herman Maier évolue chez les surprenants joueurs du Borussia Mönchengladbach. Un peu tendre peut-être pour un championnat aussi physique que le nôtre, il est néanmoins international espoir… et quand on connait la génération montante allemande, on le préfère dans son équipe. Et puis, si le Napoli s’intéresse à lui, c’est qu’il ne doit pas être trop mauvais.

11. Patrick Helmes.  Autre jeune teuton talentueux, ce Patrick là est déjà international allemand même s’il a manqué la Coupe du Monde 2010 suite à une vilaine blessure. Il a quand même planté 36 buts en 69 matchs pour le Bayer Leverkussen avant de partir à Wolfsburg. Vous avez tout son CV ici, avec la chanson qui va bien avec (à en chialer !)

9. Patrick Kluivert. Ah qu’il était beau Patrick Kluivert à Barcelone (et un peu moins à Lille)… on l’a beaucoup moqué sur la fin de sa carrière mais à une époque, il était ce qui se faisait de mieux en Europe. Il reste aussi le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale des Pays-Bas avec 40 buts pour 79 matchs.  Et 122 buts en 251 matchs pour le Barça.

Remplaçants : 12. Patrick Amoah (attaquant suédois passé par le Paris FC) ; 13. Patrick Mboma ; 14. Patrick Beneforti (milieu corse) ; 15. Patrick Battiston (défenseur pour faire le nombre) ; 16. Rui Patricio (gardien de but) ; 17. Patrick Bruzzichessi ; 19. Patrick Ebert ; 20. Patrick Bauer. (défenseur central) ;  21. Patrick Van Aanholt. (arrière gauche) ; 22. Patrick Cubaynes (le capitaine du banc).

Entraineur : Patrick Rémy. Président d’honneur : Patrick Le Lay. Responsable com’ et marketinge : Patrick Chêne

Stade municipal Patrick-Blondeau ; Mascotte : Patrick l’Etoile de mer

Chant officiel : Casser la voix de Patrick Bruel (préféré à quelconque beuglement de Patrick Fiori). Film officiel : Coup de tête de Patrick Dewaere

http://www.youtube.com/watch?v=mZMlJR–GBE&feature=related

Equipementier : Patrick (bien évidemment).