Tourisme : la marque Val-de-Loire est lancée
Près de 200 acteurs du tourisme (publics et privés), des six départements de la région Centre, ont participé, à Orléans, aux « Assises régionales du tourisme ». Initiées par le gouvernement, ces assises se sont tenues à la chambre de commerce et d’industries du Loiret, « parce que le sujet est bien l’enjeu économique », a précisé le préfet de Région. Lire la suite »
Les futurs pharmaciens cherchent leur voie
Officine, hôpital ou industrie, les futurs pharmaciens ont trois voies possibles pour exercer leur métier.
Afin d’aider les étudiants à faire leur choix, une journée des professions pharmaceutiques est organisée tous les deux ans à la faculté Philippe-Maupas de Tours. « L’objectif est de permettre aux étudiants de s’orienter, de s’ouvrir l’esprit et d’obtenir des informations », explique Camille Avalle, membre d’Interpharma, l’une des associations organisatrices de la journée avec Officina et l’Association corporative des étudiants en pharmacie de Tours.
Conférences, présentation des filières, stands… Quatre-vingts professionnels ont donc échangé avec les quelque 350 étudiants en sciences pharmaceutiques.
“ Meltis ” : 50 ans et de grandes ambitions
L’entreprise de serrurerie-métallerie Millet vient de changer de nom. Mais la philosophie, un savant alliage de tradition et d’innovation, reste inchangée.
Les centaines de clés accrochées à l’entrée semblent tout droit sorties d’un autre temps. Un temps où l’entreprise de serrurerie-métallerie tourangelle s’appelait encore Michel Millet, du nom de son fondateur. A l’aube de ses 50 printemps, et juste après avoir déménagé dans des locaux plus grands, l’entreprise a pourtant choisi de se débaptiser pour « Meltis ». Lire la suite »
ErDF innove avec Pôle emploi
Il n’est jamais trop tard pour concrétiser les bonnes idées : ErDF innove et propose, en 2014,un partenariat avec Pôle emploi pour recruter 74 personnes en Région dont une quarantaine en Indre-et-Loire.
« D’habitude, nous mettons nos annonces de recrutement sur notre site, explique Éric Laurent, directeur territorial, mais, là, notre démarche est différente. » Tout d’abord, il n’y a pas de prérequis en matière de diplôme. L’annonce, parue un vendredi, a été arrêtée le lundi matin, tant les inscrits ont été nombreux. Les quarante premiers ont été retenus. Lire la suite »
GrDF recrute ses “ alternants ”
Depuis 2008, GrDF développe une politique de formation en alternance en s’appuyant sur de nombreux partenariats avec des établissements scolaires.
Chaque année, près de 300 apprentis sont ainsi recrutés par l’entreprise de distribution du gaz, soit 5 % des effectifs. Lire la suite »
Skipper tourangeau cherche sponsors
http://www.dailymotion.com/video/x1hrekd_sponsoring-et-voile_news
Le skipper Roland Ventura a présenté son projet de course au large aux passionnés du Cercle de voile de Touraine, ce samedi 15 mars, sur le lac de la Bergeonnerie. Le navigateur, installé depuis 2005 à Tours, du moins « entre deux navigations », prévoit de courir le championnat de France sur un bateau de 6,50 m (NR du 13 mars). Aux passionnés de voile, il explique les conditions de navigation sur un si petit bateau, avant de proposer une visite à quelques irréductibles que l’escalade ne rebutait pas. Le Cercle de voile de Touraine mène une action de suivi de ce navigateur, en partenariat avec l’école élémentaire Jean-de-La-Fontaine, à Tours-Nord. Le navigateur, déjà soutenu par une entreprise de communication de Tours, est toujours à la recherche de sponsors. Son projet coûte près de 100.000 euros par an. Il le finance actuellement de sa poche mais a bon espoir d’être soutenu par d’autres entreprises.
Le navigateur a un site Internet : http://aventuratlantique.com
les matchs gagnants de Spacefoot SAS
Cédric Courteau et Nicolas Bel, aujourd’hui âgés de 38 ans, se connaissent depuis longtemps. D’abord associés dans la sauvegarde de données informatiques en ligne, ils ont voulu concrétiser leur passion du football et du web en créant Spacefoot SAS en 2008, start-up qui emploie aujourd’hui une trentaine de personnes. « Il s’agit d’une plateforme qui permet aux clubs sportifs de créer leur site internet » explique Cédric. Le jeune Fondettois a donc développé, avec l’autre cofondateur, Footeo (football) et Clubeo (autres disciplines). Ces deux plateformes regroupent aujourd’hui 20.000 clubs et 90.000 équipes présents dans quelque 8.000 communes du territoire national. Elles offrent également – gratuitement – des outils et services : gestion des convocations et du covoiturage, statistiques des équipes et des joueurs, gestion des licences, etc.
La start-up dispose de locaux à Pocé-sur-Cisse mais gère essentiellement son activité depuis Paris. Pour se développer, Spacefoot SAS se tourne vers d’autres horizons : « On va mettre en ligne un site « i-commerce » pour que les clubs puissent vendre des produits dérivés à leurs licenciés. Cela complétera la gamme d’équipements que nous leur proposons déjà : ballons, survêtements, etc. ».
Sa croissance passera aussi par les autres pays européens. Spacefoot SAS vient de réaliser une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès d’Alto Invest, une société de gestion de portefeuille spécialisée dans l’investissement dans les PME. Cette prise de capital permettra d’étendre l’offre d’outils numériques (internet et mobile) et des services à l’international (Allemagne, Italie et Espagne). Dix nouveaux recrutements sont prévus cette année.
www.footeo.com et www.clubeo.com.
Le poids économique des galeries commerciales
Plus de 2.000 emplois sont recensés dans huit des plus grandes galeries de l’agglomération tourangelle. Avec une attractivité sans cesse renouvelée.
On pensait que l’agglomération en avait fini avec la création de ses galeries marchandes. Et bien non ! Demain, Chambray-lès-Tours créera l’événement. La Compagnie de Phalsbourg se voit en effet confier l’aménagement de 37.000 m2 de surfaces commerciales au lieu-dit « La Petite Madeleine », là où Ikéa devait initialement s’installer avant d’émigrer à Tours voici moins de 10 ans. Le pépiniériste Truffaut en sera la locomotive sur 7.900 m2, dont 4.100 en extérieur. Quinze boutiques et un restaurant compléteront le tableau. L’arrivée d’un Leclerc, au sud de Joué-lès-Tours, devrait également parachever la carte géographique de ces pôles de grande distribution où les enseignes se doublent le plus souvent de points de vente de proximité.
Chambray 2, Saint-Cyr La Pyramide et la Petite Arche (Auchan), Les Atlantes (Carrefour), La Riche Soleil (Casino), L’Heure Tranquille, les galeries Nationale et du Grand Passage se sont, avec le temps, définitivement installés aux quatre points cardinaux de l’agglo, avec ou sans enseignes. Ces galeries, qui pèsent plus de 2.000 emplois (1) – soit moitié moins que les commerces situés dans le secteur sauvegardé de Tours Centre – se partagent une clientèle essentiellement tourangelle. Ainsi aux Atlantes (Saint-Pierre-des-Corps), des études faites par le propriétaire Eurocommercial indiquent une zone de chalandise de 400.000 habitants résidant à 30 minutes de son épicentre. Son exemple est intéressant. Il révèle par exemple son profil clientèle (féminin, familial), son chiffre d’affaires (90 millions d’euros) ou sa fréquentation annuelle (6 millions de visiteurs).
Ailleurs, les indicateurs se font plus ou moins discrets. Car chaque galerie s’organise en fonction de sa propre histoire. Ici un promoteur privé, là des copropriétés où la gestion devient plus compliquée. Administratrice du GIE de la galerie de Tours Nord, Christelle Sarrazin-Poirault n’ose évoquer les sujets qui fâchent. Ce que son collègue Gabriel Brunel, commerçant de Tours Sud et président lui aussi d’un GIE, évoque au contraire sans détour : « Prendre la décision de rénover demande beaucoup de temps, à l’instar d’une copropriété d’immeuble… ». Au final, Chambray 2 va enfin engager des travaux courant avril, de nuit, comme les Atlantes les avaient effectués voici deux ans. Avec succès.
Nos galeries commerciales sont devenues aujourd’hui des espaces publics, des avenues couvertes où l’on se croise, consomme, s’amuse, se promène aussi. Des lieux désormais cibles de marketing : ici, on les présentera comme « une balade à travers la Vallée de Loire (Vallée du shopping) », là comme l’endroit où la vie est moins chère !
Trois cents boutiques (2), dont 125 points de vente d’équipement de la personne, 53 « hygiène santé beauté », 38 culturels , 32 cafés hôtels restaurants : ces galeries commerciales de l’agglomération tourangelle rythment notre quotidien et pèsent non seulement économiquement mais aussi sur nos habitudes !
(1) et (2) : Source Observatoire économique de la Touraine.
Pierre Gattaz, ce héraut patron des patrons
Il est tourangeau à Château-Renault et parisien au Medef, chevauche surtout le débat sur l’emploi dans l’actualité et les médias. Mais qui est-il ?
Est-il fils à papa (Yvon Gattaz), ancien président du Conseil national du patronat français des années 1980 (le CNPF, ancêtre du Medef) ? Est-il aussi le filleul naturel d’Ernest-Antoine Seillière, voire le frère de Laurence Parisot, ses prédécesseurs à la tête du patronat français ?
La réponse est non ! Avec le paternel, Pierre Gattaz coupe d’emblée le cordon ombilico-syndical ! « Nous ne sommes plus en 1981, dans des batailles idéologiques. Le monde de 2014 ne ressemble en rien à cette époque. La mondialisation, le numérique et internet ont révolutionné la vie économique en un temps record. Aujourd’hui, nous sommes dans un monde ouvert avec, face à nous, 150 pays concurrents. Il y en avait cinq après la guerre, une vingtaine dans les années 1980. Pas de nostalgies stériles… » Puis, il ne partage aucun ADN avec le baron ni, à l’évidence, avec Laurence Parisot dont les positions sur la réforme du code du travail, au sujet des intermittents du spectacle, semblent différentes des siennes !
Pierre Gattaz surprend par son style, sa liberté de parole et sa vision. C’est d’abord un vrai joueur d’échecs. Le coup d’avance, il le joue dans son propre camp, une fois élu président du Medef il y a neuf mois. En novembre 2013, il parle déjà à ses troupes de ce fameux pacte de responsabilité : embaucher, d’accord, mais contre une baisse des charges et de la fiscalité pour créer un million d’emplois.
Les derniers vœux à la presse du président de la République s’en feront le relais national. Comme l’écho de son pari social et économique pour l’avenir qu’il suggérait, deux mois plus tôt, devant les départements.
“ Ramener notre taux de chômage
de 11 % à 8,9 % en 2018 ”
Ses convictions l’ont émancipé sur le terrain. Pierre Gattaz est né un 11 septembre, comme un hasard de l’histoire qui remuera sûrement ses réflexions, en 2001, jusqu’à les rendre publiques.
Car, plus de dix ans après Al-Qaida, il interpelle tout le monde en écrivant « Les Sept piliers de la croissance » (Éditions Nouveau Monde). Franco-français ou mondialiste ? Le patron de Radiall, dont une usine est située à Château-Renault, confesse : « J’ai écrit ce livre entre mars 2012 et janvier 2013, dans les TGV, les gares, les avions, les aéroports, par à-coups, pour ne pas perdre une idée ou une fulgurance dont le sommeil vous gratifie. En notant inlassablement mes pensées, superficielles ou profondes, sur mon Smartphone qui ne me quitte jamais, même en joggant le dimanche – au grand dam de mes enfants, de mon épouse et de mes amis qui me prennent parfois pour un fou… »
Ce livre n’est ni un traité d’économie, ni un rapport d’expertise, ni une thèse universitaire sur l’état de la France, mais « un carnet de voyage, un précis de bon sens économique à l’attention de nos élus et de nos gouvernants ». Image surprenante et peut-être révélatrice d’un homme qui fait l’actualité de ce premier trimestre.
Omniprésent dans les médias comme patron des patrons, obsédé par le développement des territoires locaux, il s’affiche ce mois comme un « cavalier au galop » que Joseph Kessel n’aurait pas renié en d’autres temps.
Le personnage chevauche aujourd’hui un autre cheval de bataille : le pacte de responsabilité. « Créer un million d’emplois en cinq ans, c’est possible, c’est ramener notre taux de chômage de 11 % à 8,9 % en 2018. Je suis stupéfait et catastrophé quand on me dit que c’est une ambition déraisonnable. Quel renoncement collectif ! La France a des atouts considérables, des groupes performants numéros un mondiaux, un tissu de PME dynamique, des ingénieurs et des chercheurs reconnus dans le monde entier. Et cela malgré un environnement défavorable. Tout devient possible dès lors que le gouvernement s’engage dans les réformes structurelles majeures que nos voisins européens ont déjà mises ou mettent en place… »
Héraut, Pierre Gattaz ? Il n’a pas fini de donner la trompette ni de faire parler de lui !