Quand Papiss jouait pour des quiches en Lorraine

Quand on prononce le nom de Cissé, ce n’est pas forcément le prénom Papiss qui nous vient tout de suite en tête. Et pourtant, l’attaquant de poche sénégalais est en train de se faire un prénom de l’autre côté du Rhin. Papiss Demba Cissé est aujourd’hui meilleur buteur de la Bundesliga avec 15 réalisations en 17 matchs. Dur à croire pour les habitués du stade Gaston-Petit de Châteauroux et dur à digérer pour les spectateurs lorrains de Saint-Symphorien !

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Bienvenue au symposium de la poésie (vidéo)

C’est un incontournable sur le Net, et ce depuis plusieurs années.

Les Pieds carrés voulaient, eux aussi, rendre hommage à ce poète des herbes folles encore trop méconnu :

Grand Popo ma non troppo

Pendant un temps, on a cru que les footballeurs allaient devenir les rockeurs de temps modernes. A Iggy Pop succèderaient Georges Best, Paul Gascoigne, Canto et leurs petits frères. Depuis, Johnny a chanté l’hymne des Bleus à la Coupe du Monde et ceux dont on espérait qu’il deviennent des défricheurs de tendance, des mannequins influençant la mode ont déçu. Il faut admettre qu’à part les nuques longues, le pento et les boxers bariolés, ces bling-bling fashionistas ont fait plus de mal à la mode qu’autre chose.

Pourtant, musique et football font bon ménage. Des rockeurs, des vrais, s’intéressent de près au ballon rond. Miossec, Katerine ou Mickey 3D ont écrit des chansons sur le sujet. Certains choisissent des noms de groupe en hommage à des clubs réels tels Aston Villa, Chelsea (peut-être pour le quartier aussi) ou les excellents Kaizer Chiefs qui partagent leur patronyme avec un célèbre club de football sud-africain. Enfin, certains ne font pas ni dans la demi-mesure ni dans la subtilité, tels les Rennais de Football Club (tout simplement).

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Projet cosmique pour Canto

Eric Cantona n’en est plus à un contre-pied près. Après la désolante affaire dite « des banques », le Roi devenu icone de pub surprend encore son monde en acceptant de vendre son image aux New-York Cosmos, club mythique en train de renaitre outre-Atlantique après avoir disparu en 1985.

L’ancienne idole de Manchester United serait donc en passe de devenir le directeur sportif de la franchise new-yorkaise, qui n’est même pas inscrite en Major League Soccer (MLS).

Ca sent, au mieux, le sympathique coup de pub, ou, au pire, une bonne occasion pour Cantona de payer ses impôts en dollars. Mais on espère qu’Eric the King nous fera bientôt mentir…

La vidéo, en tout cas, est dans le plus pur syle cantonesque.

Prends ça dans les cotes ! (15-16 janvier)

 Les Pieds carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs

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Cinq raisons de vénérer la Coupe de France

Ah, la Coupe de France, notre vieille mémé adorée. Chaque année ses contrées footballistiques inexplorées, ses commentateurs inconnus, ses terrains improbables, ses petits dévorant les gros et ses joueurs oubliés qui refont surface. Si c’est pas du bonheur, ça. Palmarès.

> Il est rendu là, lui ? Les temps sont durs, mes amis. Et c’est ainsi qu’on retrouve David Coulibaly (ex- Châteauroux, Tours ou Niort) à Wasquehal (CFA 2), Malick Faye (ex-Saint-Etienne, Tours) à Chambéry (CFA 2), Sadio Sow (ex-Ajaccio, Niort, Nancy, Créteil) à Cherbourg (CFA) ou encore le très bandant duo de Martigues (CFA) : Stéphane Biakolo (Ex-Niort, Le Havre, Angers, Laval… et Inter Milan, la preuve) – Mathieu Bochu (ex-Istres, Brest, alias Brice de Nice). Merci à la CdF de nous offrir le bonheur infini de pouvoir déposer une gerbe (de fleur, il s’entend) sur la carrière de ces garçons dont on avait enterré les noms bien profond… au fond de nos cerveaux. Merci, vraiment. On va mieux maintenant.

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Demont, un moral un peu plus plombé

Demont, mais décidément pas de merveille. Yohan Demont, longtemps cantonné au rôle de la blonde de service dans l’effectif lensois, est en train d’acquérir une notoriété qui dépasse, et de loin, ce simple cadre capillaire (qui pourrait lui valoir de figurer dans l’un de nos prochains Procès en coiffure).

A coup de poings contre le mur du centre d’entraînement, ou d’engueulade en plein match avec ses coéquipiers,

Demont est devenu l’Etoile du Nord.

Le voilà donc logiquement récompensé par nos confrères des Cahiers du football, qui lui ont décerné hier leur désormais célébrissime Ballon de plomb.

Manque plus que la descente en fin de saison – c’est bien parti – pour lester un peu plus une année Demont décidément plombée.

Ligue 1 : le pire est encore à venir

La saison de L1 est sur le point de redémarrer après la trêve dite des confiseurs.

Et contrairement à ce qu’on pourrait espérer, le pire n’est pas derrière nous. La première partie de championnat a été pourtant particulièrement riche en désillusions et joueurs tout bidons. Lire la suite »

Les procès en coiffure (1) : Carrasso, pire qu’épique

Commençons par évacuer le budget gel. Derrière Mathieu Valbuena, n’importe quel pensionnaire de Ligue 1 fait petit joueur semble raisonnable dans ce domaine précis. Pour le reste, la création capillaire du gardien bordelais semble absolument inexplicable.

Carrasso a tout de même 29 ans, et la période « jveux me faire remarquer à tout prix mais bon le crâne rasé, pas trop » est révolue.

Quelles insultes peut-on tolérer dans la bouche d’un entraîneur ?

Stéphane Sessegnon vient de lancer un débat intéressant.  Le milieu offensif du Paris SG a en effet assuré qu’il lui était « impossible de continuer à jouer à Paris » à la suite des « insultes » que lui aurait adressées mardi Antoine Kombouaré.
« Le coach m’a insulté, explique l’international béninois. Je pense qu’un entraîneur ne peut pas traiter l’un de ses joueurs d’enculé, de joueur de merde, comme cela a été le cas avec moi. Voilà ce qu’il m’a dit, je ne vais pas le cacher. » La question qui se pose, c’est de savoir si Sessegnon aurait passé l’éponge sur d’autres insultes. Lire la suite »