Prends ça dans les cotes ! (15-16 janvier)

 Les Pieds carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs

LE PARI VEDETTE :

> (L1) Marseille – Bordeaux, 21h.

Si Claude Bez était encore de ce monde pour offrir des prostituées aux arbitres, alors nous vous aurions conseillé de miser toutes vos économies sur Bordeaux. Si Bernard Tapie était encore dans le milieu pour corrompre les joueurs adverses avec des primes d’avant-match, nous vous aurions conseillé de tout mettre sur une victoire de l’OM. Malheureusement pour les paris, le contexte a changé.

Aujourd’hui, l’OM recherche toujours un grand buteur de la trempe des Papin, Boksic, Drogba, Cascarino, Niang pour faire oublier les Moussilou, Mido, Grandin, Skoro et autre Mendoza…

Bordeaux n’a actuellement rien de mieux à leur opposer que le modeste attaquant… Modeste et ses 6 buts depuis le début de la saison. Pour voir les filets trembler, l’on se remettra aux caprices du Mistral ou à la pression du public du Velodrome sur le corps arbitral pour accorder le pénalty de la victoire.

Miser sur la victoire de l’OM constitue encore la meilleure chance de faire appel aux services tarifés d’une péripatéticienne bordelaise après le match.

PRES DE CHEZ NOUS

> (L2) Châteauroux – Nîmes, samedi à 15h.

A égalité de points dans le ventre mou du classement, il n’est pas dit que les crocos nîmois – qui restent sur huit matchs sans défaite – ne feront qu’une bouchée des p’tits gars d’la Berri. D’ailleurs, pourquoi les joueurs des Noël Tosi sont-ils affublés de ce surnom ridicule ?

Les Crocos gardois manquent de mordant

Pour cela, il faut remonter au temps des Romains. A l’époque, l’empereur Auguste (dont le prédécesseur est un certain Jules César, sans lien de parenté toutefois avec l’ex Grenoblois Bostjan César) assoie définitivement sa domination sur la Méditerranée en battant, à Actium, l’Egypte coachée par Cléopâtre et Marc-Antoine. Si aujourd’hui on donne une coupe et des médailles au vainqueur, cela ne se faisait pas à l’époque. Auguste célèbre cela en faisant fabriquer une monnaie (l’as) rappelant cet événement. Et c’est à… Nîmes que l’on bat monnaie. Dessus, on y voit représenté un crocodile (métaphore de l’Egypte) attaché à un palmier couronné de laurier (celui de l’empereur).

C’est le roi François 1er (une sorte de Président de la 3F mais pour l’Etat), qui décidera officiellement de faire de cet emblème celui de la ville. Et par extension du club municipal vedette.

Ainsi, nous miserons nos euros – ou nos as – sur un match nul.

> (L2) Tours FC – Istres, samedi à 15h.

La venue d’Istres à la Vallée du Cher est le moyen de rappeler que ce club évolue encore en Ligue 2 (et n’est même pas encore reléguable). Rappelons également que ce fut le deuxième club français de l’histoire à être… côté en bourse après Lyon. Introduite à 6,75€ l’action a finalement chuté à 0,75€. Et ce, malgré les dernières rumeurs de transfert de leur défenseur central Florian Lejeune au Real de Madrid.

A ce rythme là, les cocus de la bourse ne vont pas tarder à vous filer du pognon pour reprendre leurs foutues actions plombées. Et là, misez tout sur une victoire de Tours. Après 6 matchs sans succès, une victoire des Tourangeaux serait la bienvenue.