Quelles insultes peut-on tolérer dans la bouche d’un entraîneur ?

Stéphane Sessegnon vient de lancer un débat intéressant.  Le milieu offensif du Paris SG a en effet assuré qu’il lui était « impossible de continuer à jouer à Paris » à la suite des « insultes » que lui aurait adressées mardi Antoine Kombouaré.
« Le coach m’a insulté, explique l’international béninois. Je pense qu’un entraîneur ne peut pas traiter l’un de ses joueurs d’enculé, de joueur de merde, comme cela a été le cas avec moi. Voilà ce qu’il m’a dit, je ne vais pas le cacher. » La question qui se pose, c’est de savoir si Sessegnon aurait passé l’éponge sur d’autres insultes.

On a vu, dans un passé proche, que  » sale fils de pute, va te faire enc… «  n’était guère mieux toléré dans le milieu du foot. Nicolas Anelka, qui dément d’ailleurs avoir tenu de tels propos, a payé – 18 matchs de suspension avec l’équipe de France – pour le savoir.

Bon, alors, « tu vas te bouger, faignasse », ou « arrête de faire ta danseuse », outre leur dégré certain de véracité, auraient-ils été mieux été acceptés par Sessegnon ? Pas sûr, car finalement, le but avéré du Béninois était de trouver un prétexte à ses envies d’ailleurs.

Quant à Kombouaré, ça n’a jamais été la finesse qui le caractérise le mieux. Voilà une semaine, face à Monaco, il avait ainsi clos une altercation avec son homologue Guy Lacombe par un élégant « arrête de me casser les couilles ». 

Et si Sessegnon signait à Monaco…