Et le « nouveau futur Messi » est…

Le futur Messi a la dégaine de Messi, la tête de Fernando Torres, l’accélération d’Iniesta… et complète sa formation à la Masia, le centre du FC Barcelone.

Le jeunot de tout juste 17 ans (il est né le 13 mars 1994 à Girona en Espagne) a un nom tout en oxymore qui donne envie de faire des jeux de mots : Gerard Deulofeu crack du Barça et de la Rojita affole déjà les défenses adverses par ses dribbles, ses  crochets et ses actions décisives.

Gerard Deulofeu Lazaro de son nom complet a attisé la convoitise de nombreux clubs tels Chelsea, Arsenal, Liverpool… mais a préféré rester à la maison. Il faut dire que Luis Enrique, entraineur du Barça B, l’a déjà fait débuter malgré son tout jeune âge et quand on a un entraîneur comme Pep Guardiola devant, qui fait confiance aux jeunes, on l’imagine mal partir.

Talentueux mais individualiste

D’autant plus que le petit prodige a fait l’objet d’attention toute particulière au cours de son cursus. Comme un certain Messi d’ailleurs. Déjà huit saisons qu’il évolue dans les équipes de jeunes du Barça et une palanquée d’entraîneurs se sont déjà penchés sur son talent. Un joueur très talentueux mais aussi très individualiste si on en croit le résumé de la très informée Cyber Penya Blaugrana qui suit elle aussi Deulofeu.

La France a déjà tellement usé de « futurs Zidane » qu’il faut rester méfiant. Mais le Barça peut se frotter les mains et espérer encore tutoyer le toit du monde du football avec une telle perle, si elle arrive à maturité.  Surtout si on ressort cette incroyable statistique sortie cette semaine par Marca, le journal espagnol. L’équipe de Pep Guardiola n’a jamais perdu la possession de balle en match depuis que l’ex milieu de terrain a pris place sur le banc.

Il faut remonter au 8 mai 2008 pour voir une équipe garder plus le ballon que le Barça. Il s’agissait du Real de Madrid entrainé par Schuster qui avait monopolisé le ballon 50,53 % du temps. Cette saison le Barça tourne à 71,1 % de moyenne de possession de balle en Liga avec un maximum de 80,3 % contre Saragosse. En Ligue des Champions, ce n’est pas mal non plus. Quand le Panatinaikos est venu au Camp Nou, il n’a vu le ballon que 16 % du temps…