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Une sortie de premier album, c’est beau, c’est émouvant. Comme tout premier-né !

Les parents de Méloblast ne sont pas des inconnus dans le petit monde de la bonne musique gravitant autour de la ville d’Orléans, ils ont les uns et les autres participé à nombre d’aventures.

Mais cet album, baptisé « Funambul (e) », est le premier rejeton de ces six–là (oui, ils sont six parents, et que des papas d’ailleurs.)

meloblast

Thierry Jammes (trompette, buggle), David Sevestre (saxophones), Stéphane Montigny (trombone), Sébastien Janjou (guitare), Julien Petit (sousaphone) et Vincent Martin (batterie) avaient remporté en 2014 le tremplin Orléans Jazz (le dernier, hélas), devant un jury exigeant composé de Thomas de Pourquery, Pierre de Bethmann et Pascal Anquetil.

J’avais déjà dit à l’époque, le bien que je pensais de leur musique. Cet album confirme très largement mon impression. C’est fluide, imaginatif et étincelant de talent. Les cuivres ne jouent pas en « section » traditionnelle, mais mêlent leurs timbres pour créer de belles ambiances, souvent chaleureuses, parfois orageuses. C’est un album qui s’appréhende facilement, mais dont on découvre à chaque écoute une nouvelle facette. De la belle ouvrage !

L’album, produit par l’association Ô’Jazz, sera présenté au public à Orléans le vendredi 19 juin à 19 h, lors d’un concert au Jardin de l’Evêché à Orléans.

Et Méloblast, avec son album, sera aussi au festival Jazzin’ Cheverny le vendredi 26 juin à 18h30. Ne les manquez pas !

> A écouter, le morceau-titre, Funambul(e).

 

 

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Du 5 au 7 juin, c’est la 15e édition du festival Chinon en Jazz.

chinon jazz

Un festival atypique et attachant :

– Il déambule et investit toute la ville

– Il ne fait pas dans le ronronnement (vu qu’il est programmé par le Petit Faucheux de Tours)

– Il est gratuit (et il y a forcément un coup de chinon à boire pas loin)

Cette année, la tête d’affiche du samedi soir est une hydre à deux têtes, un monstre de talent, de sens mélodique et d’improvisation : le duo Vincent Peirani (accordéon) Emile Parisien (saxophone). Assurément profond, fruité et long en bouche, comme un vrai bon grand cru des côteaux de Cravant.

> Le site internet du festival

 

 

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Gros bisou et folle guinguette.
Blanche fesse et galipette.
A Love Supreme façon opérette.
Grand format***, strass et paillettes ***

De quoi s’agit-il ? De  L’Orchestre du Tricot et de son « Tribute to Lucienne Boyer », en concert demain jeudi 21 mai au Carreau du Temple à Paris, ainsi présentés par ses auteurs : les garnements Roberto Negro (piano), Théo Ceccaldi (violon), Valentin Ceccaldi (violoncelle), Sacha Gillard (clarinettes), Quentin Biardeau et Gabriel Lemaire (saxophones), Fidel Fourneyron (trombone), Eric Amrofel (guitare), Stéphane Decolly (basse), Florian Satche (batterie), et la délicieuse Angela Flahaut (chant).

L'Orchestre du Tricot - Orléans (photo Gilles Leguay)

L’Orchestre du Tricot – Orléans (photo Gilles Leguay)

Pourquoi on vous en parle ? Parce qu’on a eu le bonheur de vivre cet étourdissant moment d’amour et de jazz libres (oui, les deux) lors des ébouriffantes Soirées Tricot à Orléans en février dernier, et qu’on n’aimerait pas que vous, gentils parisiens, passiez à côté de ce chef-d’oeuvre de drôlerie, d’invention, d’émotion et de performances artistiques en tous genres.

Entre Mary Poppins et le Rocky Horror Picture Show, il y a désormais Lucienne Boyer version Tricot. Dramatique et désopilant, léger et grinçant, merveilleux et chantant, sacrément chantant !

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, un autre grand moment d’amour, plus intimiste celui-ci, occupera la première partie de cette même soirée: une rencontre entre le quartet La Scala (Roberto Negro, les frères Ceccaldi susnommés, et Adrien Chennebault à la batterie) et Louis Sclavis.

Que vous dire, sinon que ce concert-là, lors des Soirées Tricot orléanaises, nous fit grimper au 7e ciel de la délicatesse, de l’inspiration, de la pulsion vitale et de la mélodie.

Certes, s’agissant du clarinettiste de Chine, du compositeur de l’Imparfait des langues, du voyageur Lost on the way, on pourrait pointer du doigt mon absence d’objectivité de fan absolue. On aurait bien tort.

Si Louis est toujours magnifique, les quatre de La Scala l’étaient tout autant, qui rayonnaient d’une joie presque palpable. La fusion musicale et poétique de ces cinq belles âmes dégageait une telle énergie vitale, qu’on se réjouit de la voir perdurer, au-delà de cette rencontre orléanaise. Mais on l’avait ressentie, cette évidence.

Scala Scalvis

La Scala invite Louis Sclavis – Orléans (Photo jazzocentre)

> Cette soirée au Carreau du Temple est placée sous le signe de la JazzFabrik de l’ONJ, toutes les infos sont là.

> Pour écouter les 4 de La Scala et découvrir leur premier album, c’est par là.

> Et pour tout savoir sur les géniales formations du grand Tricollectif, c’est par ici.

 

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Je ne sais qui a décrété que le 30 avril serait la Journée mondiale du jazz

Pourquoi pas ? Il y en a de plus stupides.

Ici, je vous propose de passer cette journée, du moins une bonne et belle heure, avec Louis Sclavis et son dernier et magnifique projet, « Silk ».

(NB : le concert commence à la 9e minute, pour les impatients)

 

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Prologue

Le jazz est une musique actuelle.

telescope

Présentation

Télescope est le nom du dispositif d’accompagnement des groupes professionnels émergents de la région Centre Val de Loire, dans la catégorie « musiques actuelles ».  Il est piloté par Jazz à Tours, école de formation de référence supra-régionale.

Quatre groupes chaque année bénéficient de ce Télescope :

– un stage de quatre jours, encadré par une équipe pédagogique et technique, entre Jazz à Tours et Le Temps Machine, avec un contenu  » à la carte », décidé d’un commun accord avec le groupe

– une journée d’accompagnement scénique au Temps Machine

– une programmation sur une première partie de la saison du TM et au festival Terres du son en juillet

Action

La date limite pour déposer sa candidature est le 15 mai 2015.

– Soit en contactant Marie Chêne au 02 47 66 55 97 / mariechene@jazzatours.com

– Soit en remplissant le dossier en ligne sur www.jazzatours.com

Padawin, l’un des groupes ayant tapé dans l’oeil du Télescope l’an dernier

 

 

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Les 24, 25 et 26 avril à Montoire (Loir-et-Cher) verront la naissance d’un nouveau festival de jazz… d’un nouveau genre !

Charivari jazz festival possède en effet une particularité : il n’y a pas de groupes à l’affiche, mais un orchestre éphémère, constitué pour l’occasion et uniquement pour celle-ci.

affiche WEB

Etonnant ? Pas tout à fait quand on sait que celui qui tire les fils de cette manifestation (missionné par l’association Figures Libres) s’appelle Pierre Lambla. Ci-devant habitant du coin, saxophoniste, compositeur et surtout, explorateur de toutes les formes de musiques improvisées.

Du coup, on s’étonne moins de la liste des musiciens ayant répondu favorablement à la création de cet orchestre éphémère, qui aura pour conducteur un artiste accompli dans l’art du charivari et de l’improvisation explosive, Médéric Collignon soi-même !

De Miles Davis à Ennio Morricone, en passant par King Crimson, le cornettiste, trompettiste, vocaliste a fait de son Jus de Bocse une des boîtes à jazz les plus génialement foldingues de ces dix dernières années. Et sur scène, Médéric Collignon ne mégote pas non plus ses fulgurances inspirées.

Bref, de la salle des fêtes à la place du marché, le Charivari jazz festival ne devrait pas avoir de mal à renverser Montoire ! C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Ddiz aussi sera à Montoire pour le Charivari…

> Programme complet et liste des musiciens sur le site internet de Figures Libres

> Infos diverses sur la page Facebook du Charivari jazz festival

 

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La programmation du festival Jazzin’ Cheverny 2015, du 25 au 28 juin à Cheverny près de Blois (Loir-et-Cher), continue de n’en faire qu’à sa tête !

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Ceux qui croyaient le festival rangé dans la catégorie des « stars du show-biz du jazz » après un doublé Ben l’oncle soul / Ibrahim Maalouf l’an dernier en seront pour leurs frais.

Ceux qui s’en fichent, du moment que le festival leur offre découvertes de qualité, pluralisme de styles, convivialité et vins locaux, seront une fois encore comblés.

En 2015, Jazzin’ Cheverny joue le festival des extrêmes, pour notre plus grand bonheur.

 

 

  • … A Guillaume Perret, sale gosse du jazz électro-rock bidouillé !

 

 

  • En passant par la chaleur bluesy de Toni Green & Malted Milk, le grain de folie italiana (un hommage à Mme le maire de Cheverny !) de Musica Nuda

 

  • … et l’hommage sensuel au grand Ray Charles, sous les doigts agiles d’Eric Legnini, avec les voix superbes de Kellylee Evans et Sandra Nkaké.

Bref, on ne va vraiment pas s’ennuyer !

>>> Le site du festival Jazzin’Cheverny

>>> La page Facebook du festival, pour plus d’infos au fil de l’eau

>>> Bonus, pour les fans de Steve Shehan, l’intégrale du concert exceptionnel « Hang with you », avec une pléiade d’invités dont Ibrahim Maalouf

 

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Les élections départementales vous dépriment, les triangulaires du second tour avec le Front national vous dépriment, les « Ni-Ni » vous dépriment ?

Votez jazz !

Les candidats sont :

  • Charles Mingus « Fables of Faubus » (1959) – Mingus écrivit ce morceau pour exprimer sa colère contre le gouverneur Orval Faubus qui s’était rangé du côté des ségrégationnistes afin de faire obstacle à l’intégration des élèves noirs dans les écoles de l’Etat de l’Arkansas.

 

 

  • Francesco Bearzatti 4tet « Suite for Tina Modotti » (2008) – Ce premier album du Tinissima quartet est intégralement dédié à la comédienne, photographe et militante politique révolutionnaire Tina Modotti, décédée en 1942 au Mexique.

 

 

 

  • Manuel Hermia trio « Austerity… And what about rage ? » (mars 2015) – « Non, le capitalisme n’est pas une fatalité mais un choix démocratiquement validé par nos sociétés. Il suffirait de décider de changer de système d’organisation économique… »

 

Cet album vient de sortir chez Igloo Records (>>>Infos et sons en écoute par ici), et il est particulièrement réjouissant. A l’instar de l’illustration de la pochette, dont je m’en voudrais de vous priver.

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Précision : on a tout à fait le droit de voter pour les trois à la fois. C’est même recommandé.

 

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Daevid Allen, fondateur du groupe Gong, est décédé le 13 mars à l’âge de 77 ans.

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Atteint d’un cancer, il avait lui-même annoncé au mois de février dans un article courageux, lucide et terriblement poignant, qu’il ne lui restait, au mieux, que six mois à vivre.  >>> L’article de Daevid Allen, à lire ici (en anglais)

Vous lirez sûrement des bios complètes ici et là dans les jours qui viennent. Je ne vais pas vous la faire ici.

Juste me souvenir du moment où j’ai découvert le Gong de Daevid Allen, avec une sacrée surprise.

Parce que, pour moi, Gong, c’était un album Gazeuse, écouté en boucle à l’époque du lycée, et un style de musique, le jazz-rock, dont je dévorais tous les avatars du moment, bons et pas terribles. Un groupe sans Daevid Allen.

 

 

Vingt ans plus tard, sort Hadouk, le premier allbum de Didier Malherbe et Loy Elrich, qui donnera naissance en 1999 au Hadouk trio avec Steve Shehan. Et c’est en me penchant sur la biographie de Didier Malherbe, que j’ai remonté le temps et pris un second coup de Gong.

Je ne me suis jamais remise de la première écoute de Camembert électrique ! La trilogie Flying Teapot, Angel’s egg et You a fini de faire de moi une fan de Radio Gnome.

 

 

En 2009, Gong de nouveau sous la baguette magique de Daevid Allen sortait 2032, un album magnifiquement intemporel, où Didier Malherbe s’amusait cette fois à poser des éclats improvisés de doudouk arménien sur un rythme hip-hop. Le tout dernier album, I see you, est sorti en novembre 2014.

 

 

Le monde du space-rock peut être rassuré, la rencontre de la Terre et de la Planète Gong aura bien lieu. Les pixies danseront, mais Daevid Allen nous manquera.

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L’association Destock Jazz, basée à Pruniers-en-Sologne (Loir-et-Cher), organise pour les musiciens amateurs un stage tous niveaux, tous instrumentistes, le dimanche 12 avril 2015.

Ce stage sera animé par le pianiste Jean-Christophe Briant.

JC BRIANT CLAVIER

Premier prix au conservatoire d’Orléans, il fait ses classes en jazz avec Jean-Jacques Taïb, Jean-Pierre Chalet puis avec Philippe Le Baraillec à la Bill Evans Piano Academy.

Prof de musique diplômé, Jean-Christophe Briant enseigne l’harmonie jazz et le piano au sein de la très estimable association orléanaise  » Musique et Equilibre ».

Musicien polyvalent et ouvert à tous les styles, le pianiste orléanais joue aussi bien le répertoire de Wes Montgomery (Wesh) qu’il tâte des musiques amplifiées et improvisées avec son quintet, ou qu’il se plonge dans l’univers vocal jazz-folk  d’Anita Farmine.

https://www.youtube.com/watch?v=pOdEUPqxYZc

Destock Jazz, animé par Michel Defresne, guitariste et amoureux passionné du jazz,  organise deux stages par an à destination des musiciens amateurs, toujours animés par des professionnels de grande qualité. D’après ce qu’on en sait, on ne s’y ennuie vraiment pas !

>>> Toutes les infos pour s’inscrire sont sur le site internet de Destock Jazz

 

 

 

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