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Gros bisou et folle guinguette.
Blanche fesse et galipette.
A Love Supreme façon opérette.
Grand format***, strass et paillettes ***

De quoi s’agit-il ? De  L’Orchestre du Tricot et de son « Tribute to Lucienne Boyer », en concert demain jeudi 21 mai au Carreau du Temple à Paris, ainsi présentés par ses auteurs : les garnements Roberto Negro (piano), Théo Ceccaldi (violon), Valentin Ceccaldi (violoncelle), Sacha Gillard (clarinettes), Quentin Biardeau et Gabriel Lemaire (saxophones), Fidel Fourneyron (trombone), Eric Amrofel (guitare), Stéphane Decolly (basse), Florian Satche (batterie), et la délicieuse Angela Flahaut (chant).

L'Orchestre du Tricot - Orléans (photo Gilles Leguay)

L’Orchestre du Tricot – Orléans (photo Gilles Leguay)

Pourquoi on vous en parle ? Parce qu’on a eu le bonheur de vivre cet étourdissant moment d’amour et de jazz libres (oui, les deux) lors des ébouriffantes Soirées Tricot à Orléans en février dernier, et qu’on n’aimerait pas que vous, gentils parisiens, passiez à côté de ce chef-d’oeuvre de drôlerie, d’invention, d’émotion et de performances artistiques en tous genres.

Entre Mary Poppins et le Rocky Horror Picture Show, il y a désormais Lucienne Boyer version Tricot. Dramatique et désopilant, léger et grinçant, merveilleux et chantant, sacrément chantant !

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, un autre grand moment d’amour, plus intimiste celui-ci, occupera la première partie de cette même soirée: une rencontre entre le quartet La Scala (Roberto Negro, les frères Ceccaldi susnommés, et Adrien Chennebault à la batterie) et Louis Sclavis.

Que vous dire, sinon que ce concert-là, lors des Soirées Tricot orléanaises, nous fit grimper au 7e ciel de la délicatesse, de l’inspiration, de la pulsion vitale et de la mélodie.

Certes, s’agissant du clarinettiste de Chine, du compositeur de l’Imparfait des langues, du voyageur Lost on the way, on pourrait pointer du doigt mon absence d’objectivité de fan absolue. On aurait bien tort.

Si Louis est toujours magnifique, les quatre de La Scala l’étaient tout autant, qui rayonnaient d’une joie presque palpable. La fusion musicale et poétique de ces cinq belles âmes dégageait une telle énergie vitale, qu’on se réjouit de la voir perdurer, au-delà de cette rencontre orléanaise. Mais on l’avait ressentie, cette évidence.

Scala Scalvis

La Scala invite Louis Sclavis – Orléans (Photo jazzocentre)

> Cette soirée au Carreau du Temple est placée sous le signe de la JazzFabrik de l’ONJ, toutes les infos sont là.

> Pour écouter les 4 de La Scala et découvrir leur premier album, c’est par là.

> Et pour tout savoir sur les géniales formations du grand Tricollectif, c’est par ici.

 

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