La liste secrète du Père Noël

Plus rusée que la taupe de l’équipe de France, celle des Pieds Carrés s’est infiltrée en Laponie parmi les lutins du Père Noël afin de dérober la liste du vieux barbu. Voici en exclusivité les cadeaux qu’il avait prévu d’offrir cette année à quelques grands enfants gâtés du monde merveilleux du ballon rond. 

- Pour Tony Vairelles : une panoplie de cowboy

Cette panoplie a l’avantage de comporter le gun et les menottes. Malheureusement l’un et l’autre étaient bien réels ce soir d’octobre où la vie de « Tony le rockeur » a basculé aux portes d’une discothèque de la banlieue de Nancy.

Tony Vairelles et trois de ses frères sont accusés d’avoir blessé trois vigiles lors d’une fusillade. Après avoir connu pas moins de 14 clubs en France, en Belgique et au Luxembourg au cours de sa carrière pro, Tony devrait maintenant bénéficier d’un peu de stabilité… en prison, si sa culpabilité est prouvée.

- Pour Mario Balotelli : du matériel de pyrotechnie (avec sa notice)

Lors d’une ennuyeuse soirée d’octobre passée en compagnie de quelques amis, Super Mario a eu l’idée de tirer un feu d’artifice depuis la fenêtre de sa salle de bain.

Plus adroit avec un ballon au pied que fusée en main, le Mancunien a réussi à incendier sa propre maison. Ce kit « facile et plus sur » devrait davantage lui convenir. On a longtemps hésité également avec le jeu de fléchettes mais ses jeunes coéquipiers – lesquels ont servi de cibles vivantes lors d’une autre ennuyeuse soirée de mars – nous en ont dissuadé.

- Pour Antoine Kombouaré : un siège éjectable (avec golden parachute)

Tous les entraineurs pros sont sur un siège éjectable dès le moment où ils signent leur contrat. Petite particularité propre au Paris SG : même en cas de bons résultats, le coach n’est pas à l’abri d’un licenciement sec.

Ce fut déjà le cas de Laurent Fournier en décembre 2005, alors que le PSG était 6e à un point du second. Résultat : avec à sa tête Guy Lacombe, le club parisien termina la saison à la 9e place.

Cette fois, le PSG de Kombouaré flirte avec la première place de L1, même si la prestation du club en coupe d’Europe est décevante (le climat d’instabilité qui règne actuellement n’y est peut-être pas totalement étranger). Pas sur que cela empêche les nouveaux dirigeants qataris d’appuyer sur le bouton au cours de la trêve des confiseurs.

- Pour André-Pierre Gignac : un rameur.

Le père Noël existe bel et bien, la preuve : André-Pierre Gignac l’a rencontré en 2010 à Marseille. Maladroit devant le but, quand il n’est pas blessé, en sur-poids, ou brouillé avec son coach, le buteur joueur de l’OM touche pourtant un salaire mensuel de 300 000 euros pour cirer le banc (dans le meilleur des cas).

De nouveau blessé contre Caen au début du mois, André-Pierre va passer les fêtes au chaud (mollo sur les chocolats et les plats en sauce tout de même !) avant de pouvoir revenir fouler les terrains fin janvier 2012, si une équipe accepte de l’accueillir. Pour l’aider dans sa longue traversée du désert, un rameur est le cadeau tout indiqué.

http://www.youtube.com/watch?v=-Af8oj0kfqM&feature=related

- Pour Raymond Domenech : un jeu de Subbuteo.

Sans club pro depuis un an et demi après la calamiteuse « campagne de Knysna » – point d’orgue de ce mondial raté -, Raymond Domenech avait tout de même repris le chemin des terrains pour entrainer… les poussins de l’AC Boulogne-Billancourt.

Idéal pour peaufiner ses tactiques et gérer un groupe : le Subbuteo permet de faire tout et n’importe quoi sans être ridicule aux yeux du monde entier. Pour plus de modernité, on ira même jusqu’à lui offrir en prime le jeu « football manager 2012″… tant que c’est la FFF qui paie.

Après le versement de quasiment un million d’euros de prime de licenciement pour dédommager l’ancien sélectionneur, elle n’est plus à cela près. En revanche, personne ne nous a dédommagé du paiement de notre redevance TV en 2010.

http://www.youtube.com/watch?v=ThceiGCUDf4