Les « All Whites » font un peu moins peur

Les All Whites ne font pas de haka. Les All Whites ne foutent pas des roustes à tout le monde. Les All Whites ne sont pas des légendes vivantes. Les All Whites ne foutent pas la trouille. Pas vraiment non.

Passez votre fougère à la machine...

Quoiqu’en dise la fédération, les All Whites sont un peu le parent pauvre du sport néo-zélandais, malgré 500 clubs référencés sur l’archipel pour 83.000 licenciés contre 562 pour le rugby pour près de 140.000 licenciés… sur un pays qui ne compte que 4,2 millions d’habitants.

Les footballeurs n’évoluent pas tout à fait dans le même monde que les rugbymen. Et leur « légende » est également beaucoup plus récente puisque leur appellation de « All Whites » est héritée de la phase de qualification pour le Mundial 1982 en Espagne.

A ce jour, d’ailleurs, ces « manchots » néo-zélandais ne sont parvenus qu’à atteindre deux phases finales de Coupe du Monde. En 1982, donc, et en 2010 en Afrique du Sud. Pour un bilan pas si dégueu. Trois nuls contre la Slovaquie, le Paraguay et surtout l’Italie.

Les principaux faits d’armes de la sélection sont en fait quatre victoires dans la Coupe d’Océanie de football en 1973, 1998, 2002 et 2008.

Côté joueurs, pas de stars mondiales. La vedette actuelle pourrait être Ivan Vicelich, qui a notamment joué aux Pays-Bas au Roda JC, voire Simon Eliott qui a connu le Fulham FC pendant deux ans et ou le Los Angeles Galaxy.

Enfin, s’ils étaient gaulés comme les All Blacks et qu’il faisaient un haka comme leurs compatriotes ont pu le faire, en blanc, à Marseille, ils gagneraient peut être à être connus. Ou pas.