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Claude Barthélémy et l’Occidentale de fanfare, un concert haut perché

3 mar 2015 par lapieblesoise

Claude Barthélémy et l’Occidentale de fanfare seront en concert ce vendredi 6 mars à Saint-Agil, bourgade du Perche, tout au nord du Loir-et-Cher.

Honnêtement, je me suis demandée si le 1er avril n’avait pas pris de l’avance. Mais j’avais tort.

L’Echalier, « agence de développement culturel en milieu rural », a bien prévu d’accueillir, dans la grange communale de Saint-Agil, l’un des événements musicaux les plus attendus de l’année.

Claude Barthélémy est guitariste autodidacte et compositeur sans frontières, il a débuté sa carrière professionnelle avec Michel Portal dans les années 70, et il a été, par deux fois, directeur artistique de l’ONJ, l’orchestre national de jazz.

Claude Barthélémy est aussi l’auteur d’un inoubliable tube, baptisé Ivan Lendl. Avec lequel il prouve (parfois même sur scène) qu’il a plus d’une corde à sa raquette.

Ici une version live à Tokyo en 1991, avec un épique chorus de tuba de Michel Godard.

L’Occidentale de fanfare est une sorte de big band métissant depuis 1997 les musiques traditionnelles de Bretagne et de Gascogne, avec une bonne pointe de jazz et de rock, et beaucoup de talent.

Orchestre aux inspirations protéiformes, l’Occidentale de fanfare faufile depuis des lustres ses bombardes, saxophones et autres percussions dans les festivals de bon goût. Tel l’Europa Jazz festival du Mans en 2004, où sa prestation déchaina l’enthousiasme d’un spectateur nommé… Claude Barthélémy.

Dix ans plus tard, Claude Barthélémy et l’Occidentale de fanfare sont une réalité. Mieux, un album, dont la sortie est annoncée le 7 mars 2015, en même temps qu’un concert au Triton aux Lilas.

(Photo © Doumé)

Mais d’abord, cette soirée le 6 mars 2015, dans la belle grange communale de Saint-Agil, village qui sera désormais célèbre pour cette rencontre, plus que pour ses « Disparus » ! L’affiche mérite assurément de faire la route, d’où que vous veniez.

>>> Pour réserver à Saint-Agil, c’est par téléphone au 02 54 89 81 52, ou par email : assoc.echalier@wanadoo.fr (tarifs 12 et 6 euros)

>>> Pour aller à Saint-Agil, c’est par là :

Marqueurs:claude barthélémy, Lendl, occidentale de fanfare, onj, saint-agil

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Groove Catchers sort son 53

1 mar 2015 par lapieblesoise

Des nouvelles de Groove Catchers, qu’on suit ici depuis le début de ce trio né au sein de l’école Jazz à Tours.

Le groupe vient de sortir son premier album, baptisé « 53 ».

Ils ont pris leur temps, vous me direz. Mais Bastien Weeger (sax alto), Johan Barrer (batterie) et Antoine Guillemette (basse) ont passé beaucoup de temps sur scène, depuis 2011 et le grand prix du concours de jazz de La Défense (et le prix soliste à Antoine Guillemette).

On les a notamment vu à Jazzin’ Cheverny, d’abord en 2011 sur le off, puis l’année suivante sur la grande scène du château où leur set survolté avait laissé le public bouche bée.

Pour ce premier « vrai » album (le groupe avait produit un EP en 2011), Groove Catchers a invité un quatrième larron, Julien Stella, clarinettiste et beat-boxer. Et ça envoie encore un peu plus !

>>> L’album « 53 » des Groove Catchers est notamment disponible à la boutique Harmonia Mundi à Tours (15 rue Nationale).

Marqueurs:album, groove catchers, jazz à tours

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Avec Joachim Kühn à Tours

15 fév 2015 par lapieblesoise

A peine les portes des fabuleuses Soirées Tricot d’Orléans refermées (on y reviendra bientôt), nous voici redescendant la Loire, vers le Petit Faucheux à Tours, qui accueille mardi 17 février le nouveau trio de Joachim Kühn.

(Photo Emmanuelle Vial)

Pas n’importe quel pianiste, cet Allemand ! Un maître pour lequel l’art du trio n’a aucun secret.

L’un des plus célèbres fut celui qu’il mena pendant des années, avec le regretté contrebassiste Jean-François Jenny-Clark et le batteur libertaire Daniel Humair.

Aujourd’hui, c’est avec le délicat contrebassiste Sébastien Boisseau (souvent entendu au côté d’Alban Darche), et le jeune batteur allemand Christian Lillinger que Joachim Kühn, 70 printemps au compteur, retrouve ses marques. On s’en réjouit d’avance.

A noter aussi en première partie un duo violon / violoncelle qui n’est pas celui des frères Ceccaldi. Une curiosité, quoi !

Joachim Kühn en duo avec son frère Rolf à la clarinette :

Marqueurs:joachim kühn, petit faucheux, sébastien boisseau, tours

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Les Soirées Tricot à Orléans, pour un jazz qui m’aille

5 fév 2015 par lapieblesoise

Les 13, 14 et 15 février 2015, la Scène nationale d’Orléans accueille les Soirées Tricot, un festival de jazz décontracté au parfum de musiques improvisées.

Au programme, extrêmement copieux, de ces trois journées, beaucoup de musiciens et d’invités, du ping-pong et des séances gratuites de nettoyage d’oreilles.

Rencontres improvisées, concerts de sortie d’albums et créations se succéderont à un rythme soutenu, comme se croisent sur les aiguilles les fils multicolores d’un motif en relief de diamant.

Et des joyaux, on en attend une collection !

Avec les jeunes laboureurs de Marcel & Solange, quel sillon tracera le tromboniste Samuel Blaser ?
Quels subtils arômes surgiront de la pâte sonore travaillée par La Scala et son invité, le clarinettiste Louis Sclavis ?
Comment le saxophoniste Christophe Monniot arrivera-t-il à sublimer le Grand Orchestre du Tricot ?

Et tant d’autres promesses de moments délicieusement inoubliables, en compagnie de lutins étonnants : Lemaire et Arques, Durio Zibethinus, Vocuhila, Atomik Spoutnik…

Je ne sais pas si vous saisissez bien l’ampleur de la proposition, mais ces Soirées Tricot, imaginées et réalisées par les musiciens orléanais et parisiens du Tricollectif, risquent fort d’habiller avec élégance et chaleur plus d’une oreille pour l’hiver.

Du jazz qui tient chaud, on en rêvait…

> Petites mises en oreille ?

> Et en prime, du people ! Le musicien « Révélation Jazzmagasine 2015″ soi-même, le grand Théo Ceccaldi, présent en chair, os et chemise de bon goût.

> Le programme des concerts et les réservations. Pensez au pass deux ou trois jours, c’est pratique et moins cher.

> Le site du Tricollectif pour faire connaissance avec quelques unes des formations du festival.

Marqueurs:festival, jazzmag, louis sclavis, marcel et solange, orléans, samuel blaser, théo ceccaldi, tricollectif

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Joëlle Léandre tentet ce soir à Tours

28 jan 2015 par lapieblesoise

Ce mercredi 28 janvier 2014 à 20h30, rendez-vous au Petit Faucheux à Tours pour une nouvelle expérience artistique.

Sur scène, la contrebassiste Joëlle Léandre, référence internationale de la musique improvisée, s’est entourée de neuf musiciens dont quelques petits jeunes qui en veulent, et qui ont déjà donné quelques preuves de leurs talents.

Notamment au sein du Tricollectif (Marcel & Solange, Le Trio à lunettes, Théo Ceccaldi trio, etc), dont Joëlle Léandre est d’ailleurs devenue la gentille marraine.

Ce tentet sera donc sur scène ce soir au Petit Faucheux.

On ne sait pas à quoi s’attendre, sinon à des inspirations musicales hors normes et de l’émotion.

What else ?

Ils sont joueurs, toi aussi ? Redonne à chacun son véritable instrument !

(Photo Guillaume Chauvin)

Les musiciens : Joëlle Léandre, Jean-Brice Godet, Théo Ceccaldi, Séverine Morfin, Jean-Kuc Cappozzo, Florian Satche, Guillaume Aknine, Christiane Bopp, Alexandra Grimal, Valentin Ceccaldi.

Les instruments : Guitare électrique, contrebasse, clarinette, trombone, percussions, violon, trompette, alto, violoncelle, saxophones.

Réponse ce soir sur la scène du Petit Faucheux !

Marqueurs:florian satche, joelle léandre, musique improvisée, théo ceccaldi, tricollectif, valentin ceccaldi

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Déjà 50 Samedis du jazz à Orléans

15 jan 2015 par lapieblesoise

Pour le cinquième rendez-vous de la saison des Samedis du jazz consacrée au piano, le samedi 17 janvier 2014, le hall du Théâtre d’Orléans accueillera le Trio à lunettes.
Ce concert sera aussi le 50e de cette programmation, créée par l’association Ô Jazz en partenariat avec la scène nationale orléanaise.

Un rendez-vous mensuel et gratuit, qui attire un large public, et qui a vu passer au fil des saisons, des groupes aux styles de jazz très variés, mais tous d’une indéniable qualité.

Le Trio à lunettes ne déparera pas dans la liste.

On peut faire confiance à Quentin Biardeau, le saxophoniste de Machaut et de Walabix, pour avoir concocté un beau projet, avec le pianiste Léo Jassef et le batteur Théo Lanau.

Les musiques du XXe siècle et l’improvisation sont les fils conducteurs de ce trio sans basse, qui aime à modeler les couleurs, les formes et les combinaisons de timbres insolites.

Ecoutez plutôt !

> A lire, la chronique de leur premier album « Les Yeux du bouillon », par Denis Desassis (ah bon ? comment se fait-il ?) Elu ! pour Citizen Jazz.
> A lire aussi, la chronique de ce même album, par François-René Simon, Révélation ! pour Jazzmag

Marqueurs:ojazz, orléans, quentin biardeau, trio à lunettes

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Pourquoi « Whiplash » n’est pas un film sur le jazz

24 déc 2014 par lapieblesoise

Vous allez fatalement entendre parler de Whiplash ce mercredi 24 décembre, jour de la sortie de ce film américain, encensé par la critique.

Il y a de bonnes raisons d’aller voir ce film de Damien Chazelle. Mais si c’est parce que vous aimez le jazz, vous serez déçu.

Whiplash, c’est l’histoire d’un jeune homme qui rêve de gagner le 100 m aux Jeux olympiques. Et qui est prêt à tous les sacrifices pour décrocher cette médaille, y compris à travailler sous la direction d’un entraîneur sadique, à souffrir moralement et physiquement à outrance, à risquer sa vie même pour atteindre son but.

On vous a dit que Whiplash, c’était l’histoire d’une confrontation entre un jeune batteur de jazz et un professeur sadique ?

C’est exactement ce que je viens de vous dire.

Dans ce film, il est question de dépassement de soi, de travail acharné, d’abnégation et même de martyrisation. Au cas où on n’aurait pas vraiment compris, les mains du jeune batteur saignent en vrai, comme Jésus.

Parce qu’il est question de performance. Mais jamais de musique, et encore moins de jazz.

La nuance ? L’interprétation ? L’écoute des autres ? Aux oubliettes.

Manque encore plus que tout, l’interaction, ce fameux « interplay » dont Bill Evans a même fait un titre d’album et qui est au coeur du jazz puisqu’elle nourrit l’improvisation, individuelle et collective.

Wiplash n’est définitivement pas un film sur le jazz.

Ce n’est pas non plus un cadeau pour le jazz, que de faire croire à des milliers de spectateurs qu’un grand jazzman est un technicien hors pair qui sait tenir un tempo infernal. A l’image du chorus final de batterie dans le film, hystérique et sans âme.

Dommage. Mais vous pouvez quand même aller voir Whiplash. Surtout pour J. K. Simmons, l’acteur qui joue le professeur, au talent hallucinant. Digne d’un Anthony Hopkins dans Le Silence des agneaux. La vraie performance artistique de ce film, c’est lui.

Marqueurs:batterie, cinéma, whiplash

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L’événement Over The Hills bientôt sur CD

22 déc 2014 par lapieblesoise

La création sur scène du mythique Escalator over the Hills de Carla Bley, orchestrée par Bruno Tocanne et Bernard Santacruz, va, à son tour, être enregistrée.

La nouvelle devrait réjouir tous ceux qui ont adoré ce concert sur la scène du Petit Faucheux à Tours le 7 novembre 2014 pour l’ouverture du festival Emergences. Et si je me souviens bien de la durée de la standing ovation, nous étions nombreux !

Carla Bley elle-même a fait part de son émotion après avoir entendu cette relecture lors du festival de jazz de Nevers.

Pour ma part, j’avoue que je préfère la version de Bruno Tocanne et sa bande : moins intellectuelle, plus passionnelle, parce qu’oeuvre collective sans doute.

Pour réaliser l’album événement Over The Hills, un appel à financement participatif est lancé. Non pas via une plateforme classique, mais directement par Bruno Tocanne et son label IMR.

La somme visée est de 5.000 euros, la date limite fixée au 30 mars 2015. A vous de jouer !

> Pour contribuer au financement de OTH, c’est sur ce site.

> Pour suivre l’avancée du projet, c’est sur cette page Facebook.

Marqueurs:bruno tocanne, carla bley, cd, emergences

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Orléans jazz : une sélection Rezzo Jazz à Vienne, sans tremplin

18 déc 2014 par lapieblesoise

Le tremplin Orléans Jazz a disparu en même temps que le festival auquel il était lié. Du moins dans sa forme précédente, car il semble qu’une formule allégée du festival Orléans Jazz sur 4 jours au Jardin de l’Evêché se dessine pour 2015.

La bonne nouvelle, pour les groupes de jazz de la région Centre, c’est qu’il est toujours possible d’être sélectionné pour, éventuellement, prétendre à participer au tremplin jazz du Rezzo Jazz à Vienne, un des plus prestigieux avec le concours national de jazz de La Défense.

C’est toujours la ville d’Orléans qui gère cette sélection. La différence est que le groupe ne sera plus choisi après un tremplin régional, mais sur écoute des maquettes, par un « comité » rassemblant des partenaires d’Orléans Jazz : l’association Ô Jazz, l’Astrolabe, etc.

Les groupes ont jusqu’au 4 février pour postuler, et comme d’habitude, 2 des musiciens du groupe doivent résider en Région Centre.

La candidature devra également satisfaire aux conditions suivantes :

Présenter des compos originales
Ne pas être sous contrat avec une maison de disques
Un délai de 6 mois minimum est requis entre la nomination du lauréat et une éventuelle sortie d’album
Présenter les mêmes musiciens sur le CD que lors du Tremplin 2015 à Vienne

Le dossier de candidature est à télécharger sur le site de la mairie d’Orléans.

Si aucun des groupes sélectionnés pour la région Centre n’a jusqu’ici remporté le célèbre tremplin national Rezzo Jazz à Vienne, plusieurs ont fait partie des finalistes, invités à donner le meilleur d’eux-mêmes sur scène au festival Jazz à Vienne, ce qui est déjà un beau moment.

Ce fut le cas par exemple pour l’excellent combo Méloblast en 2014 et pour les fabuleux Toons en 2013. Tentez votre chance !

Marqueurs:jazz à vienne, orléans, rezzo, tremplin

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Du jazz sous le sapin (encore !)

13 déc 2014 par lapieblesoise

Vous avez déjà offert des albums de jazz à votre neveu, votre maman, votre tonton en 2012 ?

Vous allez recommencer cette année !

Parce que la veine créative du jazz n’a jamais été aussi riche et variée, que vos proches ont désormais l’oreille plus affûtée, et que, tant qu’à faire que de devoir sacrifier au rituel consumériste de la fin décembre, autant que ça profite à la culture.

Deux albums sont sortis en 2013, les autres en 2014, dans cette petite liste de suggestions qui sont autant de coups de coeur, mais cela n’a aucune importance.

De toute façon c’est ça ou du pinard.