21 août 2011
sebacker

Ghislaine Sanguin : « Darc, c’est toujours en mouvement »



Après Johan Ledoux, des Blankass, nous avons récidivé dans la caravane d’Éric de Bonnarme. « L’interview charentaises » –  on ne fait plus les présentations – ce sont ces trois questions rituelles posées à une personne différente chaque jour sur Darc, avec l’obligation de porter les fameux chaussons aux couleurs de Darc et made in… Vatan. Vous voyez comme on est ?

Ce soir, notre petite rubrique qui ne se prend surtout pas au sérieux a l’honneur d’accueillir sa première dame en charentaises. C’est Ghislaine Sanguin –  « comme le groupe ou comme le caractère », aime-t-elle blaguer – qui a bien voulu accepter ce séjour dans l’étuve de sieur de Bonnarme.

Bienvenue à bord, Ghislaine. Attachée de presse du festival, en particulier en charge des médias nationaux, missionnée par le conseil général pour Darc depuis trois ans, elle aura réussi notamment le tour de force de réaliser le doublé avec TF1, avec un sujet sur Darc l’an passé et cette année.

Bis repetita après le passage de Louis Soulat dans la caravane, il y a encore une drôle de coïncidence avec la charentaise. « Oui, je suis originaire de Paris, je me suis installée depuis dix ans dans le Berry mais j’ai déménagé l’an passé pour la Charente Maritime », confie Ghislaine qui habite à deux pas (de chaussons) de la Charente.

 Bon, ce n’est pas le tout, mais, en caravane pour l’interview…

Le pied, le grand, celui qui nous fait aimer Darc, c’est quoi ?

Ghislaine : « C’est la passion et l’énergie mises au service de la réalisation d’un projet. J’aime quand un projet, artistique en particulier, aboutit avec une telle passion. Quand je vois Éric Bellet, Nadia Coulon, les bénévoles, le staff, la façon avec laquelle tout le monde se mobilise et surtout est fier d’appartenir à cette famille… tous unis dans un même but, j’adore ! Darc, c’est toujours en mouvement. C’est vraiment du spectacle vivant, dans tous les sens du terme. »

La tête d’affiche de tes rêves sur le festival Darc, ce serait ?

Ghislaine : « Barbara. Je ne me lasse pas de Barbara. Je ne connais pas toutes ses chansons par cœur mais… Disons que c’est quelqu’un qui a avancé toute sa vie parce qu’elle était la vie, malgré son côté très noir. Elle était miraculeusement vivante et d’une humanité exceptionnelle, à travers une poésie et une voix rares. C’était une vraie femme avec un grand F, c’est-à-dire un être humain au féminin. J’écoute beaucoup là radio, enfin j’entends et je n’écoute pas. Je ne suis pas une découvreuse, ce sont souvent des copains qui m’alertent sur de nouveaux talents. Je découvre à travers les autres. J’ai beaucoup écouté certains jeunes montant, moins ensuite quand ils enchaînent trop vite et ne donnent pas le temps au temps. »

Bon, et ces charentaises alors… quel est ton passe-temps préféré quand tu les portes, à la maison ?

Ghislaine : « Je lis et je fais le jardin ! Et on me verrait en charentaises que cela me serait égal ! Je lis beaucoup de polars, notamment dans le train. Je suis surtout fan de littérature étrangère, anglo-saxonne, japonaise… J’ai aimé par exemple « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » d’Haruki Murakami (10/18), « Le cercle littéraire des éplucheurs de patates » (10/18) ou « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » (Le livre de poche)… j’adore lire. Le jardin, c’est dès que je peux. J’ai un potager, je cultive des fleurs; la seule chose que je ne sais pas faire, c’est élaguer les arbres. »

_____

Allez, c’est cadeau…


Barbara – Dis quand reviendras-tu? par Souoland

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