La promotion du territoire en commun
Claude Michel est vice-président au développement et animation touristique. Clémence Gouriau dirige l’office de tourisme. Réponses croisées.
Quel est le poids du tourisme dans l’économie du Val d’Amboise ?
Claude Michel : « Il est important car Amboise est une destination phare du Val de Loire. Mais c’est aussi le deuxième pôle industriel du département et un secteur agricole. »
Clémence Gouriau : « Le site internet de l’office de tourisme a reçu l’an dernier 327.729 visites pour un peu plus d’un million de pages vues, soit 3.000 chaque jour ! L’année 2016 a confirmé la tendance à la baisse des clientèles internationales, entamée depuis les attentats de novembre 2015 à Paris…
Dans le même temps, la clientèle française a été particulièrement présente tout au long de l’année. Elle a privilégié les vacances dans l’hexagone au détriment de destinations où règnent de nombreuses incertitudes (Tunisie, Turquie, Égypte). Le nombre global de billets vendus à l’office de tourisme (30.630) est en baisse de 12 %. Mais l’arrêt des ventes du château de Chenonceau (5.729 billets vendus en 2015) explique en grande partie cette baisse. Par contre, la proportion de billets venus individuellement augmente très sensiblement par rapport à 2015. Il faut savoir enfin que l’office de tourisme a réalisé sur ce point un chiffre d’affaires de 391.776 euros (en baisse de 6,7 %) et a reversé 330.000 euros aux différents prestataires. »
Comment la communauté de communes du Val d’Amboise accompagne-t-elle l’animation touristique ?
Claude Michel : « Je suis un général sans troupe, dans la mesure où le patrimoine est privé. Nous avons contribué à la modernisation de l’ancienne auberge de jeunesse pour plus de 3 millions d’euros. Ce centre entre dans le réseau Ethic Etapes. Il est en travaux et ne rouvrira qu’au 1er septembre prochain. Sa capacité passe de 72 à 110 lits. »
Que sont venus voir les touristes en 2016 ?
Clémence Gouriau : « Dans le Val d’Amboise, le château royal (345.000 entrées) et le Clos-Lucé (362.500 visiteurs) sont les monuments les plus prisés. Mais il ne faut pas oublier que le centre-ville d’Amboise a rencontré 1,3 million de passages. Les commerçants et artisans sont donc bien acteurs du tourisme. Sinon, les chiffres de fréquentation varient d’un site à l’autre. : + 13 % aux mini-châteaux, + 11 % pour le petit train d’Amboise (8.200 passagers), + 3 % pour le Grand aquarium de Touraine, + 0,5 % au Clos-Lucé. »
Claude Michel : « La promotion du territoire passe aussi par l’oenotourisme. On sent aujourd’hui une plus grande implication de la population. Il n’y a pas si longtemps où le tourisme était quelque chose de subi. Ca l’est moins aujourd’hui mais on a encore besoin de progresser davantage… »