Crowdfunding, mode d’emploi
Quelques définitions s’imposent dans la compréhension du financement participatif.
Le don. Il consiste à donner à un projet, souvent associatif, sans contrepartie. L’association bénéficiaire peut faire un geste symbolique en retour, qu’on appelle le contre-don.
Le don avec contrepartie. Cet échange est proche de la vente ou du troc. Kickstarter, entreprise leader sur ce modèle aux États-Unis, a levé plusieurs centaines de dollars par ce système.
Le prêt aux entreprises. Le prêt aux entreprises ou crowdlending en anglais est une forme de prêt financé par les particuliers en échange de bénéfices futurs.
Le prêt aux particuliers. On l’appelle aussi pair-à-pair ou plateformes de prêts pour financer les particuliers (exemples : Prêt d’Union, Lending Club, Prosper, Zopa).
L’ « Equity crowdfunding.». Le financement participatif en capital permet une prise de participation en actions dans les entreprises financées et une rétribution financière via les dividendes et la plus-value potentielle réalisée (exemples : Smartangels, Investir99, Anaxago, SparkUp, Wiseed, Raizers).
Le « Royalty crowdfunding ». Le financement en royalties permet un investissement en vue d’une contrepartie financière. Le porteur de projet verse chaque trimestre aux investisseurs un pourcentage de ses revenus pendant 3 à 5 ans. En France, seulement deux plateformes proposent ce mode de financement : We do good, dédiée aux projets à impact positif, et My Pharma Company, spécialisée dans la santé.
La production communautaire. C’est un modèle où les investisseurs sont aussi coproducteurs : Myfashionline, My Major Company, Myshowproduction, Touscoprod, Fabrique d’artistes, les éditions Sandawe, et plus récemment, les éditions Méhari).