De l’eau dans le jazz

Soleil. Il n’y a pas que la politique dans la vie. Le bruit assourdissant de la campagne électorale a un peu mis au second plan, sur ce blog également, ce qui est l’événement musical de l’année à Châtellerault : Jazzellerault.

Il faut dire que cette 19e édition du festival de jazz, qui n’en est plus vraiment un d’ailleurs, a connu son lot de fausses notes, gâchant un peu le bonheur des aficionados.

La météo était pourrie. Et deux des têtes d’affiche, Monty Alexander et l’immense Al Jarreau, ont jeté l’éponge pour cause de maladie.

Ça fait beaucoup. C’est ça aussi de vouloir à tout prix inviter des vieux.

Je plaisante bien sûr.

Du coup, ce cru 2012 n’a pas eu la même saveur que les précédents.

Pour tous ceux qui ne peuvent pas se payer une place de concert, et ils sont nombreux, cette petite vidéo extraite du concert de Otis Taylor, un bluesman américain qui a été la belle surprise de Jazzellerault.

L’artiste y chante « Blind Piano Teacher ».

C’est mon côté grand coeur. C’est cadeau.

Photo : un concert d’harmonies à Jazzellerault en 2003, sur l’esplanade Mitterrand.

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Législatives : zoom sur Châtellerault avec le Huffington Post

Vote ouvrier. Jusqu’au second tour des élections législatives, la rédaction de La Nouvelle République réalise en partenariat avec le Huffington Post, journal d’informations uniquement publié sur le net du groupe Le Monde, une série de reportages sur la 4e circonscription de la Vienne, entre Loudun et Châtellerault.

Ces reportages seront simultanément publiés sur les sites des deux journaux.

Nous commençons avec le regard des ouvriers sur leurs politiques. Les ex-New Fabris (ils avaient fait parler d’eux en disposant des bonbonnes de gaz sur leur usine menacée de fermeture) sont sur la touche depuis la crise de 2008 et restent empêtrés dans des soucis d’emploi et de reconversion délicate.

Nous les avons rencontrés une nouvelle fois. Leur exemple explique en partie le rejet des politiques en général et la montée du vote Front de gauche et surtout Front national à la dernière présidentielle (21% sur la circonscription au 1er tour).

Nous avons également choisi de livrer le témoignage des ouvriers de la Fonderie du Poitou Alu.

Ils ont utilisé les politiques pendant la campagne présidentielle 2012 pour éviter la fermeture de leur usine et ils ont observé, après que Jean-Pierre Raffarin s’en soit mêlé, que des politiques de gauche et de droite sont passés… que des solutions ont commencé à émerger.

Leur vécu se traduit aussi dans les urnes.

Pour voir l’article dans sa présentation sur le Huffington Post, cliquez ici

Pour le dossier Nouvelle République, cliquez là.

 

 

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Parties de campagne (8) : Abelin-Cresson, balle au centre

Histoire. Petit retour sur l’histoire de la 4e circonscription Châtellerault-Loudun, à lire aujourd’hui dans La Nouvelle République et Centre Presse.

Pour vous, un petit bonus photo.

En haut : Edith Cresson, pas tard après son arrivée sur le Châtelleraudais. On reconnait dans son dos (à droite) Gilbert Guérineau, son fidèle bras droit. (Photo Paul Farineau)

En bas : l’emblématique maire de Châtellerault Pierre Abelin, alors ministre de la Coopération du gouvernement Chirac, en 1974, avec le Premier ministre. (Photo collection Abelin)

Collector !

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Le monde est Stone et Charden

Troisième âge. Petit hommage (tardif, je sais) à Eric Charden, décédé le 29 avril dernier, des suites d’une longue maladie, comme on dit pudiquement.

L’inoubliable interprète de « L’été s’ra chaud »  s’était produit en septembre 2004 avec son inséparable Stone, dans le cadre prestigieux… de la foire-exposition de Châtellerault, au parc du Chillou d’Ozon (photo).

Le duo avait déroulé, devant un public, disons, très âgé.

La loi du genre. Ou la rançon du succès.

 

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Parties de campagne (7) : quand Jospin était le boss

Chute. Nous sommes en 1997 et Lionel Jospin est le boss à gauche. Il rend une visite de soutien à  la candidate socialiste pour les législatives Brigitte Tondusson, qui est encore une très proche d’Edith Cresson.

La vague « gauche plurielle » et la cohabitation sont en marche après la dissolution de l’Assemblée nationale, un coup de bluff parfaitement raté du Président Jacques Chirac.

Face au député UDF Jean-Pierre Abelin, Brigitte Tondusson va réaliser un score totalement inattendu, perdant sur le fil une élection dont elle n’était pas favorite.

Quinze voix. C’est exactement le nombre de suffrages qui la sépare du député sortant. Attendant les résultats dans son fief familial d’Antoigné, Abelin, blême, pense même un bref moment avoir perdu. Vraiment inédit.

Depuis, Brigitte Tondusson, femme du maire Joël Tondusson qui a régné sur la ville onze ans, a été lâchée par les socialistes locaux, même si elle conserve aujoud’hui un mandat de conseillère régionale.

Sa longue amitié avec Edith Cresson n’a pas résisté à la défaite du PS aux municipales de 2008. Le couple Tondusson, auquel étaient reprochés le cumul des pouvoirs et une vision très « familiale » de la politique, a subi les pires attaques.

Quant à Lionel Jospin… Il est parti « s’ébrouer dans les champs de la liberté », selon ses propre mots avant la présidentielle de 2002. Disparu des écrans radar un soir d’avril.

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Parties de campagne (6) : le centre, c’est par où ?

Café. Lors de l’élection présidentielle de 2007, le député de Châtellerault (qui n’est pas encore maire) roule pour un certain François Bayrou.

Membre de feu l’UDF, Jean-Pierre Abelin anime alors, humblement, des réunions dans des cafés, l’équivalent des « cafés démocrates » de la campagne 2012 du MoDem, où il répand la bonne parole du centrisme (photo).

On connaît la suite : après le 1er tour 2007, il n’est pas le dernier à rallier Nicolas Sarkozy. Il le fait avant même que son ancien ami Bayrou, venu plusieurs fois lui rendre visite par le passé à Châtellerault, donne sa propre consigne de vote. Cela lui vaudra un certain nombre de railleries de la part des gens de gauche.

Depuis, le député-maire a rejoint le Nouveau centre et soutenu, bien qu’il s’en soit défendu dans une récente interview à La Nouvelle République/Centre Presse, la politique du président déchu.

Mieux : fin politique, il a attendu que la candidature de son leader Hervé Morin, s’éteigne d’elle-même pour se positionner publiquement en faveur de Sarkozy.

Fils d’un père qui a inventé le centrisme avec Jean Lecanuet, Jean-Pierre Abelin, en route pour une nouvelle campagne des législatives, pourrait reprendre à son compte la formule de Mitterrand paraphrasant lui-même Raymond Barre  : « Le centrisme n’est ni de gauche… ni de gauche ».

Il est du centre mais il sait où il va.

Vidéo : Jean-Pierre Abelin, Gérard Longuet, Alain Madelin et quelques autres, lors d’une réunion à Châtellerault des jeunes élus de la majorité, le 30 mai 1979. Dommage, le doc est muet. (document ina.fr)

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Parties de campagne (5) : après Edith, Martine à Matignon ?

Famille. On est en mars 1993. Edith Cresson mène campagne lors des législatives, qui seront d’ailleurs fatales à la gauche, en faveur du candidat PS Guy Monjalon.

L’actuel conseiller général et maire des Ormes l’a déjà suppléée par le passé, à l’Assemblée nationale, alors qu’elle enchaînait les maroquins.

Edith Cresson a invité pour l’occasion Martine Aubry qu’elle a lancée dans le grand bain en mai 1991, la nommant ministre du travail dans son éphémère gouvernement.

Sur la photo, la jeune Martine papote au comptoir dans un bar de Dangé-Saint-Romain, avec le candidat et son ex-patronne. Elle est alors toujours ministre mais dans le gouvernement de Pierre (Bérégovoy).

A l’arrière-plan, on devine la barbe d’un certain Gilbert (Guérineau), l’homme de confiance d’Edith, dont on a déjà parlé ici.

Bien des années après, le nom de Martine est cité comme possible Premier ministre, si l’on se fie aux infos filtrant du camp de François (Hollande).

Pour cela, il faut évidemment que le candidat socialiste gagne dimanche prochain. Et que Jean-Marc (Ayrault), l’autre Premier ministre pressenti, et visiblement favori, ne le soit pas.

L’histoire ne dit pas (encore) si Edith, qui a voté François à la primaire du PS, soutient son ancienne protégée Martine.

Une affaire de famille, quoi.

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Parties de campagne (4) : vrai chômage

 

Le 10 décembre 2004, dernier jour de travail pour les femmes de l'usine France Champignon.

Conserve. En décembre 2004, l’usine de conditionnement France Champignon, installée sur la zone industrielle nord, ferme définitivement ses portes. Et met à la rue 140 salariés, majoritairement des femmes.

Localement, c’est l’ensemble de la filière de culture du champignon de Paris qui s’écroule et plusieurs dizaines d’emplois supplémentaires qui sautent.

France Champignon avait été racheté, quelques mois avant, par Butler Capital Partners, un fonds d’investissement français, comme son nom ne l’indique pas. Le même n’avait pas trop hésité pour fermer l’usine de Châtellerault, pas assez rentable.

J’étais là, dans les ateliers, le jour de la fermeture et ça n’était pas drôle. Le maire de l’époque, le socialiste Joël Tondusson, était présent aussi. Il avait piqué une colère indignée (photo du bas), dont certains ont pensé qu’elle était feinte, devant le DRH du groupe, pas démonté.

Les femmes, dont les conditions de travail n’étaient vraiment pas terribles et les salaires, encore moins, ont eu le droit ce jour-là, de la part de leur direction, à un cadeau d’adieu : quelques boites de champignons en conserve.

Consternant.

Etaient-elles de vraies travailleuses ?  Elles sont devenues en tout cas de vraies chômeuses.

 

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Parties de campagne (3) : haut du Front

En juin 2010 à l'hôtel de l'Univers, Marine Le Pen tient une conférence de presse avec Eric Audebert dans le cadre de la campagne interne pour la présidence du Front national.

Marinade. Dans la 4e circonscription, celle de Châtellerault, Marine Le Pen a obtenu, hier, le plus haut score d’un candidat du Front national.

Elle est créditée de 21,3% quand son résultat est de 18% au niveau national et de 16,4% au niveau départemental.

Même si François Hollande fait la course en tête en ville (à 32%), on remarque que la candidate frontiste réalise de très bons scores dans les bureaux des quartiers populaires (à Châteauneuf, à Ozon). C’est particulièrement vrai à Creuzé et à Littré où elle devance même Nicolas Sarkozy.

Après le coup de semonce des dernières cantonales, où le FN Eric Audebert (sur la photo) s’était qualifié pour le second tour dans le canton de Châtellerault-sud, le phénomène n’est plus accidentel.

Alors que les législatives, auxquelles se présente le même Audebert, vont très vite arriver, les politiques locaux, experts en cuisine électorale, devraient s’en inquiéter, en évitant de tout mettre sur le dos de la crise, il est vrai pas facile, que traverse Châtellerault.

Il y a aussi de la défiance.

En juin 2010, la fille du chef, comme on la surnommait encore, s’était arrêtée ici, à Châtellerault, lors de sa tournée des fédérations pour l’élection à la présidence du Front national. C’était tout sauf innocent.

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Le monde merveilleux de Madame de Fontenay

 

En 2003, l'élection Miss Poitou-Charentes a lieu à la salle de l'Angelarde à Châtellerault, avec Geneviève de Fontenay, Corinne Coman, la Miss France de l'année. La Vendéenne Julie Trèves décroche le titre sous les yeux d'Elisabeth Morin-Chartier, alors présidente de la Région.

Business. Ce soir au casino de La Roche-Posay, se déroule l’élection de Miss Centre Ouest dans le cadre du concours Miss Prestige nationale, lancé par l’ineffable Geneviève de Fontenay.

Débarquée du comité Miss France, après un feuilleton tragicomique sur fond d’affaire de gros sous, la Dame au chapeau continue de parcourir la province pour promouvoir ses Miss Vertu.

Forcément, ses concours ont moins… de prestige qu’avant, lorsque Geneviève régnait sur le petit monde de l’élégance à la Française.

Sa petite entreprise made in France a été en quelque sorte victime de la mondialisation, bouffée par une vilaine multinationale. Moyennant toutefois un confortable parachute.

Car Madame de Fontenay, c’est aussi le business à la Française.

A lire son intéressante interview dans La Nouvelle République et Centre Presse.

 

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